Journal Avril 2022

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I AV R I L 2 0 2 2 | Pa g e 2 7 outils de dialogue entre les utilisateurs de la forêt, les entreprises qui ont des droits sur la coupe forestière, le ministère, etc. » Les bonnes perspectives Le directeur de la Chaire en écoconseil estime qu’en matière d’exploitation forestière, la façon dont les médias traitent les différentes opinions a un impact sur la perception qu’ont les gens de l’industrie. Actuellement, Claude Villeneuve croit que cette couverture laisse une grande place aux opinions et aux images. «La culture scientifique générale de la population est très faible, donc on accepte mieux les images que les faits. Pour revenir à L’Erreur boréale, on a montré des territoires complètement dévastés et aujourd’hui, ce sont des forêts. » Il importe, selon M. Villeneuve, d’obtenir les bonnes perspectives et échelles de temps pour comprendre les impacts. «Couper un arbre, c’est une catastrophe pour l’arbre. Mais pour la forêt, ce n’est pas nécessairement une catastrophe. Selon le type de forêt, ça peut créer des trouées qui vont permettre de le remplacer par des pousses plus jeunes», assure-t-il. Les différents types de forêts réagissent différemment aux perturbations et il faut éviter de les confondre. «Quand on parle de forêt primaire, par exemple, c’est une forêt qui n’a pas été exploitée. Elle peut toutefois être jeune, après une perturbation naturelle comme un feu […] Dans la forêt boréale, il n’y a rien qui ressemble plus à une forêt primaire qu’une forêt qui a été exploitée il y a 80 ans. La seule différence, c’est que dans la forêt exploitée, il y a des souches qui n’ont pas encore fini de se décomposer. En revanche, ce n’est pas vrai dans la forêt tropicale ou dans une érablière du sud du Québec. Il y a des choses qui ne sont pas appropriées en forêt tropicale, mais qui le sont en forêt boréale. Mais souvent, on ne la fait pas, cette distinction, quand on communique. » Les éléments scientifiques à prendre en compte sont complexes. « Les films ou les émissions de télévision vont souvent poser le débat dans une forme qui ne tient pas compte de la complexité, et c’est là qu’on va se battre sur des valeurs, ce qui n’est pas constructif », conclut le professeur. «Couper un arbre, c’est une catastrophe pour l’arbre. Mais pour la forêt, ce n’est pas nécessairement une catastrophe », assure Claude Villeneuve. (Photo: Caroline Lavoie) GROUPE GUY HARVEY I 3003, route Industrielle, Girardville, QC I 418 258-3767 I pdufour@ggharvey.com OPÉRATEUR.TRICE D’EXCAVATRICE OFFRE D’EMPLOI POQUET PRÉPARATION DE TERRAIN Vous voulez faire partie de notre équipe dynamique? Faites parvenir votre curriculum vitae à : Vous êtes à la recherche de nouveaux défis? Nous avons la solution pour vous! Rejoignez notre équipe dynamique!

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