Journal Février 2022

Février 2022 | Volume 13 | Numéro 3 | 48 pages 05 Groupe Summum mise sur la cuisine du monde ! 40-41 L’impact économique de la ligne Micoua-Saguenay 42-46 Dossier commerce de détail À lire page 13 LE MENSUEL ÉCONOMIQUE D’ ICI La Voie Maltée diversifie sa production pages 2 et 3 PROCHAINE ENCHÈRE 29 ET 30 MARS, INSCRIVEZ-VOUS ET MISEZ EN LIGNE SUR WWW.ENCANROY.CA I n s p e c t i o n s u r p l a c e a u 1 4 6 2 , b o u l e v a r d S a i n t - P a u l , C h i c o u t i m i Bienvenue dans votre univers.

Pa g e 2 | F É V R I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Le PDG de La Voie Maltée (VM), Daniel Giguère, soutient que son entreprise est maintenant sur son «X». Il entend par là que la qualité des produits n’est plus compromise par l’augmentation du volume de production. Un constat qui ouvre la porte vers de nouveaux créneaux et de nouvelles innovations. « Lorsque nous avons acquis l’usine de la rue des Laurentides à Chicoutimi, je ne pouvais pas concevoir utiliser tout l’espace plancher un jour. Aujourd’hui, c’est chose du passé puisqu’avec l’arrivée de nos deux nouvelles cuves de 25 000 litres de capacité chacune et du pasteurisateur industriel au courant des prochaines semaines, il ne restera plus un pied carré de libre», explique Daniel Giguère qui a amorcé une ronde d’investissements dans ses installations pour la fabrication de nouveaux produits et le maintien des emplois manufacturiers. Selon l’entrepreneur, doubler sa production comme il s’apprête à faire aura un impact positif au niveau de la création de richesse. «Cela va créer de l’emploi certes, mais ce n’est pas le but premier. Nous avons inclus beaucoup de robotisation et d’automatisation. L’idée c’est de prendre notre place sur le marché des différents produits artisanaux. » En effet, les connaissances et les capacités techniques en poche, l’homme d’affaires est sûr d’offrir des Seltzer, des «Smoothies» et des eaux gazeuses de qualité artisanale et en volume commercial. Rester axé sur sa marque « Le but ce n’est pas de proposer un Seltzer à la lime comme l’on retrouve partout. C’est d’arriver avec un produit régional qui comporte sa saveur et son caractère unique. Grossir et s’introduire sur de nouveaux marchés ne signifie pas se dénaturer. Nous sommes des brasseurs artisanaux et nous conservons cette mentalité, peu importe le produit. Nos années de labeur nous ont permis d’avoir une certaine notoriété et une capacité de production considérable rendue possible grâce à des équipements à la fine pointe de la technologie. Notre réseau de distribution comptant plus de 1400 points de vente est bien rodé et nous sommes sûrs que nos breuvages ne dormiront pas sur les tablettes et qu’il y aura une bonne rotation. » Les gestionnaires de la VM n’entendent pas délaisser la bière pour autant. Les nouveautés brassicoles continueront d’occuper une présence importante dans l’entreprise. « D’ailleurs, au cours des semaines à venir, une bière acidulée devrait sortir de nos cuves et nous continuerons la recherche et le développement d’autres styles au courant de l’année. » Une stratégie de convergence Se diversifier signifie parfois converger. Au plus fort de la crise sanitaire et, tout dernièrement, avec les dernières mesures gouvernementales, le milieu de la restauration a été durement touché. L’impact causé par les fermetures n’a pas seulement affecté les restaurants de la VM, mais le groupe au complet. «Tout est relié. Nos salles à manger à Québec et au Saguenay sont une sorte de carte d’affaires de notre marque. Les gens viennent manger, ils voient le logo et ensuite ils le reconnaissent sur nos bières sur les tablettes d’épiceries. L’inverse est vrai également, nos bières attirent les gens dans nos établissements. Les nouveaux produits auront la même fonction : faire rayonner la marque », explique Daniel Giguère. Un équipement unique Dans quelques semaines, la VM recevra un équipement unique dans la région : un pasteurisateur. La machine qui a nécessité à elle seule un investissement de 600 000 $ permettra une constance dans le goût, un meilleur contrôle de la qualité des breuvages ainsi que d’accroître leur durabilité. En effet, un pasteurisateur élimine les microorganismes, comme les levures et bactéries lactiques parfois présentes dans les bières après la fermentation. Ces formes de vie peuvent modifier le goût des produits et même les rendre indigestes. «Ça ressemble à un tapis sur lequel la bière en fin de production circule à travers une série de tuyaux chauffés. La température du breuvage atteint rapidement 78 °Celsius, la chaleur requise pour la pasteurisation, et refroidie aussitôt. Ainsi le goût n’est aucunement altéré et nous nous assurons que les organismes qui peuvent être présents dans les bières, les Seltzer, les cidres et les «Smoothies» sont morts », conclut l’entrepreneur. Microbrasserie La Voie Maltée La VM emprunte plus d’un moyen pour croître Selon l’entrepreneur Daniel Giguère, doubler sa production comme il s’apprête à faire aura un impact positif au niveau de la création de richesse. (Photo: Tirée de Facebook) AGROALIMENTAIRE parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I F É V R I E R 2 0 2 2 | Pa g e 3 SAGUENAY – La microbrasserie saguenéenne la Voie Maltée (VM) effectue un important changement à son modèle d’affaires. Avec un investissement de 1,6 M$, le brasseur saguenéen peut augmenter de façon substantielle sa capacité de production annuelle, lui permettant de devenir un important fabricant de breuvages. Les prochaines années ne seront pas ennuyeuses pour les gestionnaires de la VM qui viennent d’investir 1,6 M$ dans l’achat d’équipement spécialisé leur permettant d’augmenter leur capacité de production annuelle de 14 000 hectolitres à 22500 hectolitres (2250000 litres). « C’est sans prétention que nous pouvons affirmer être le plus gros fabricant de bière de la région. Devant ce fait accompli, il y a un an, nous avons entamé une réflexion stratégique sur l’avenir de l’entreprise. Nous en sommes venus à la conclusion qu’avec notre réseau de distribution, notre force manufacturière et notre savoir-faire nous pouvions incorporer de nouvelles gammes de produits à notre portefeuille et ainsi échanger notre étiquette de fabricant de bière pour celui de fabricant de breuvages », explique Daniel Giguère, présidentdirecteur général de La Voie Maltée. Suivre les tendances Au cours des prochains mois, la VM mettra en marché une gamme de hard Seltzer, une eau gazéifiée alcoolisée aux saveurs boréales. Il s’agit d’un produit très populaire aux États-Unis et dont la commercialisation est principalement effectuée par les grands brasseurs comme Molson-Coors. «C’est le plus gros investissement de la VM depuis le début des opérations et il a été fait pour diversifier notre portefeuille de produits. L’information découlant de nos études de marché démontre que les “hard” Seltzer connaissent une croissance fulgurante auprès des jeunes consommateurs. L’avenir est favorable aux boissons rafraîchissantes et peu caloriques. Nous commencerons par lancer nos trois sortes de Seltzer et par la suite, nous introduirons des eaux gazeuses et même des “smoothies”. Nous avons également la sensibilité de mettre en valeur notre territoire en aromatisant nos eaux alcoolisées avec des fruits boréaux provenant du Lac-Saint-Jean », lance l’homme d’affaires. Se diversifier pour réduire le risque L’intention de mettre en marché des breuvages, outre la bière, remonte à l’année dernière avec l’acquisition de la cidrerie Jolie Rouge. «La COVID nous a appris plusieurs choses, dont ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier ! En fabriquant une variété de boissons, nous rejoignons une plus grande part de clientèle et ainsi, nous nous assurons d’avoir différentes sources de revenus. » Daniel Giguère explique que la gestion du risque est désormais au cœur des priorités. Ses restaurants de Saguenay et Québec, qui ont écopé durant les mois de fermeture dus aux mesures sanitaires, la diversification et la croissance sont des solutions pour réinjecter de l’argent à l’interne et maintenir à flot les secteurs plus touchés. Bête de ne pas le faire «L’usine de Chicoutimi est raccordée à l’eau de la municipalité. Ces eaux sont tirées des rivières avoisinantes et ont la particularité d’être faibles en minéraux. Une caractéristique recherchée lorsqu’on brasse de la bière, mais également pour d’autres produits comme ceux que nous nous apprêtons à mettre en marché. Alors où d’autres doivent investir dans des systèmes d’adoucisseur d’eau, de notre côté, la production de Seltzer n’augmente pas les coûts d’opération». De plus, les cuves pour la carbonatation, les fermenteurs coniques et autres équipements brassicoles sont également appropriés pour la confection d’eau gazeuse, de Seltzer et autres boissons. « La fabrication de bière va se faire en parallèle de celle des Seltzer et cela n’affectera pas le calendrier de production. Au contraire, nous allons optimiser au maximum nos installations et ça permet ainsi la rétention de nos employés et l’embauche de cinq ressources supplémentaires à la salle de brasse et au laboratoire », conclut l’homme d’affaires. Investissement de 1,6 M$ à la Voie Maltée AGROALIMENTAIRE parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com BV à la UNE : Daniel Giguère, PDG, Groupe La Voie Maltée et Carl Fleury, directeur des ventes et du marketing, Microbrasserie La Voie Maltée et nouvel actionnaire de s restaurants La Voie Maltée. (Photo : Courtoisie) 1934, RUE DAViS, SUiTE 103, JONQUiÈRE (QUÉBEC) G7S 3B6 TÉL. : 418 548-6446 | GCFiLiON.COM LA RÉFORME DE LA LOi SST VOUS PRÉOCCUPE?

Pa g e 4 | F É V R I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Ergofab, qui se spécialise dans la conception et la fabrication de postes de commande, de sièges ergonomiques et de cabines industrielles, souhaite lancer un site Web transactionnel. Ce nouvel outil lui permettrait d’élargir ses marchés. Lancée il y a huit ans, l’entreprise répond depuis aux besoins de plusieurs clients importants, comme Arcelor Mittal ou Rio Tinto, en créant des produits sur mesure. Elle se concentrait sur cette clientèle sans trop solliciter de nouveaux clients. La venue de la COVID-19 a toutefois transformé les façons de faire, ce qui pousse les dirigeants d’Ergofab à revoir leur vision d’affaires et leur vision globale. La création d’un site Web transactionnel pour commercialiser certains de ses produits fait partie de ce virage. «Nous avons beaucoup de modèles de sièges que nous appelons standards. Nous pourrions les offrir à travers le monde. Ce n’est pas facile de se faire connaître dans ce domaine. Avec ce site transactionnel, nous serions capables de vendre nos équipements plus facilement », explique Jean-François Tremblay, directeur général d’Ergofab, qui fait partie du groupe Synertec avec Voltam, Hydralfor, Enseignes ESM et Unigec. Cet outil lui permettrait aussi d’élargir son marché, principalement situé au Québec. «On veut être capables de vendre plus facilement en Europe, partout dans le monde. Je pense que ça nous permettra de nous faire connaître et possiblement de doubler, voire tripler notre chiffre d’affaires à moyen long terme. À ce moment-là, je devrai augmenter mon équipe », précise-t-il. Celle-ci compte présentement neuf personnes. Se faire connaître Il s’agit pour l’entreprise de se faire connaître ailleurs, puisqu’elle a peu de compétiteurs dans la province dans plusieurs de ses champs d’expertise. Aux dires du directeur général, il faut d’ailleurs se rendre en Europe ou aux États-Unis pour trouver une organisation qui présente le même type de modèle d’affaires qu’Ergofab. Personnalisable en ligne Le site Web permettra d’abord de vendre des modèles plus standards. Cependant, à plus long terme, M. Tremblay souhaiterait que les clients puissent commander des sièges, cabines industrielles et postes de commande entièrement personnalisés. «Que tu sois en Australie ou n’importe où dans le monde, que tu sois capable, directement sur le site, de monter ton poste de commande selon tes besoins, d’avoir un prix et un délai de livraison sans avoir besoin de communiquer avec nous», indique-t-il. Besoins spécifiques L’entreprise continuera également de miser sur ses forces, soit la conception, fabrication et optimisation de sièges, postes de commande et cabines industrielles ergonomiques répondant aux besoins spécifiques de ses clients. Ses produits concernent, par exemple, les postes de commande de foreuses, de grues, de ponts roulants, de trains ou de véhicules lourds; des sièges de camions, de chargeuses, de pelles, de véhicules de service, etc.; de même que les cabines industrielles qui contiennent ces équipements, au besoin. «Nous faisons surtout de la fabrication sur mesure. Nous les concevons toujours selon les requis du client. C’est sur mesure, adapté à l’équipement, mais aussi à l’opérateur. […] Nous pouvons vendre un poste de commande tel quel, mais ça peut être clés en main aussi, avec tous les boutons et les manettes installés, prêts à être utilisés. Nous offrons aussi le service d’installation au client », mentionne Jean-François Tremblay. L’entreprise œuvre aussi dans le secteur de l’aéronautique avec la conception de répliques intégrales de sièges de pilote et copilotes de Boeing 737 et d’Airbus A320. Ceux-ci sont utilisés dans les simulateurs de vol pour l’entraînement des pilotes. Elle fabrique aussi des sièges pour le secteur de la santé, notamment pour les collectes de sang mobiles d’Héma-Québec. Ergofab peut finalement effectuer la réparation de sièges ergonomiques, peu importe leur modèle, ou encore optimiser des équipements existants. «Nous avons un atelier mécanique et une unité d’appel de service qui peut aller partout », laisse tomber M. Tremblay. Ergofab souhaite lancer un site Web transactionnel Les postes de commande réalisés par Ergofab sont adaptés à la fois à l’équipement et au type de travail, mais aussi aux opérateurs. (Photo : Courtoisie) TECHNOLOGIE par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com SIÈGE SOCIAL 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay, Québec G7S 3B6 BUREAU D'ALMA 520-15, Sacré-Coeur Ouest Alma, Québec G8B 1L9 Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com ÉDITEUR ET COPROPRIÉTAIRE Maxime Tremblay mtremblay@informeaffaires.com Cell. : 418 944-8892 VENTES ET MARKETING Dominique Bérubé REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE dberube@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 418 815-7000 France Cloutier REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE fcloutier@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 581 668-3147 RÉDACTION Maxime Hébert-Levesque JOURNALISTE mhlevesque@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 450 341-1426 Karine Boivin Forcier JOURNALISTE kbforcier@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 418 540-3716 Édité par le Groupe Informe Affaires 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque et Archives nationales Québec DISTRIBUTION Postes Canada et Transcol Le mensuel économique Informe Affaires est distribué dans les entreprises de Saguenay, dans les quatre MRC de la région et dans le secteur de Chibougamau-Chapais. Les propos tenus dans ces textes d’opinions n’engagent que leurs auteurs. Les auteurs des articles ont l’entière responsabilité de leurs textes. La reproduction des articles est interdite sans l’autorisation des auteurs.

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I F É V R I E R 2 0 2 2 | Pa g e 5 SAGUENAY – Le Groupe Summum est un collectif de restaurants connus dans la région. Le Bistro Café Summum, le Maria Maria et bientôt le Bengale sont tous des bannières affiliées au groupe. En période de pandémie, le collectif a su tirer son épingle du jeu en proposant de la nouveauté et en instaurant une saine culture d’entreprise. «Notre créneau, c’est l’exploration culinaire. Il y a un engouement pour la cuisine du monde et il y a un manque de diversité à ce niveau à Saguenay. Les gens veulent plus de choix que le traditionnel burger ou la cuisine française », explique Bénédict Morin, copropriétaire du Groupe Summum. L’homme d’affaires s’appuie sur la dernière étude de marché que lui et son groupe ont effectuée avant l’ouverture de leur restaurant mexicain, le Maria Maria, en 2019 à Chicoutimi. « La demande est là. Nos études nous ont démontré un intérêt marqué pour la cuisine mexicaine et indienne. Si le gouvernement n’impose pas d’autres mesures, le Bengale, notre restaurant indien, devrait ouvrir dans la deuxième semaine de mars. Il s’agira d’un tout nouveau concept mariant fine cuisine et recette traditionnelle, le tout composé avec des ingrédients locaux. » Le volet humain Le milieu de la restauration n’a jamais été un secteur d’activité facile avec ou sans pandémie. La compétition y est forte et la main-d’œuvre est difficile à recruter et à garder. Selon le restaurateur, l’entreprise a su conserver son personnel au cours des deux dernières années en raison de sa culture d’entreprise axée sur l’humain. «Nous avons la chance d’avoir une super équipe et certains sont avec nous depuis 11 ans. Cette loyauté de la part de nos salariés nous donne la confiance d’investir et d’aller de l’avant avec des projets même si le contexte peut sembler peu favorable, comme lors d’une pandémie. » Bénédict Morin et son frère Maxence Raymond, les principaux actionnaires, précisent qu’ils sont « à cheval » sur les principes financiers et qu’il a toujours été important de conserver les emplois. «Nous avançons tous ensemble dans la même direction. Les employés sont dans le même bateau que nous et leur position sur certains enjeux est toujours prise en compte. Ouvrir un nouveau restaurant a été possible parce qu’on a été épargnés durant la COVID. Notre équipe a été créative en développant des promotions pour les employés de la santé et de l’éducation. De plus, nous avons multiplié les formules pour les commandes à emporter et cela a été un succès », explique M. Morin qui se dit également ouvert à ouvrir l’actionnariat aux employés qui le désirent. Offrir une expérience L’équipe du collectif veut offrir une expérience unique pour la clientèle du Bengale. En effet, le nouvel établissement du groupe souhaite se poser comme étant un acteur majeur de la fine cuisine au Québec. Avec seulement 24 places en salle à manger et 26 supplémentaires en été grâce à la terrasse, la cuisine du Bengale ne sera pas offerte en livraison ni en commande à emporter. « Il s’agit d’un investissement de plus de 350 000 $ et nous avons mis l’accent sur l’expérience. La décoration reflètera la cuisine fine avec ses céramiques importées et ses fours tandour provenant de l’Inde. » Pour que le projet voie le jour, l’équipe du collectif s’est entourée de gens et de fournisseurs locaux. «Pour l’agneau, nous sommes fiers de nous fournir exclusivement chez l’entreprise l’Orée des champs de Saint-Nazaire. D’ailleurs, nous devenons leur plus gros client. De plus, nous avons mandaté Kevin Lussier, copropriétaire de la micro ferme écologique à Saint-Félix-d’Otis, comme consultant pour élaborer les recettes. Monsieur Lussier est un cuisinier d’expérience qui connaît bien les plats orientaux. Notre chef à l’externe Alexandra Tremblay et Maxence Raymond ont également travaillé fort à développer les saveurs. » Croître pour mieux, pas pour plus D’autre part, la réouverture officielle du Café Bistro Summum de La Baie serait prévue le 8 mai 2022. Au cours du mois de février, l’équipe du collectif déménagera le matériel et les équipements des anciens locaux vers le nouveau bâtiment du 810 rue Mars de La Baie. «C’est une fierté pour nous. Il s’agit de notre premier bâtiment acheté. Les autres restaurants sont tous dans des espaces locatifs. L’aménagement intérieur représente un investissement de 50000 à 100 000 $. » Au cours des cinq prochaines années, Bénédict Morin prévoit ouvrir un autre restaurant offrant une cuisine étrangère. Bien qu’il ne souhaite pas divulguer la nationalité des mets du prochain établissement, il précise que le concept prendra forme ici. «Pas question d’aller dans les grands centres. Faire voyager une bannière pour des raisons pécuniaires seulement, ça ne nous intéresse pas. Notre région d’appel c’est le Saguenay–Lac-SaintJean et nous y resterons. L’idée de franchiser l’une de nos marques ne me séduit pas non plus. Nous, ce qui nous allume, c’est faire vivre une expérience à nos clients», conclut le restaurateur. Miser sur la cuisine du monde ! Bénédict Morin, l’un des actionnaires principaux du Groupe Summum (Photo : Courtoisie) ENTREPRENEURIAT parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com

Pa g e 6 | F É V R I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I Ð voué Ì Dé ăȸĮĮķīĊÆÐ ķŘ ĮÐīŒðÆÐĮ ťĊĊÆðÐīĮ €ĊÐ ÐŘĨÐīĴðĮÐ ÌðŒÐīĮðťÑÐ enouvelée. e globale r otre offr due de n ’éten ouvr Déc ez l Cautionnement Cyberrisques de revenu ance protection Assur Services RH spécialisés e ance collectiv Assur responsabilité civile ance Assur avail Santé et sécurité du tr commerciaux ance des biens Assur Gestion des risques ș $YHF XQH VHXOH PLVVLRQ SURW«JHU OHV DFWLIV KXPDLQV HW ĆQDQFLHUV GH QRV FOLHQWV ers toutes les régions du Québec. av oujours à tr T Toujours la même écoute. assembleuse. elle identité pour mieux représenter notre marque r Une nouv ange pour notre approche chaleureuse. Lussier pour la somme de nos acquisitions. Or r. arizeau de y–Lac-Saint-Jean, Lussier Dale P ire bien ancré au Saguena eader centena L vient Lussie sier.co 1 800 463-0068 &DELQHW GH VHUYLFHV ĆQDQFLHUV Lus

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I F É V R I E R 2 0 2 2 | Pa g e 7 Multiplier les chances de réussite de son entreprise grâce au service de mentorat pour entrepreneurs Le service de mentorat pour entrepreneurs de Promotion Saguenay constitue un outil précieux pour propulser les entrepreneurs et leurs entreprises. En effet, 70 % des propriétaires de PME mentorés franchissent les cinq ans d’existence, ce qui est deux fois plus que les entrepreneurs qui ne profitent pas du service. Sur une période de 12 à 36 mois, le mentoré s’engage dans une relation d’accompagnement où il profite d’une écoute active et sans jugement de son mentor pour exprimer ses défis entrepreneuriaux. De sa riche expérience, le mentor l’éclaire et l’aide à bien mesurer les situations et à développer ses compétences entrepreneuriales, une rencontre à la fois. Entre autres, il lui permet d’étoffer son sens critique et sa capacité de résolution de problèmes, de développer ses habiletés de négociation et de communication, de briser l’isolement et de trouver du soutien et de l’encouragement, afin de s’épanouir dans les trois sphères de sa vie : familiale, entrepreneuriale et développement personnel. Le service est entièrement bénévole et les 35 ans et moins ont la chance de pouvoir y adhérer gratuitement. Investir en soi pour développer son entreprise Madame Claudia Bélanger, cofondatrice d’Ésope Leadership, une entreprise offrant des programmes de formation en développement du leadership, ne craint pas de sortir de sa zone de confort. Brillant par son dynamisme et son besoin de toujours se dépasser, elle intègre le service de mentorat dans lequel elle se voit s’épanouir depuis les derniers mois. Grâce à son mentor, Éric Desbiens, elle trouve le soutien et les encouragements nécessaires qui lui permettent de se développer beaucoup plus rapidement. Cumulant 34 ans d’expérience entrepreneuriale, Éric Desbiens fonde sa carrière dans le domaine des technologies à l’international, alors qu’il y développe six entreprises. En 2016, il effectue un retour dans sa région natale pour assurer la relève de ConformIT et le développement d’autres entreprises. Impliqué dans sa communauté, il intègre le réseau pour y partager sa passion et aider les entrepreneurs de sa région à briller. «De retour en région avec mon bagage entrepreneurial, j’ai fait de ma mission personnelle de développer de la richesse. Travailler avec des entrepreneurs qui m’apprennent autant que je les aide, ça me fait carburer ! » s’enthousiasme Éric Desbiens. Les entrepreneurs se rencontrent régulièrement autour d’un déjeuner, afin de discuter des défis et des objectifs entrepreneuriaux de Claudia. Pour cette dernière, chaque rencontre avec son mentor représente un moyen d’exercer une introspection sur elle-même et son entreprise. La riche expérience d’Éric lui permet de réfléchir davantage et la stimule à trouver des solutions innovantes par elle-même, la faisant ainsi cheminer plus solidement dans son parcours. « Faire appel à un mentor, c’est avoir accès à l’expérience, et surtout rencontrer des gens qui sont passés par là. », affirme Claudia Bélanger. « Bref, c’est investir en soi pour développer son entreprise de manière durable ! » Devenez mentoré! Comme Claudia, multipliez vos chances de réussite en profitant du service de mentorat pour entrepreneurs de Promotion Saguenay. Contactez Émilie Lachance, conseillère aux entreprises et responsable du mentorat chez Promotion Saguenay. Courriel : mentorat@saguenay.ca Le mentor Éric Desbiens (ConformIT) et sa mentorée Claudia Bélanger (Ésope) « Faire appel à un mentor, c’est avoir accès à l’expérience, et surtout rencontrer des gens qui sont passés par là. Bref, c’est investir en soi pour développer son entreprise de manière durable! » Claudia Bélanger mentoratsaguenay.ca

Pa g e 8 | F É V R I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I Le changement d’état d’esprit qui s’opère actuellement en région est fort. Puiser dans la crise l’opportunité est le meilleur moyen de pouvoir définir la suite. La diversification économique est actuellement possible mais quelques conditions sont encore à remplir afin de réellement pouvoir y arriver. Il faut d’abord compléter le virage des mentalités, sortir d’une forme de sentiment de dépendance qui nous force à attendre qu’on nous dicte comment se positionnera notre économie. Ni la grande entreprise ni les gouvernements ne devraient être les seuls maîtres de notre destin. Or, nous avons le devoir d’intervenir auprès des décideurs afin de nous assurer que les outils pour y arriver sont à notre disposition. Il faut développer des réflexes de confiance, confiance en notre potentiel, confiance en notre positionnement géographique, confiance en l’intelligence de notre population, confiance en nos moyens. Être exigeants dans nos requêtes. Comme nous l’avons été par le passé en demandant l’élargissement de la voie d’accès des grands centres vers la région. Aujourd’hui, l’accès dont nous avons besoin n’est pas routier : il est numérique. Il rend certes possible le télétravail, mais il nous permettrait surtout de bâtir une toute nouvelle économie, de créer de nouvelles opportunités, d’attirer de nouveaux talents. Il ne faut pas seulement espérer ramener ceux qui ont quitté pour remédier durablement à ce que nous avons appelé pendant une période l’exode des cerveaux, il faut en attirer de nouveaux. La meilleure défensive est l’attaque. Mais que devons-nous exiger exactement? La haute vitesse, cela va de soi. On ne peut plus tolérer que certains secteurs ne soient pas encore couverts. Les gouvernements vont d’annonces en annonces depuis des années pour affirmer leur désir de desservir équitablement toute la population et investissent des montants considérables pour y arriver. Mais il est impératif de faire plus vite. Selon le CRTC, Internet haute vitesse devrait atteindre une vitesse de transfert d’au moins 50 Mbps. Au cours des dernières années, plusieurs des projets sélectionnés par les gouvernements sont limités à un tout faible 5 Mbit/s, une vitesse 200 fois plus lente que les vitesses offertes dans certains quartiers de Québec et Montréal qui sont couverts par la 5G. En quoi celle-ci diffère de la LTE ? Elle offre une meilleure capacité, et permet surtout un temps de réponse plus rapide, une vitesse accrue, des économies d’énergie et plus de fiabilité et de sécurité. Nous avons besoin de ces outils pour avoir un coup d’avance sur la suite. Pour réussir ce virage et que rien ne freine le désir de retour en région. Qu’aucun obstacle ne se place sur la route de ceux qui ont envie de venir s’y établir, même s’ils viennent de plus loin. Développer le numérique plus rapidement pour réussir la diversification économique de notre région CHRONIQUE POLITIQUE par Sophie Villeneuve Chroniqueuse svilleneuve@catapultecommunication.com Aujourd’hui, l’accès dont nous avons besoin n’est pas routier : il est numérique. (Photo : Courtoisie) Le président du conseil d’administration du Hub Saguenay–Lac-Saint-Jean, M. Dave Gosselin, est heureux d’annoncer la nomination de Mme Marie Desgagné à titre de conseillère aux stratégies entrepreneuriales de l’organisation. Marie, passionnée des ventes et du marketing, possède plus d’une dizaine d’années d’expérience en élaboration de stratégies de ventes & marketing, en positionnement d’image de marque, en communication, en commercialisation et en analyse stratégique. Elle a toujours eu à cœur d’aider les entrepreneurs à développer leurs stratégies d’affaires, en jumelant analyse et créativité. Au fil des années, elle a accompagné de nombreuses entreprises œuvrant dans plusieurs secteurs d’activité, en passant par la santé au commerce de détails et du domaine de la construction au secteur agricole. De par ses nouvelles fonctions comme conseillère aux stratégies entrepreneuriales au Hub SLSJ, elle compte bien accompagner les entreprises et organismes de la région à trouver des moyens d’évoluer, de performer et de se démarquer dans une ère où les changements sont nombreux et où tout se passe à une vitesse fulgurante. Le Hub SLSJ pour Marie, c’est une ouverture sur le monde, une façon de penser différemment misant sur la collaboration pour trouver des solutions aux enjeux entrepreneurials et ainsi faciliter la réalisation des projets de nos entreprises. Travailler pour le Hub SLSJ c’est voir grand, en encourageant et supportant l’innovation dans toutes les entreprises et organismes de la région et c’est pour contribuer à la croissance des différents acteurs du SLSJ grâce à cette initiative extrêmement porteuse pour la région qu’elle s’est jointe à l’équipe! Le Hub SLSJ agit comme un espace de collaboration intersectorielle dont le but est de favoriser l'émergence de projets innovants. NOMINATIONS hubsaglac.ca Mme Marie Desgagné Conseillère aux stratégies entrepreneuriales Crédit photo : Marc-André Couture, photographe • Nomad détient un portefeuille de 15 actifs de redevances et de stream, dont 8 sur des mines actuellement en production. • Nomad acquiert 75 millions de dollars en « streaming » d'or sur le projet Platreef PGM d'Ivanhoe Mines (Le meilleur projet PGM au monde). • Verse un dividende de 2.2% qui est parmi les plus élevés dans le secteur Royalty & Streaming. • Titre en mode SURVENDU, SURVENDU, SURVENDU • Support: S2; 7,50 $ S1; 8,01 $ Resistance: R1; 8,30 $ R2; 8,80 $ Présenté par Mi3 Communication Financière Inc. | 590, Jacques Lavigne, suite 402 | Ste-Thérèse Clause de non-responsabilité : Ce rapport ‘’Technical Note’’ produite par MI³ Communications Financières n'est ni une offre de vente, ni la sollicitation d'une offre d'achat des titres qui y sont évoqués. Les informations contenues sont préparées par le MI3, émanant de sources réputées fiables. MI3 Communications Financières ne fait aucune déclaration ou garantie quant à l'exactitude, l'exactitude ou l'exhaustivité de ces informations. MI³ Communications Financières décline toute responsabilité pour toute perte résultant de l'utilisation des informations qui y sont contenues. Veuillez prendre note qu'à des fins de conformité, tous les administrateurs, consultants ou employés de MI3 Communications Financières sont interdits de négocier les titres de la société et MI3 Communications Financières est actionnaire et n'a pas l'intention de vendre des actions lors de la diffusion de ce rapport. Nomad Royalty Company (NSR – TSX) 8,01 $

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I F É V R I E R 2 0 2 2 | Pa g e 9 Celui-ci est calculé à partir de trois indicateurs : le taux de travailleurs de 25 à 64 ans, le revenu total médian des particuliers de 18 ans et plus ainsi que le taux d’accroissement annuel moyen de la population sur 5 ans. À des fins d’analyse, les 1162 localités du Québec sont réparties en 5 groupes égaux. Le premier regroupe les milieux les plus vitalisés économiquement, alors que le cinquième inclut les localités présentant la plus faible vitalité économique. En observant le tableau plus bas, on constate tout de suite que, dans son ensemble, la région affiche une vitalité économique inférieure de 16 % à la moyenne du Québec. En effet, seulement 22 % des municipalités de la région se classent dans les deux premiers groupes, versus 40 % au Québec. À l’inverse, 54 % de nos municipalités se trouvent dans les deux derniers groupes, versus seulement 40 % au Québec. Un autre indicateur de la faiblesse de la vitalité économique de la région est que Ville de Saguenay se classe au 9e rang des 10 plus grandes villes du Québec, ne devançant Trois-Rivières que de 9 centièmes de points. Voici les cinq municipalités de la région qui affichent, dans l’ordre, les meilleurs indices de vitalité économique : 1) StBruno, 2) Larouche, 3) St-Honoré, 4) St-Gédéon, 5) St-Ambroise. Les municipalités présentant la vitalité économique la plus faible sont : au 46e rang de la région (sur 50), Lamarche; au 47e rang, Petit-Saguenay; au 48e rang, Lorette; au 49e rang, RivièreÉternité et au 50e rang, Mashteuiatsh. Au niveau des six villes régionales (les municipalités ayant plus de 5000 habitants), St-Honoré se classe, de loin, au premier rang, suivie de Saguenay, St-Félicien, Alma, Roberval et Dolbeau-Mistassini. En termes de répartition territoriale, on remarque que les municipalités directement riveraines du Lac-St-Jean affichent de meilleurs indices de vitalité que la moyenne, sauf dans les cas de Dolbeau-Mistassini, Roberval, Mashteuiatsh, Desbiens et Métabetchouan-Lac-à-La-Croix. Le même phénomène s’observe le long du Saguenay, sauf pour Petit-Saguenay, L’Anse-St-Jean, Rivière-Éternité, SteRose-du-Nord et St-Nazaire. De manière générale, plus les municipalités sont petites et plus elles sont éloignées du centre de la région, plus elles affichent un faible indice de vitalité économique. Pour poursuivre votre analyse, je vous invite à accéder directement aux informations liées à cet intéressant indice sur le site de l’Institut de la statistique du Québec. La vitalité économique des territoires du Saguenay-Lac-Saint-Jean CHRONIQUE ÉCONOMIQUE Objectivement, comment se porte la vitalité économique des 50 municipalités de la région ? Afin de répondre à cette question, j’ai consulté l’édition 2021 de l’indice statistique produit et mis à jour tous les deux ans par l’Institut de la statistique du Québec, pour le compte du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation : l’indice de vitalité économique québécois. par Roger Boivin Chroniqueur roger@gpstrategique.com Groupes de Le Québec Le SLSJ municipalités 1 20 % 10 % 2 20 % 12 % 3 20 % 24 % 4 20 % 28 % 5 20 % 26 % Comment se classent les 50 municipalités de la région, par rapport au Québec : La vérification diligente pour vous éviter les mauvaises surprises COMPRENDRE... IMAGINER... AGIR... www.sblavocats.com La vérification diligente consiste en un processus d’évaluation de certains éléments et enjeux, par exemple comptables, fiscaux, juridiques, environnementaux, dans un contexte d’acquisition-vente d’une entreprise ou encore d’un bien tel qu’un immeuble ou un équipement. Le niveau de diligence qui est accordé par le vérificateur dans le cadre de son analyse sera déterminé principalement selon le contexte, y incluant le mandat que vous lui confiez, et les variables propres au domaine d’exploitation de l’entreprise ou du type de biens visés. Par exemple, une entreprise agricole aura des particularités qu’un commerce de détail n’aura pas et vice versa. Au surplus, les clauses du contrat de vente seront également déterminantes quant au niveau de divulgation requis et de la responsabilité de chacune des parties. Moins vous connaissez les dessous de la société ou l’état du bien que vous souhaitez acheter, plus les vérifications devraient être importantes et les différents éléments passés au peigne fin. Imaginez-vous dépenser des sommes importantes pour un équipement qui finalement est dans un état complètement désuet ou encore un immeuble nécessitant une décontamination. Un rapport d’inspection par des experts en la matière aurait pu vous éviter bien des tracas! Au surplus, gardez en tête que bien que vous soyez employé depuis plusieurs années de la société que vous convoitez et que vous connaissez bien ses rouages, il est possible que vos fonctions ne vous donnaient pas accès aux livres comptables et juridiques de celle-ci; les engagements financiers, les contrats auxquels la société est tenue et les poursuites judiciaires pourraient vous être totalement inconnus. Or, suite à l’acquisition des actions d’une société, en l’absence de clauses particulières, vous serez généralement tenu aux engagements et aux dettes de celle-ci, d’où l’important de connaître leur étendue. Ce processus qui peut donc sembler parfois superflu et fastidieux est une protection non négligeable, sinon essentielle, qui vous empêchera de découvrir trop tard, une fois la vente complétée et le prix payé, des éléments qui pourraient vous coûter très cher. Ne vous méprenez pas! La vérification diligente est tout aussi utile au vendeur. En effet, cela lui permet notamment de vérifier qu’il a bien demandé la totalité des autorisations requises préalables à la vente auprès de ses créanciers et autres co-contractants. Au surplus, un contrat de vente comporte habituellement des clauses de représentations et garanties ainsi que d’indemnisation par lesquelles le vendeur confirme la véracité de certains éléments ou situations relatives à l’entreprise ou au bien vendu et s’engage à indemniser l’acheteur notamment si les informations sont inexactes ou incomplètes. En conséquence, selon les termes du contrat, une déclaration ou une divulgation erronée pourrait avoir comme résultat que l’acheteur réclame des montants au vendeur, et ce, plusieurs années après la vente selon la durée des engagements prévue au contrat ou à défaut la loi. Soyez donc vigilant dans le cadre de vos transactions d’achat et de vente. Le recours aux services d’un conseiller juridique tout au long du parcours contractuel vous sera clairement avantageux. Sarah Gagnon, avocate Tél. : 418 668-3011 Ce processus qui peut donc sembler parfois superflu et fastidieux est une protection non négligeable, sinon essentielle, qui vous empêchera de découvrir trop tard, une fois la vente complétée et le prix payé, des éléments qui pourraient vous coûter très cher.

Pa g e 1 0 | F É V R I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I LA CHRONIQUE d’Antoine Roussel Ambassadeur ausucredor.com Depuis plus de 50 ans l’érablière au sucre d’or fonctionne à l’ancienne. Dans un passé pas si lointain, avant l’automatisation de notre système de tubulures, nous récoltions toujours notre eau d’érable à même les seaux. Il est vrai que la cabane à sucre est souvent associée à la tradition et aux méthodes d’antan mais une transition graduelle vers une approche plus technologique s’avérait essentielle. Il est certain que la modernisation de nos installations au niveau de la production de sirop fut l’élément déclencheur de tout ce processus. En effet, il est bien de produire plus de sirop d’érable, mais il faut trouver le moyen de le vendre directement à nos consommateurs. La mise en place de notre site internet transactionnel fut une partie de la solution. La rencontre avec le client se fait maintenant en quelques clics de souris. Avant ce changement, la vente était beaucoup plus laborieuse. Nous devions soit être sur place ou échanger au bout du fil afin d’effectuer la transaction. Le milieu de l’acériculture étant ce qu’il est, il est souvent difficile de trouver du personnel pour une si courte période. C’est pourquoi, nous devions trouver une méthode optimale afin de combler ce manque de personnel et le site transactionnel aide grandement. En plus, de créer un lien avec le client notre site internet nous permettra de lancer prochainement deux initiatives. Le temps des sucres étant une période très achalandée pour le peu de personnel que nous avons, la mise en place d’une prévente en ligne de notre cuvée 2022 sera bientôt annoncée. Cette nouveauté permettra aux clients de réserver, dès le mois de février, leur commande. Le but étant de diminuer la surcharge de travail lors de la période des brunchs et de la production. Les livraisons s’effectueront progressivement et le client recevra un sirop de qualité supérieur lorsque les érables se mettront à couler. En plus de la prévente, notre site internet permettra dorénavant de réserver directement sa place pour la saison des brunchs. Ce nouvel outil pour les réservations permettra de désengorger notre ligne téléphonique et facilitera l’expérience pour le client. Cela solidifiera également notre système de placement et du même coup améliora notre gestion d’inventaire. Ces changements peuvent sembler anodins mais font une grande différence au niveau de notre efficacité. C’est pourquoi, nous tenons à remercier la SADC de leur coup de main qui permet à notre petite entreprise d’être plus proche de son temps. Virage technologique

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I F É V R I E R 2 0 2 2 | Pa g e 1 1 adfconstruction.ca - info@adfconstruction.ca 418 542-7776 Notre but premier est d’offrir à notre clientèle un produit de qualité en utilisant les meilleures techniques de construction qui nous permettent de dépasser les normes actuelles. • RÉSIDENTIELLE • COMMERCIALE • INDUSTRIELLE • INSTITUTIONNELLE • TRAVAUX APRÈS SINISTRE Faites confiance à une équipe d’experts!

Pa g e 1 2 | F É V R I E R 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I Cette année votre cahier La construction, défis et croissance vous permettra de faire le point sur une des industries qui, malgré les enjeux liés à la pandémie de COVID-19, a su poursuivre sa croissance en affichant une deuxième année record consécutive, tant au niveau des heures travaillées que des mises en chantier. Le contexte particulier de rareté de main-d’œuvre et de relève dans ce domaine est aussi un enjeu crucial que devra surmonter la communauté économique régionale pour supporter cette croissance. En partenariat avec l’Association de la construction Saguenay-Lac-Saint-Jean (ACQ), notre équipe de rédaction vous fera découvrir dans ces pages comment cette industrie a su relever les nombreux défis qui se sont présentés au cours des 24 derniers mois. La Rédaction SAGUENAY – Le président sortant de l’Association de la construction du Québec Saguenay–Lac-SaintJean, Keiven Tremblay, dresse un bilan positif des trois années de son mandat, marqué notamment par la pandémie de COVID-19. « L’industrie de la construction, dans la région, se porte très bien. C’est très dynamique. En 2019, on parlait d’environ 3,8 millions d’heures et en 2020, ce sont 5,2 millions d’heures. C’est quand même une croissance très importante », souligne d’entrée de jeu, M. Tremblay. L’équipe de trois employés de l’ACQ Saguenay–Lac-Saint-Jean a donc été très active au cours des dernières années, même si la pandémie l’a forcée à revoir certaines façons de faire. «C’est sûr que la pandémie a affecté certaines choses. Il a fallu s’ajuster, faire du télétravail. […] Nous avons réussi à maintenir les services à nos membres. Le seul impact a été au niveau des activités sociales. […] Le tournoi de golf a été annulé en 2020, mais nous avons pu le faire en 2021. La randonnée du président en motoneige, en 2019, était ouverte aux autres régions, mais en 2020 et 2021 nous avons dû revenir seulement aux membres régionaux. » L’ACQ Saguenay–Lac-Saint-Jean a aussi transformé ses formations afin de les offrir en ligne. «Elles sont adaptées selon les besoins régionaux. Il y a eu un beau travail là-dessus. Nous avons quand même réussi à faire une formation en présentiel sur la relève d’entreprise en construction au courant de l’automne. Nous en sommes très fiers », mentionne Keiven Tremblay. Augmentation des membres «Un point marquant au cours de la dernière année, c’est que nous avons réussi à atteindre le plateau de 300 membres régionaux. Il y a trois ans, nous en comptions 267 et nous dépassons maintenant les 300 », précise M. Tremblay. Alors que la région compte environ 1 200 licences d’entrepreneur en construction émises, c’est donc près du quart qui sont maintenant membres de l’ACQ et bénéficient de ses services selon leurs besoins. «C’est quelque chose qu’on veut continuer de mousser dans les prochains mois. Nous sommes en train de mettre en place une stratégie de communication pour augmenter le membership. » Objectif atteint Le président a également vu se réaliser l’un de ses principaux objectifs. Le bureau régional finalise en effet la mise en place des guides de dépôt pour le processus d’appel d’offres public chapeauté par le Bureau des soumissions déposées du Québec (BSDQ). «Eux, ils ont certains protocoles à respecter. Dans la région, nous n’avions pas de guides de dépôt se rattachant à Un mandat marqué par la pandémie pour le président Keiven Tremblay, président de l’ACQ Saguenay–Lac-Saint-Jean. (Photo : Courtoisie) Association de la construction du Québec Saguenay–Lac-Saint-Jean par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com Les experts en soudure, machinage et fabrication 3 1 0 1 , b o u l . Ma r t e l , S t - H o n o r é , G 0 V 1 L 0 I 41 8 6 7 3 - 6 1 7 0 I S o u d u r e _m t @h o t ma i l . c om Nous fabriquons des produits sur mesure pour vos machineries et tout autre projet - Équipements à la fine pointe de la technologie - Estimation GRATUITE • Mécanique de machineries lourdes et équipements forestières • Conception de rampe et d’escaliers sur mesure intérieur/extérieur • Conception de boites et remorques de tous véhicules • Reconstruction complète de cylindres hydrauliques Depuis déjà 22 ans

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I F É V R I E R 2 0 2 2 | Pa g e 1 3 chaque domaine de la construction. C’est un très grand projet. Quand j’ai pris la présidence, c’était un de mes objectifs. […] Ça donne aux entrepreneurs les lignes directrices pour savoir comment déposer. Ça cadre davantage les façons de déposer les soumissions», explique-t-il. Mentionnons également qu’en 2019 et 2020, ce sont les tournées consultatives pour les relations de travail qui ont grandement occupé l’ACQ puisque la convention collective des travailleurs représentés par la Commission de la construction du Québec (CCQ) a été renouvelée de 2021 à 2025. «Ce sont toujours des dossiers majeurs. Chaque fois, il y a de grosses négociations », précise Keiven Tremblay. Rénovations à Jonquière En 2022, l’ACQ Saguenay–LacSaint-Jean a prévu investir près de 100000 $ afin de rénover l’intérieur de ses bureaux de Jonquière. Ceux-ci seront réorganisés pour répondre aux besoins de l’équipe actuelle. Ils arboreront aussi la nouvelle image et les nouvelles couleurs de l’ACQ. L’identité de l’organisme, à l’échelle provinciale, a en effet été rafraîchie et rajeunie récemment. Défi de main-d’œuvre La relève dans les différents métiers de la construction est également un enjeu pour l’industrie. «Avec la belle croissance que nous connaissons et la pénurie de main-d’œuvre qui se fait sentir de plus en plus, il faut trouver des solutions, des nouvelles façons de faire. C’est un très gros défi. Il faut être imaginatif. On accompagne nos gens là-dedans. » Entre autres, l’organisme a participé à différentes activités sur les métiers d’avenir organisées par les établissements d’enseignement régionaux. Au niveau provincial, l’ACQ souhaite s’attaquer au recrutement des jeunes et des femmes, notamment. « Il faut rendre le domaine de la construction plus attrayant pour ces clientèles », estime M. Tremblay. Ainsi, l’ACQ régionale veut poursuivre cette année son travail et répondre au mieux aux besoins de ses membres. «Nous sommes à l’écoute. Nous accueillons les besoins et nous mettons des stratégies en place », conclut le président. Quelques chantiers régionaux d’importance Génie civil Ligne Micoua-Saguenay 1 G$ L’Isle-Maligne Rio Tinto 90 M$ Institutionnel et commercial Maisons des aînés Chicoutimi, Alma, Roberval 192,8 M$ Soccerdôme Saguenay 23,5 M$ Bloc opératoire - Hôpital de Chicoutimi 111 M$ Centre de tri Saguenay 40,8 M$ Réaménagement Aéroport Saguenay-Bagotville 24 M$ Lab-École Saguenay 15,5 M$ Industriel Phase 2 travaux usine AP60 de Rio Tinto 110 M$ INSTALLATION - RÉPARATION - CONCEPTION - SUPPORT 418 477-2999 100, des Routhiers, Chicoutimi (QUÉBEC) G7H 5B1 info@hydrauliquepl.com • Réparation et vente de composantes hydrauliques de toutes marques • Installation et réparation de systèmes de lubrification • Installation de valves parachutes (Lock valves) Iso 8673 • Instalafion de Iimiteur de portée • Conception et modification de système hydraulique • Conception d'unité de puissance Hydraulique PL Inc. Hydraulique et lubrification Service 24 heures « Collaborer avec l’équipe d’Informe Affaires, c’est discuter avec des gens qui ont autant à cœur que nous les intérêts de notre organisation et qui se dédient à mettre en lumière l’incontestable expertise de nos entrepreneurs régionaux. » L’équipe de l’Adjointe Consultation et Support Communiquez avec nous sans tarder au :

RkJQdWJsaXNoZXIy NDAzMDYz