Journal Décembre 2022

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I D É C EMB R E 2 0 2 2 | Pa g e 1 5 avec les enseignants. « Les professeurs pourront amener une activité pédagogique à leur groupe en lien avec ces capsules pour pousser plus loin la réflexion. Nous proposons le contenu d’apprentissage aux enseignants », précise la directrice générale. Même si les vidéos s’appliquent à tout le monde, le COlab a axé beaucoup sur les modèles féminins. « Si on prend tous les domaines de l’informatique, de la physique, les femmes comptent pour moins de 15 %. L’objectif, ce serait d’avoir 30 % de femmes dans les domaines des sciences en 2030. C’est pour cela qu’il faut mettre en valeur des modèles, ouvrir le monde des possibles et montrer les chemins pour s’y rendre. Ce sont des emplois intéressants, stimulants qui sont en développement. Les besoins sont grands. C’est tout ça qu’on essaie de valoriser », conclut Josée Gauthier. Objectifs • Démystifier les enjeux de l’intelligence artificielle auprès jeunes , notamment les filles, du postsecondaire ; • Vulgariser auprès de tous des applications encore méconnues de l’IA ; • Contextualiser et démystifier les différents enjeux liés à l’IA et l’impact de celle-ci ; • Contribuer à mieux intégrer l’intelligence artificielle et son impact sur le développement durable, sur les métiers, ainsi que sur les savoirfaire destinés à l’usage du personnel enseignant postsecondaire de l’ensemble du Québec. Chiffres clés 1. Selon une recherche de 2017, menée par le magazine Wired et l’entreprise Element Al, 12 % des spécialistes en apprentissage automatique étaient des femmes. 2. En 2018, le rapport de l’Artificial Intelligence Index constatait que 80 % du corps professoral en IA était masculin. Considérant la nature porteuse et transversale de l’IA, l’amélioration de la représentation féminine est cruciale. Multihexa offre deux nouveaux programmes en cybersécurité Le Collège Multihexa, institution d’enseignement spécialisée en TI, enrichit son offre de formation avec l’ajout de deux programmes de perfectionnement en cybersécurité. Ces formations visent à répondre aux nouvelles réalités des PME à l’ère du numérique. Les AEC en cybersécurité s’adressent à des techniciens qui ont déjà un diplôme en informatique et qui souhaiteraient parfaire leurs compétences. Deux volets sont proposés : la spécialisation en cybersécurité réseau englobe sur l’administration sécuritaire des système informatiques, tandis que la formation en cybersécurité logicielle permet de s’initier au développement d’applications et de logiciels sécuritaires. Au terme de leur formation axée sur des apprentissages pratiques, les diplômés sont mieux outillés pour soutenir leur organisation dans la mise en place de meilleurs processus en cybersécurité. La cybersécurité, enjeu clé pour les entreprises Alors que les données et les technologies numériques font aujourd’hui partie intégrante des opérations des PME, la cybersécurité devient un enjeu majeur pour les entreprises. « Lorsqu’on parle de cybersécurité, on pense souvent aux attaques malveillantes de pirates informatiques, mais une simple faille causée par une erreur humaine peut aussi affecter grandement les opérations d’une entreprise », mentionne Dany Pedneault, enseignant et responsable des programmes en cybersécurité au Collège Multihexa. Ce dernier rappelle qu’avec les nouvelles dispositions de la Loi 25 sur la protection de la vie privée, les entreprises ont la responsabilité supplémentaire de s’assurer que leurs données et celles de leurs clients soient bien protégées. Investir dans son équipe en TI, un choix logique Les deux nouvelles formations viennent aussi répondre à un besoin concret en main-d’œuvre. En offrant la possibilité à des employés-clés en TI de perfectionner leurs connaissances, les employeurs développent les talents à l’interne et réduisent les besoins en recrutement. D’une durée de 16 mois, les cours sont offerts en soirée, sur le campus à Saguenay ou en ligne, afin de faciliter la conciliation travail-études. « Le coût de la formation représente un investissement pour les PME qui peuvent à la fois mieux répondre à la pénurie de main-d’œuvre et faire face aux risques d’une cyber-attaque ou d’une faille de sécurité », explique Hugo Delisle, directeur général du Collège Multihexa. Le milieu des technologies de l’information fait partie des secteurs d’activités parmi les plus affectés par la pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Pour p l us d ’ i nformat i on : Co l l ège Mu l t i hexa • www.mu l t i hexa .ca • 41 8 690-0270 Publireportage

RkJQdWJsaXNoZXIy NDAzMDYz