Journal Avril 2019

P a g e 4 | AVR I L 2 0 1 9 I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I SAGUENAY – Le chocolat a coulé à flot à l’usine de production Lulu du boulevard Saguenay à Chicoutimi depuis le mois d’octobre, en vue de la fête de Pâques. En fait, c’est plus de 100 000 kilos de chocolat qui ont été transformés en une quarantaine de figurines différen- tes acheminées dans les différents points de distribution situés au Saguenay-Lac-Saint-Jean ainsi qu’à l’extérieur de la région. « Cette année, c’est fou raide. La pro- duction est à son maximum, surtout en raison de nouveaux clients majeurs comme des succursales de Costco à Trois-Rivières, Sherbrooke et Montréal. Nous étions déjà dans les magasins à Chicoutimi et Québec. Il faut ajouter les commandes natio- nales de Sobeys et Métro, ce qui fait que l’on peut déjà dire que le chiffre d’affaires augmentera de 35 à 40 % », explique le président de Chocolat Lulu, Colin Tremblay. Pour suffire à la tâche à la production, dix employés se sont ajoutés d’octo- bre à avril aux 25 travailleurs régu- liers. « Ils travaillent quasiment jour et nuit avec 15 à 16 heures de pro- duction par jour. Nous vivrons assuré- ment une année record. 70 % de notre production s’en va à l’extérieur de la région, surtout à cause des ententes avec les grandes chaînes. N’empêche que l’on a toujours notre clientèle fidèle ici, et partout où il y a du chocolat, nous y sommes. Les commerces de la région encouragent les produits régionaux », ajoute M. Tremblay. En ce qui concerne les produits offerts pour la fête de Pâques, Chocolat Lulu propose 39 figurines de chocolat blanc, noir, sans sucre, au lait… « On se distingue avec la tradition de l’emballage avec la paille et les décorations sur les figurines. La qualité du produit avec un pourcentage plus élevé de cacao et nos nombreux choix font aussi une différence. C’est difficile d’expliquer pourquoi c’est si fort cette année, mais je crois que le travail effectué depuis plusieurs années, notre réputation, la consolidation dans le marché avec moins de choco- laterie y sont pour quelque chose », ajoute celui qui a acquis l’entreprise en 1997 avec Diane Gagnon et Lyne Gagnon. Inf. : https://chocolatlulu.com/ Pâques 2019: une année record chez Chocolat Lulu Le président de Chocolats Lulu, Colin Tremblay. (Photo : Dominique Savard) AGROALIMENTAIRE (D.S.) DOLBEAU-MISTASSINI – La fabrication des 350 000 figurines traditionnelles et un peu plus de 2,5 millions de petites poules de chocolat de Pâques représente la moitié du chiffre d’affaires de la Chocolaterie des Pères Trappistes située à Dolbeau-Mistassini, selon son directeur général Dominique Genest. Et c’est du côté des diffé- rentes chaînes de pharmacie que la croissance s’effectue ce qui per- met de livrer ces chocolats un peu partout au Québec. « Cette année, nos nouveaux clients en termes de bannières se retrouvent sur- tout dans les pharmacies. Nous étions déjà dans plusieurs succursales Jean Coutu, mais maintenant, nous sommes en affaires avec la bannière Jean Coutu pour certains produits. Familiprix et Uniprix se sont aussi ajoutées. Non, on n’est pas dans les grandes surfaces comme Costco ou Walmart. Ce n’est pas un marché qu’on vise au niveau de la stratégie, car on va plus dans les marchés de proximité », explique Dominique Genest. La production pour le chocolat de Pâques à la Chocolaterie des Pères Trappistes s’échelonne sur une période de six mois. « Peu importe la date de Pâques, que se soit à la fin mars ou la fin avril, nous devons distri- buer nos produits le lendemain de la Saint-Valentin. C’est le moment de remplir les étalages des produits sai- sonniers pour les grandes chaînes. Il faut même s’assurer de la distribution en janvier en raison de leur logistique, ce qui fait que nous n’avons pas le choix de produire plus tôt toutes nos figurines et ce, en grandes quantités », ajoute le directeur général. M. Genest précise que depuis cinq ou six ans, il constate le phénomène de concentration des acheteurs dans les grandes bannières et que son entre- prise n’y échappe pas. « On a des demandes de différentes bannières et on fait affaires aussi avec les acheteurs à Montréal et à Toronto. Ainsi, le type de distribution s’est un peu modifié et c’est aussi un peu moins compliqué de cette façon-là », mentionne-t-il en prenant le soin de préciser qu’il y a encore beaucoup de clients uniques où la Chocolaterie livre directement. Croissance en pause Dominique Genest avoue, d’autre part, que même si ça semble curieux, l’entreprise dolmissoise ne vise pas en cette 80e année d’existence une grande croissance. Il évalue à environ 5 % l’augmentation des ventes com- parativement à l’an dernier. « Nous avons connu beaucoup de croissance dans tous nos secteurs depuis quelques années et en 2019, on a décidé de prendre une petite pause pour mieux se structurer à l’interne. Ça nous permet de se pré- parer du même coup à atteindre des niveaux de croissance dans le futur qui seront plus agressifs », de faire remarquer le DG qui, en période de grande production, compte sur un total de 52 employés. Inf.: chocolateriedesperes.com/ Pères Trappistes: la croissance passe par les pharmacies du Québec Le directeur général de la Chocolaterie des Pères Trappistes, Dominique Genest. (Photo : Courtoisie) par Dominique Savard dsavard@informeaffaires.com

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