Journal Mars 2022

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA R S 2 0 2 2 | Pa g e 9 Les travailleurs et travailleuses de l’aluminium d’Arvida, par l’entremise du Syndicat National des Employés(ées) de l’Aluminium d’Arvida, le SNEAA, viennent de lancer une campagne de sollicitation positive envers Rio Tinto, afin d’obtenir la construction de l’usine de remplacement tant attendue à Arvida. C’est une initiative stratégiquement très importante et qui mérite l’appui unanime de la région. Rappelons que le dossier de cette usine de remplacement à Arvida est en gestation depuis la fin des années 1980, alors qu’une partie de la production de l’aluminerie d’Arvida a été transférée à la nouvelle usine Laterrière. Alcan, s’est alors engagée à ce que la production d’aluminium qui était demeurée à Arvida, soit transférée, à la fin des opérations de l’ancienne usine, dans une nouvelle aluminerie, dite « usine de remplacement », sur le site d’Arvida. Malheureusement, en 2004, Alcan fermait une partie importante de ses installations d’Arvida et déclarait qu’il n’y aurait plus d’usine de remplacement à Arvida… Les travailleurs de l’aluminium d’Arvida ont alors lancé une vigoureuse campagne de communication économique qui a conduit, en décembre 2006, à l’annonce conjointe par Alcan et le Gouvernement du Québec, d’un engagement de 2,2 milliards $ d’investissements, confirmant qu’avant 2015, seraient construites une usine de remplacement de 460 000 tonnes/an à Arvida et la phase 2 de l’aluminerie Alma (150 000 tonnes/an). Rio Tinto a racheté Alcan en 2007 et a réalisé une petite partie de l’engagement conjoint d’Alcan-Gouvernement du Québec en construisant (en grande partie avec des contributions gouvernementales), l’usine AP-60 à Arvida, qui produit 60 000 des 460 000 tonnes/an annoncées en 2006, soit moins de 20 % de l’usine de remplacement prévue. Après plusieurs années de laborieuses tractations, nous avons enfin assisté, en novembre dernier, à la modeste annonce d’un ajout de production de 26 000 tonnes/an à l’usine AP-60 d’Arvida. Comme vous le constatez, il manque toujours 375 000 tonnes/an de production pour obtenir l’usine de remplacement de 460 000 tonnes/an (sans compter les 150 000 tonnes/an de la phase 2 Alma) annoncées en 2006 par Alcan et Québec. Rendez-vous en mai prochain Par contre, lors de l’annonce de novembre dernier, Rio Tinto s’est engagée à revenir, au plus tard en mai 2022, avec d’autres annonces d’investissements majeurs dans la région. Depuis ce temps, le gouvernement du Québec travaille étroitement avec les travailleurs et la compagnie pour concrétiser ces futurs investissements. C’est en ce sens qu’il est donc de la première importance pour l’ensemble de la population et des acteurs socio-économiques régionaux d’appuyer la campagne des travailleurs et travailleuses de l’aluminium afin d’obtenir de Québec et de Rio Tinto la concrétisation tant attendue de l’usine de remplacement d’Arvida et de la phase 2 de l’aluminerie Alma. N’oublions pas que ces investissements, la région les a plus que mérités, elle y a pleinement droit après toutes ces années de patience et d’efforts collectifs ! APPUYONS LA CAMPAGNE DES TRAVAILLEURS DE L’ALUMINIUM D’ARVIDA ! CHRONIQUE ÉCONOMIQUE par Roger Boivin / chroniqueur roger@gpstrategique.com l’usine AP60 de Rio Tinto à Jonquière (Photo : Archives) LA CHRONIQUE d’Antoine Roussel Ambassadeur Ça y est! Le temps des sucres est enfin commencé. Des semaines de dur labeur à l’horizon pour toute l’équipe. Cette période peut sembler courte mais les différentes sphères d’activités que touchent la cabane à sucre rendent la charge de travail très chargée pour la petite équipe que nous sommes. La cabane à sucre c’est avant tout, les brunchs. La joie de pouvoir se retrouver en famille devant un copieux déjeuner typique du temps des sucres. De manger ne serait-ce qu’une fois par année, un traditionnel repas composé de recettes qui se transmettent de génération en génération. Et c’est ce que fait notre équipe en cuisine, elle s’affère année après année à vous servir la meilleure version d’un délicieux brunch de cabane. Avec l’accueil de la clientèle, vient aussi la gestion de notre salle à manger. S’assurer de prendre les réservations, placer les gens et leur fournir le meilleur service possible et ce, à l’intérieur de notre cabane très rustique. Outre la gestion de notre cuisine et de notre salle à manger, il faut bien entendu s’assurer que la production de notre matière première, le sirop d’érable, soit efficace. Même si le système de tubulures, préalablement branché lors de l’entaillage, fait une grande partie du boulot, il faut s’assurer que le tout soit efficace. C’est-à-dire calfeutrer les fuites en forêt, réparer les bris d’équipement causer par les intempéries, bien gérer les coulées et le bouillage. Chaque saison apporte son lot d’anxiété car même si on prend de l’expérience, Dame Nature ne coopère pas toujours. Cette année, on a bien hâte de voir ce que nous réserve l’épais couvert de neige en forêt. Avec la production de notre sirop vient également la fabrication des différents produits dérivés. En effet, la transformation est une tâche qui nécessite beaucoup de précision et de temps, chaque produit ayant ses propres spécificités. En plus de les transformer, il faut s’assurer de continuer à distribuer nos merveilleux marchands ainsi que nos clients qui achètent sur notre boutique en ligne. En plus de toutes ces tâches connexes, nous offrons également la possibilité de se déplacer pour des activités de tire sur la neige. Oui, le temps des sucres est un tourbillon infernal, la charge de travail est colossale mais nous comptons sur une équipe passionnée qui chaque printemps donne le meilleur d’elle-même! À notre fidèle clientèle, nous vous souhaitons un joyeux temps des sucres! La folie de la période des sucres ausucredor.com

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