Page 16 - journal juillet 2013

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16 • JUILLET 2013 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique
L’Association du Parc industriel du
Haut Saguenay à procédé récemment
au changement d’appellation de cet
important secteur économique de
la grande ville. Dorénavant, cette
pépinière de PME se nommera Parc
Industriel Henri Girard (PIHG). Lors
du lancement du salon CEE UQAC
de mai dernier, Ville de Saguenay et
Promotion Saguenay ont profité de
l’occasion pour remettre des plaques
commémoratives à la famille de M.
Henri Girard et à l’Association du
parc industriel.
La petite histoire du Parc industriel
Henri Girard a été l’instigateur de la
création du Parc industriel du Haut-
Saguenay, en 1971. Cet ancien maire
de Chicoutimi a été en poste entre 1970
et 1981. Cependant, pour connaître
les origines de la fondation de PIHG,
on doit remonter à l’époque de la
Révolution tranquille pour découvrir
qu’à l’époque, le gouvernement du
Québec se dote d’une politique de
développement municipal. La région
du Saguenay-Lac-Saint-Jean profite de
cette effervescence, particulièrement
avec le projet de plusieurs parcs
industriels sur son territoire.
Du coté de la grande ville de Chicoutimi,
de nombreuses discussions, entre
diverses instances se soldent par la
décision de mettre en place un parc
industriel régional. C’est donc en 1971
que vont commencer véritablement les
premières études visant l’implantation
du Parc Industriel du Haut-Saguenay
(PIHS). En 1977, après plusieurs
interventions du milieu économique
et municipal, le PIHS ouvre enfin son
territoire aux commerces et industries
de tout genre. Les débuts sont
prometteurs, mais c’est principalement
à partir de 1981 qu’une expansion
notable s’effectue.
Une croissance soutenue
Fait significatif, l’Association du
PIHS est formée cette même année.
Passant de 6 entreprises en 1977 à
environ 170 aujourd’hui, ce secteur
névralgique procure de l’emploi à plus
de 3500 personnes. Depuis la création
du PIHS, plusieurs intervenants et
entités administratives ont joué un rôle
d’importance dans le développement
du parc. Notamment, la ville de
Chicoutimi, la Société d’aménagement
industriel du Chicoutimi métropolitain,
la Société d’expansion économique
du Saguenay et les commissaires
industriels, ont contribué à la
croissance de ce pilier de l’économie
du Haut-Saguenay.
Pour inf.: www.parcindustriel.info
H
ommage
Inauguration du
Parc industriel Henri Girard
422M07-13
À gauche, Jean Lavoie, président de l’Asso-
ciation du parc industriel Henri Girard reçoit
une plaque commémorative de Roland
Simard, administrateur auprès de
Promotion Saguenay.
(Photo: Guy Bouchard)
François Guay est diplômé en administration de l’UQAC, il détient un titre
professionnel en gestion de la chaîne d’approvisionnement,
plusieurs années d’expérience sur le terrain ainsi que de la
formation dans des domaines connexes tels : la gestion de
projet, les opérations manufacturières (MRP), la logistique,
la qualité et la gestion lean (modèle Toyota).
M. François Guay vient de terminer la rédaction d’un guide
de négociation qui sera publié à l’automne par Les Éditions JCL.
VOICI LES 7 AUTRES PRINCIPES SOUTENANT LE MODÈLE TOYOTA
-
Le huitième principe
consiste à utiliser uniquement des technologies
fiables, longuement éprouvées, qui servent efficacement les collabora-
teurs et les processus. Chez Toyota, une technologie n’est adoptée que
lorsqu’elle a fait ses preuves. Celle-ci doit apporter une valeur ajoutée
et aider les travailleurs plutôt que d’être conçue pour les remplacer.
-
Le principe numéro neuf
s’appuie sur la formation des responsables
qui connaissent parfaitement le travail, s’imprègnent de la philoso-
phie de l’organisation et l’enseignent aux autres. Afin que les nou-
veaux employés puissent bien comprendre et appliquer au quotidien
la culture de Toyota, les leaders doivent maitriser la chaîne de travail
en détail.
-
Le dixième principe
demande de former des individus et des équipes
exceptionnelles qui appliquent la philosophie de l’entreprise. Chaque
individu, avec le temps, s’instruit des connaissances des autres em-
ployés et développe son savoir technique, un large éventail de compé-
tences et attribue à chacun une place importante au sein de l’entreprise.
La sécurité, le sentiment d’appartenance à un groupe, l’autonomie et
la valorisation des tâches renforcent la position des individus au sein
de l’équipe. Ils coordonnent le travail, se motivent mutuellement et
apprennent les uns des autres et sont donc unis autour des objectifs
de l’entreprise.
-
Le onzième principe
dicte le respect du réseau de partenaires et de
fournisseurs en les encourageant et en les aidant à progresser. On
doit selon le Modèle Toyota, faire en sorte que les partenaires et les
fournisseurs atteignent des standards d’excellence. Ainsi, on travaille
ensemble vers des buts communs. La sélection de bons fournisseurs
prend donc tout son sens, car ils seront considérés comme des parte-
naires, formant une extension de l’entreprise.
-
Le principe numéro douze
affirme qu’on doit aller sur le terrain pour
bien comprendre la situation. Il faut que les employés et les respon-
sables soient en mesure d’évaluer et d’analyser avec un œil critique ce
qu’ils observent et aussi savoir comment identifier la cause profonde
des problèmes qu’ils observent et l’expliquer clairement aux autres.
-
Le treizième principe,
préconise de décider en prenant le temps né-
cessaire, par consensus, en examinant en détail toutes les options et
appliquer ensuite les décisions rapidement. Pour Toyota, la manière
de parvenir à la décision est aussi importante que la qualité de la
solution. Le secret de Toyota pour mettre en œuvre, en douceur et
sans rencontrer de problèmes dans les nouveaux projets, réside dans
une préparation minutieuse. L’attention à chaque détail sous-tend
l’ensemble du processus de planification, de résolution de problèmes
et de prise de décision.
-
Le quatorzième et dernier principe
consiste pour l’entreprise à de-
venir une organisation apprenante grâce à la réflexion systématique
(hansei) et à l’amélioration continue (kaizen). Une organisation appre-
nante doit avoir un personnel stable et une promotion lente pour pro-
téger la base de connaissance organisationnelle. L’essence du kaizen
et de l’apprentissage est une attitude et un mode de raisonnement
collectif, une propension à réfléchir et le désir constant de s’améliorer.
À suivre....
FRANÇOIS GUAY, pgca
Spécialiste en approvisionnement
C
hronique
no
8
Résumé du livre Le modèle Toyota 14 principes qui
feront la réussite de votre entreprise, Jeffrey Liker
LE MODÈLE TOYOTA
(PARTIE 3)
par Guy Bouchard