Journal Mars 2020

P a g e 1 2 | MARS 2 0 2 0 I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I SAGUENAY – Vous avez vu le film Avengers où les superhéros de Marvel se réunissent pour vaincre un ennemi commun ? Dans le film, l’esprit coopératif des protagonistes leur permet de sau- ver la planète. Et si nous faisions la même chose, mais dans le monde des affaires. Se pourrait-il que le modèle coopératif soit la solution pour les entreprises afin d’affronter les nouveaux défis ? Portrait d’un modèle d’affaires qui gagne en intérêt. Pendant longtemps les coopératives étaient perçues comme surtout campées dans ces principaux sec- teurs : funéraire, agricole et bancaire. Les choses ont bien changé et mainte- nant le modèle d’affaires s’applique sur l’ensemble des secteurs économi- ques. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, nous sommes l’une des régions championnes dans ce type d’entre- prise sociale. Au total, ce sont 109 coopératives, excluant celles d’habitations et financières, qui se développent sur notre territoire. Quatre approches d’affaires Il existe plusieurs types de coops : la coopérative de travailleurs actionnaires (CTA), la coopérative de travailleurs, la coopérative de produc- teurs (Nutrinor) et la coopérative de solidarité. Dans la région, on retrouve toutes les formes à l’excep- tion de la CTA , alors que la plus populaire est celle de solidarité. Cette dernière est plus souple et elle permet de regrouper dans une même entreprise des consommateurs, des producteurs, des travailleurs et des membres de soutien. Ces carac- téristiques lui permettent de rassem- bler un plus grand nombre d’acteurs dévoués à sa survie et sa pérennité. Les banques plus clémentes D’ailleurs sur le plan de la longévité l’entreprise coopérative excelle. Selon Dominic Deschênes, directeur régional de la Coopérative de déve- loppement régional du Québec (CDRQ), le taux de survie d’une coop après 10 ans est de 44 % contre 20 % pour une société privée. Cela serait dû aux valeurs intrinsèques qui constituent une coopérative. On note l’intelligence collective comme cause de succès à long terme. Mais également, la présence de comités et d’un Conseil d’administration permanent, qui offre une pluralité des voix lorsqu’il vient le temps de trouver des solutions et des idées. Sans compter que lorsque surviennent des périodes plus difficiles, les institutions financières seraient moins promptes à rappeler leurs prêts parce qu’elles seraient davantage clémentes envers les coops. Pour le recrutement et la relève Le format coopératif serait aussi une des solutions pour accéder à de la main-d’œuvre qualifiée. En effet, selon M. Deschênes, actuellement au Québec 40 projets de coopérative d’employeurs seraient en gestation. Ces entreprises sociales se seraient constituées pour fournir un service d’employés spécialisés à d’autres PME ou organisme. À court terme, une petite entreprise pourrait donc bénéficier d’un tel service pour ses besoins en ressources humaines. À long terme, ces organismes pourraient même engager un recru- teur à l’étranger pour ramener des employés chez nous. Par ailleurs, la relève dans la région est un enjeu primordial. Lorsqu’une entreprise n’a pas de repreneur à l’interne pour en assurer sa pérennité, elle doit souvent fermer ses portes. Sur une vingtaine de dos- siers que traite actuellement la CDRQ, huit seraient des projets de relève. Le modèle coopératif pour la reprise de commerce est populaire. Premièrement, elle retire la pression mise sur un individu pour le rachat. Deuxièmement, elle conserve souvent l’équipe en place, donc le savoir-faire et, troisièmement, elle peut éviter la délocalisation et les licenciements. Inf. : cdrq.coop Le modèle coopératif Le modèle coopératif (Photo : Pixabay) ÉCONOMIE SOCIALE par Maxime Hébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Idé a Contrôle inc. 3372, chemin des Chutes La Baie (Québec) G7B 2Z6 Tél. : 418 544-7208 www.Ideacontrole.com | info@Idéacontrole.com Chronique publicitaire Idéa Contrôle offre des solutions et des produits de haute technologie, performants et innovants, pour une transition énergétique intelligente des marchés industriels, municipaux et commerciaux. Nous avons récemment fait la démonstration éloquente de la capacité en matière d’intelligence au service de l’énergie, alors qu’à l’automne 2019, nous avons fait la conception d’un système très complexe et unique au monde. Notre client Scierie Girard a réalisé, dans les derniers mois, la transition énergétique de son procédé de séchage au propane vers une utilisation 100 % électrique. (Voir publireportage d’ Hydro-Québec page 42) Ce projet de conversion permet dorénavant à l’entreprise d’augmenter considérablement l’efficacité énergétique globale de son site de transformation tout en réduisant de beaucoup ses coûts d’opération et permettant ainsi d’éliminer plus de 4500 tonnes de CO 2 annuellement (équivalent aux émissions de 1 500 voitures). Il s’agit là d’un exemple probant de la maîtrise et de l’optimisation énergétique efficace développées par l’équipe d’ Idéa Contrôle , qui est très fière de ce projet qui permet à la Scierie Girard d’offrir un produit encore plus vert et sans compromis sur la qualité et la quantité. Un partenariat efficace Pour Frédéric Potvin, le défi était important à relever, parce qu’il fallait s’assurer impérativement que le projet soit viable économiquement. Un travail colossal à donc dû être réalisé en amont en collaboration avec le fournisseur des équipements et l’équipe d’ Hydro-Québec . Une dizaine d’employés ont été impliqués chez Idéa Contrôle , tout d’abord pour analyser en détail le bilan énergétique du site, de réaliser l’assemblage de tous les détails techniques et pour terminer, effectuer le montage de la meilleure stratégie afin d’optimiser la consommation d’énergie à la Scierie Girard . Une partie des ressources spécialisées d’ Idéa Contrôle a aussi été dédiée à la mise au point et à la fabrication des équipements de gestion de puissance telle que le système SYNAPSE. Ils ont notamment dû modifier les systèmes de serpentins fournis par le fournisseur pour les rendre conformes aux normes nord-américaines. L’équipe baieriveraine a aussi adapté et fabriqué les équipements sophistiqués de contrôle de l’énergie électrique, comme les nombreuses armoires de commutation, ainsi que les disjoncteurs principaux. Finalement, les professionnels d’ Idéa Contrôle ont conçu et programmé les applications en intelligence artificielle de gestion de puissance, qui sont essentielles au succès d’une transition énergétique idéale. La réussite totale de cette conversion énergétique de Scierie Girard permettra à Idéa Contrôle d’offrir cette expertise unique à d’autres entreprises dans la région et à la grandeur Québec. Idéa Contrôle, l’art de la transition énergétique intelligente L’Intelligence énergétique au service de la Scierie Girard de Saguenay! Dans l’ordre habituel, Martin Tremblay, directeur développement des affaires; Dany Dubé, directeur équipementiers et Frederic Potvin président d’Idéa Contrôle

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