Journal Novembre 2022

Novembre 2022 | Volume 13 | Numéro 11 | 40 LE MENSUEL ÉCONOMIQUE D’ ICI 4-5 8-9 La Boîte à Pigiste - Donner l’eau à la bouche à toute une région 40-44 À lire en page 13 PFR intègre 140 travailleurs étrangers Confection Imagine veut développer le créneau corporatif Novembre 202 | Volume 13 | Numéro 12 | 40 pages Savar Hangar invente un garage de chantier rétractable pages 2 et 3 Jonquière : 418 542-0363 Chicoutimi : 418 545-4104 Chicoutimi- Nord : 418 693-5151 www.st-hubert.com RÉGAL DES FÊTES nouveau dessert Promotion offerte pour un temps limité dans les rôtisseries participantes. Présentations suggérées. La sélection peut varier d’un restaurant à l’autre. Jusqu’à épuisement des stocks. MD Marque déposée de Groupe St-Hubert Ltée.

Pa g e 2 | NOV EMB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – À quelque mois de débuter la production soutenue de son innovation brevetée d’hangar rétractable, Philip Savard est passé par un parcours du combattant afin de réaliser son rêve. Imaginé initialement en 2014, son produit aura nécessité des centaines de milliers de dollars en investissement et plusieurs prototypes. À l’hiver 2014, M. Savard travaille pour une entreprise forestière à titre de camionneur et il passe l’essentiel de son temps sur des chantiers isolés dans le parc des Laurentides. Lors d’une nuit glaciale à regarder les mécaniciens peiner à la maintenance de l’équipement gelé, le camionneur imagine un hangar chauffé de grande dimension où la machinerie pourrait y être rangée au chaud. Il réfléchit également à une structure rétractable et remorquable afin de la transporter de chantier en chantier. « Lorsque les jours de congé sont arrivés, j’avais retourné l’idée dans ma tête des centaines de fois. Je devais présenter mon projet à du monde. Je suis donc allé dans un magasin d’art pour m’acheter des bâtonnets en bois pour fabriquer une première maquette ! », raconte Philip Savard. L’inventeur présente son concept à son frère Jérémy Savard et son ami de longue date Alain Boily, aujourd’hui tous deux actionnaires de Savar Hangar. « Les deux étaient unanimes, l’idée leur plaisait et nous avons entrepris de bâtir un prototype. » Dur retour à la réalité Le printemps est une période creuse dans l’industrie forestière notamment parce que les chemins forestiers sont impraticables. « C’était la saison idéale pour démarrer la construction du hangar. Nous disposions d’un garage sur le boulevard Saint-Paul à Chicoutimi et nous avons débuté la fabrication à cet endroit. Toutefois, en cours de route, les choses ne se sont pas déroulées comme je les avais imaginés », souligne l’entrepreneur. M. Savard qui pensait construire un prototype avec un budget de 25 000 $ a finalement dû débourser plus de 100 000 $. « Il y avait des dépassements de coûts à tous les niveaux : l’acquisition des roues, de la tôle, des lumières, des outils de soudure, etc. À un certain moment, j’avais franchi le point de non-retour et je devais compléter l’assemblage coûte que coûte. Je me suis solidement endetté et nous nous sommes retrouvés avec un garage rétractable de 14 pieds sur 36 pieds de 11 000 livres et remorquable par camionnette. Toutefois, le produit final était bien loin de celui que j’avais en tête. Plusieurs problèmes au niveau de son système hydraulique permettant l’ouverture et la fermeture le rendaient commercialement non viable. » Un second souffle Un dur coup pour Philip Savard qui devait maintenant rembourser une dette colossale. L’entrepreneur a donc repris la route comme camionneur, mais cette fois, sur de longs courriers. «Pendant quatre années, j’ai fait des transports aux États-Unis afin de me refaire une santé financière. Lors de mes trajets, je rencontrais plusieurs personnes dans le secteur industriel et précautionneusement je parlais parfois de mon idée. Durant cette période de camionnage, je divulguais rarement de l’information sur mon concept, par peur de plagiat. Toutefois, j’ai su en parler aux bonnes personnes puisqu’un entrepreneur m’a convaincu de relancer mon projet, mais de faire le garage plus grand. En effet, il m’a expliqué que j’augmenterais mes chances de dénicher plus d’acheteurs si mon garage mobile avait au moins 25 pieds de large. La raison est simple, les gros camions qui exigent de la maintenance comme les Caterpillar 777 mesurent cette dimension. ». À l’hiver 2019, M. Savard rejoint son frère Jérémy et fonde l’entreprise de déneigement 3 FS à Chicoutimi. La PME rencontre le succès avec une quinzaine d’employés et les entrepreneurs cherchent à diversifier leur activité. Le dossier du hangar rétractable est réouvert. Cette fois, c’est la bonne Cette fois-ci, Philip Savard sait qu’il n’aura pas une deuxième chance et décide de se consacrer à temps plein sur son idée. Jérémy Savard ainsi qu’Alain Boily deviendront actionnaires de Savar Hangar et M.Boily quittera même son emploi chez Rio Tinto pour se consacrer à 100 % sur la nouvelle entreprise. «Nous avons fait les choses différemment et nous avons décidé que nous allions vendre le hangar avant même de le construire ! Pour ce faire, nous avons mandaté les Hydrauliques d’Alma de nous concevoir un système hydraulique viable et nous avons embauché la firme de dessin industriel saguenéenne ISM pour nous faire un plan 3D du hangar selon mes spécifications ainsi qu’une animation 3D du garage qui se plie et déplie. Je suis parti sur la route avec les documents en main pour faire de la représentation et une entreprise forestière de l’Abitibi nous a passé notre première commande ! » Une première vente inscrite dans le carnet de commandes, l’équipe de Savar Hangar réussit à aller chercher du financement auprès de Promotion Saguenay, Investissement Québec et la Société de la vallée de l’aluminium pour fabriquer la première unité. Consécration Du mois de novembre 2021 à février 2022, les trois actionnaires s’activent nuits et jours à l’assemblage du garage. «Finalement après des jours de travail, nous avions notre tout premier hangar rétractable prêt à être livré ! Un monstre d’acier de 40 000 livres. L’équipe était très fière et il ne restait qu’à remorquer la bête sur une distance de 1700 km jusqu’au chantier de notre client qui se trouvait dans le nord de l’Ontario. Le transport s’est passé à merveille et le seul point qui nous effrayait était le moment où nous allons déplier la structure. Il faut dire que toutes les fois qu’on avait testé des ouvertures et des fermetures, il y avait eu des problèmes. Nous étions donc stressés. Arrivé au site de livraison, nous avons procédé à l’ouverture et tout s’est passé sans accros. C’était la première fois que cette étape se déroulait parfaitement, et cela devant nos clients. Toute notre équipe avait les larmes aux yeux », se remémore Philip Savard. L’entrepreneur conclut que c’est à partir de ce moment que le bouche-à-oreille a débuté et que les premiers appels de commandes ont commencé. Le parcours non linéaire d’une invention extraordinaire INNOVATION par Maxime Hébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Le garage est remorquable par un tracteur routier une fois plié. (Photo : Courtoisie)

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I NOV EMB R E 2 0 2 2 | Pa g e 3 SAGUENAY – En instance de brevet pour son garage mobile, rétractable et 100 % automatisé, Savar Hangar est actuellement à la recherche d’un bâtiment pour y aménager ses opérations. L’objectif pour 2023 est de démarrer la production à raison d’une unité tous les deux mois. Philip Savard et son équipe sont prêts à lancer la production à plus grande échelle de leur invention : un garage de chantier aux dimensions de 27 pieds de large par 60 pieds de longueur, dont les éléments innovants, est sa rétractabilité et son déploiement entièrement automatisé par un système hydraulique. Une fois plié, la structure d’acier de 40000 livres peut être remorquée par un tracteur routier et déplacée sur un second chantier. Il aura fallu près de huit ans au projet à voir le jour et des centaines de milliers de dollars d’investissement. «Nous terminons le prototype final du hangar rétractable. Nous l’avons vendu à un client. Les travaux se font dans un entrepôt que nous utilisons habituellement pour ranger les camions de la compagnie de déneigement 3 FS, l’emplacement ne convient donc pas à nos besoins puisque la superficie intérieure est trop petite. C’est pourquoi une partie de l’assemblage se fait à l’extérieur. La prochaine étape est donc de trouver un local pour y déménager nos opérations pour le début de l’année 2023. Le carnet de commandes se remplit et nous estimons que pour répondre à la demande, il faudra trouver un endroit d’au moins 10 000 pi2 et produire une nouvelle unité tous les deux mois », explique Philip Savard, l’un des copropriétaires de Savar Hangar et l’inventeur du garage rétractable. L’homme d’affaires et Alain Boily sont les principaux gestionnaires de la jeune PME. L’équipe est selon l’entrepreneur complète, mais une nouvelle recrue devrait être embauchée au cours de l’année 2023. «Actuellement, nous sommes cinq employés. Je ne m’inquiète pas pour trouver la maind’œuvre. Nous avons un produit unique et nous évoluons dans un domaine stimulant, je suis convaincu que nos offres d’emplois sauront attractifs. » Un contexte favorable M. Savard est sûr que son hangar rétractable trouvera de nombreux preneurs dans les secteurs industriels. Entre autres, à cause de la pénurie de main-d’œuvre. «Lors de mes recherches pour mon plan d’affaires, je me suis entretenu avec de nombreuses entreprises forestières et minières et j’en ai déduit que mon produit arrive au bon moment. On m’a expliqué qu’un garage de toile présentant les mêmes dimensions que mon invention couterait plus de 100 000 $. Ce montant ne comprend pas l’assemblage qui est généralement fait par un entrepreneur général. Or, le milieu de la construction, tout comme le reste des secteurs économiques, est pris avec d’importantes problématiques de main-d’œuvre. Résultat, les délais pour l’assemblage des hangars sont interminables et les prix ont doublé. Les entreprises doivent donc débourser facilement plus de 300 000 $ pour ce type de produit qui n’est pas mobile. Notre solution, quant à elle, sera commercialisée aux alentours du demi-million de dollars et pourra être démontée et remontée autant de fois que voulu et sans frais supplémentaire. Accessibilité Pour le concepteur, la principale caractéristique que devait posséder le hangar rétractable était la simplicité. “Nous l’avons conçu afin que son utilisation soit le plus simple possible. Dans sa version finale, l’opérateur n’a qu’à appuyer sur un bouton pour que les vérins hydrauliques s’activent et déplient la structure en moins de 20 minutes. De plus, nous avons intégré dans le hangar le chauffage au diesel de 400 000 BTU et le système électrique. C’est ce qu’on pourrait appeler un ‘plug and play’”, conclut Philip Savard. Savar Hangar passe à l’étape de la mise en marché NOUVELLE ENTREPRISE par Maxime Hébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com BV à la Une : Jérémy Savard, Alain Boily et Philip Savard, les copropriétaires de Savar Hangar. (Photo : Courtoisie) é è é O Une vue de l’int rieur du deuxi me prototype install dans le nord de l’ ntario. (Photo : Courtoisie) (Photo : Courtoisie) Me r c e d e s - Be n z S a g u e n a y, 1 8 6 8 , b o u l e v a r d S a i n t - P a u l , Ch i c o u t i m i , 4 1 8 6 9 8 - 1 0 0 0 , www. me r c e d e s - b e n z - s a g u e n a y. c a Chris an Tremblay Représentant Sprinter 418 5913333 Chris an.tremblay@saguenaymb.com Le Sprinter 2023 Propulsé par les nouveautés et la performance Nouveaux moteurs 4 cylindres Nouvelle trac on intégrale Nouveau rouage d’entrainement L’applica on Mercedes Me Connect* Nouvelle caméra de recul *Offert en op on 1934, RUE DAViS, SUiTE 103, JONQUiÈRE (QUÉBEC) G7S 3B6 TÉL. : 418 548-6446 | GCFiLiON.COM AVEZ-VOUS iNSPECTÉ VOTRE HARNAiS? NOUS POUVONS VOUS AiDER

Pa g e 4 | NOV EMB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Charl-Pol s’est tournée vers l’embauche de travailleurs étrangers il y a 10 ans. L’entreprise baieriveraine connaît un beau succès avec cette stratégie, alors qu’elle affiche un taux de rétention de 94 % pour ces employés. Aujourd’hui, la PME emploie une cinquantaine de travailleurs d’origine étrangère dans son équipe de 400 salariés répartis entre quatre usines (La Baie, Portneuf, Baie-Comeau et Sept-Îles). D’autres sont attendus dès novembre en provenance des Philippines, suivis par un autre groupe originaire des Îles Maurice en 2023. « Nous avons des travailleurs étrangers qui sont avec nous depuis 10 ans. Certains ont obtenu leur citoyenneté canadienne ou leur résidence permanente. D’autres sont devenus superviseurs ou chefs d’équipe au sein de notre entreprise. Et l’un d’eux va avoir son premier enfant né au Québec sous peu, après avoir fait venir sa famille. Nous avons de belles histoires tant organisationnelles qu’individuelles », souligne Gabriel Tremblay, ingénieur et directeur du développement des affaires chez Charl-Pol. Ce dernier se dit très fier des succès obtenus par son entreprise en matière de recrutement international. « Il faut savoir que même si l’employé arrive ici avec un contrat de travail fermé pour trois ans, il pourrait le faire transférer à une autre entreprise. Il pourrait faire des démarches avec un autre employeur et malgré cette réalitélà, notre taux de rétention est très élevé », indique M. Tremblay. Expérience positive Au-delà de ces réalisations, l’expérience de recrutement à l’étranger s’est révélée très positive pour CharlPol. « Il y a le bénéfice évident de pouvoir pallier la pénurie de maind’œuvre. Toutefois, pour nous, les impacts vont beaucoup plus loin. Nous avons intégré des travailleurs ayant des cultures différentes. Quand c’est bien encadré, l’interaction et l’ouverture d’esprit que nos employés développent grâce à cette diversité, ça augmente leur performance », affirme le directeur du développement des affaires. Selon lui, la cohésion de l’équipe est aussi renforcée. L’adaptation nécessaire aux nouveaux arrivants rend les salariés déjà en place plus compréhensifs et favorise le travail d’équipe. « Ça force à ouvrir les horizons et à essayer de comprendre l’autre. Ça oblige à écouter son avis et à tenter de saisir son point de vue. Ça donne Travailleurs étrangers Une histoire de succès chez Charl-Pol Plusieurs travailleurs lors d’un méchoui organisé par Charl-Pol pour ses employés de Saguenay et leurs familles. (Photo : Courtoisie) RESSOURCES HUMAINES par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com SIÈGE SOCIAL 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay, Québec G7S 3B6 BUREAU D'ALMA 520-15, Sacré-Coeur Ouest Alma, Québec G8B 1L9 Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com PRÉSIDENT - ÉDITEUR Maxime Tremblay mtremblay@informeaffaires.com Cell. : 418 944-8892 VENTES ET MARKETING Dominique Bérubé REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE dberube@informeaffaires.com Cell. : 418 815-7000 France Cloutier REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE fcloutier@informeaffaires.com Cell. : 581 668-3147 RÉDACTION Karine Boivin Forcier JOURNALISTE kbforcier@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 418 540-3716 Maxime Hébert-Levesque JOURNALISTE mhlevesque@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 450 341-1426 Édité par le Groupe Informe Affaires 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque et Archives nationales Québec DISTRIBUTION Postes Canada et Transcol Le mensuel économique Informe Affaires est distribué dans les entreprises de Saguenay, dans les quatre MRC de la région et dans le secteur de Chibougamau-Chapais. Les propos tenus dans ces textes d’opinions n’engagent que leurs auteurs. Les auteurs des articles ont l’entière responsabilité de leurs textes. La reproduction des articles est interdite sans l’autorisation des auteurs.

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I NOV EMB R E 2 0 2 2 | Pa g e 5 lieu à une belle créativité et à la mise en œuvre de solutions originales. » L’expertise et le bagage de connaissances apportés par les employés étrangers constituent aussi un aspect intéressant pour la PME. Ils proposent par exemple des façons de faire différentes dans les usines, des techniques nouvelles, etc. Le secret Le secret des réussites vécues par l’équipe de Charl-Pol dans l’intégration d’employés issus du recrutement international, c’est la préparation et la planification. « La main-d’œuvre étrangère, ce n’est pas la solution pour un gros contrat que tu viens d’obtenir. Il faut prévoir les opportunités d’affaires futures et les besoins de ressources humaines (RH) à venir. On doit faire un plan de développement des affaires et un concernant les RH et les aligner ensemble », explique Gabriel Tremblay. Une fois cette planification effectuée, il importe de bien cibler les pays où l’on va aller réaliser le recrutement. « Il faut faire des recherches pour s’assurer que la culture est compatible avec la nôtre. […] La barrière de langue est plus facile à traverser que celle culturelle pour l’intégration », estime M. Tremblay. Il précise que des superviseurs et des responsables des ressources humaines se déplacent afin de faire les entrevues en personnes. « Ça nous permet de savoir si les candidats cadrent bien avec la culture d’entreprise. Ça se ressent plus facilement en se voyageant pour les rencontrer. […] C’est important de s’impliquer activement dans le processus de sélection. » Accueil et intégration Une fois les candidats sélectionnés, l’équipe de Charl-Pol s’assure de leur fournir le plus d’informations possible en vue de leur arrivée. L’entreprise communique ainsi beaucoup de détails sur la région où ils vont s’installer, le climat, l’environnement dans lequel ils vont évoluer, etc. « On prépare aussi nos employés à l’interne pour qu’ils leur réservent un accueil organisé, chaleureux et amical. » La PME trouve un logement pour ses nouveaux arrivants et les reçoit avec l’appui d’un traducteur s’ils ne parlent pas français. Des cours de francisation sont offerts au sein de l’organisation. Cette dernière met en place un programme de jumelage entre les travailleurs étrangers et québécois, afin de faciliter l’intégration. Des activités sont prévues. Les travailleurs étrangers ont aussi les mêmes avantages que les employés déjà présents et sont couverts par la convention collective. « Nous les assistons dans les démarches d’immigration lorsqu’ils désirent que leur famille les rejoigne. Nous les aidons à dénicher un emploi pour leur conjointe. Par exemple, on a engagé dans notre usine de Portneuf la femme d’un de nos employés afin de s’occuper de l’accueil et de l’intégration des travailleurs étrangers », précise Gabriel Tremblay. Charl-Pol a ainsi trouvé sa formule gagnante. « Aujourd’hui, ça fait partie de nous. Sans eux, nous n’aurions pas pu passer à travers les défis que nous avons eus au cours des dernières années », conclut M. Tremblay. Pour son équipe de Portneuf, Charl-Pol a organisé une sortie à la cabane à sucre au printemps dernier. (Photo : Courtoisie) Visitez zonetalbot.com sous l’onglet CHÈQUE-CADEAU 12 km de découvertes OFFREZ LA VARIÉTÉ EN CADEAU! LE CHOIX PARMI 200 COMMERCES DU BOUL. TALBOT Pour tous vos besoins en sécurité contactez notre représentant industriel Mario Boivin Courriel : mario.boivin@vlcr.ca Cell. : 418 591-3848 Bur. : 418 543-2735 9 SUCCURSALES pour mieux vous servir au Saguenay–Lac-Saint-Jean BOUTIQUE EN LIGNE : WWW.VLCR.CA

Pa g e 6 | NOV EMB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Produits Forestiers Résolu (PFR) a recruté quelque 275 travailleurs à l’international pour ses différentes installations du Québec et de l’Ontario, dont une centaine s’implanteront au Saguenay–Lac-Saint-Jean d’ici la fin de 2023. Afin d’assurer leur intégration à long terme, l’entreprise mise sur une démarche structurée et la concertation avec la communauté. Dix-neuf de ces nouveaux arrivants sont déjà établis dans la région et 32 autres devraient s’ajouter d’ici la fin de l’année. PFR prévoit en recevoir 56 en 2023. « Ce qu’on vise, c’est de recruter des employés à l’international qui vont s’intégrer et demeurer dans nos communautés et dans nos activités à long terme. Comme compagnie, c’est dans cet esprit-là qu’on travaille », indique Janic Gaudreault, directeur acquisition de talents pour les opérations du Québec chez PFR. Afin d’assurer un accueil et une intégration structurés dans ses différents sites d’opérations, l’entreprise a choisi de collaborer avec la firme Mosaïca, spécialisée en la matière. « Nous sommes multisites et c’est un défi. Le fait de travailler avec Mosaïca nous permet d’avoir des standards. Nous avons ainsi créé une structure élaborée et détaillée pour chaque étape. Il y a un tronc commun, mais le système est adaptable en fonction de nos usines. Il y a des actions qu’une installation va mettre à l’intérieur d’une étape et qu’un autre site ne choisira pas parce que ça ne correspond pas à sa réalité », souligne M. Gaudreault. Ce dernier a voulu s’assurer également que la démarche qu’il implantait pour l’accueil et l’intégration des travailleurs issus du recrutement international serait pérenne. « Ça ne repose pas sur une seule et unique personne. Si, demain, je m’en vais ou qu’un gestionnaire change, le programme demeure en place. Ça a été réfléchi ensemble par des gens avec des visions différentes. Ce n’est pas un one man show. C’est ce qui fait sa force », affirme le directeur. Réflexion en amont Le travail effectué avec Mosaïca a permis à PFR de réfléchir à toute la démarche en amont. L’avantage de l’approche de la firme saguenéenne, c’est qu’elle ne propose pas un plan strict, mais plutôt un cadre flexible et structuré en collaboration avec l’entreprise. « C’est développé en fonction de ce que toi tu souhaites comme organisation. Ce n’est pas un programme qui te dicte quoi faire. Les actions que nous déterminons pour chaque étape, ce que nous intégrons dans la structure correspond à la réalité, aux valeurs et à la vision de notre compagnie L’équipe de Mosaïca offre un support pour réfléchir à ce que tu veux comme entreprise, mais ce que tu mets dans le plan t’appartient. » Essentielle communauté Pour PFR, l’implication de la communauté est essentielle pour une démarche de recrutement international réussie. « C’est le centre de l’accueil et de l’intégration. Les travailleurs sont huit heures à l’usine, mais 16 heures en dehors. Ça prend une intégration professionnelle, mais aussi une culturelle et sociale. On ne peut pas se concentrer juste sur un volet et négliger l’autre si on veut qu’ils fassent le choix de rester. », estime Janic Gaudreault. PFR œuvre donc en collaboration avec les maires et mairesses des différentes communautés où elle possède des installations, de même qu’avec les organismes d’accueil et d’intégration. « Je trouve ça vraiment intéressant d’avoir des liens réguliers avec les élus. Ils nous appellent pour nous mentionner qu’ils ont besoin de bénévoles, qu’ils ont rencontré un de nos employés, etc. Par exemple, on a un travailleur qui s’est acheté une voiture et il avait des questions par rapport aux papiers à remplir. Il s’est tourné vers la mairesse, qui l’a accompagné dans ses démarches. L’important, ce n’est pas qui il va aller voir, mais qu’il ait des ressources. Il y a une sorte de filet social qui se crée. » Celui-ci constate que la concertation s’installe aussi entre les élus des différentes communautés, qui partagent leurs idées, leurs bons coups. « Ça établit une dynamique où l’ensemble des intervenants travaillent dans la même réflexion et dans la même direction. Nous avons un but commun », conclut M. Gaudreault. Recrutement international PFR vise une intégration à long terme Des nouveaux arrivants sont déjà bien intégrés dans une des usines de PFR. (Photo : Courtoisie) RESSOURCES HUMAINES par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com PFR souhaite que ses employés recrutés à l’international demeurent au sein de son équipe à long terme. (Photo : Courtoisie) P o u r i n f o r ma t i o n www . v i r i d em . c a I 8 1 9 8 0 4 - 6 8 8 6 , p o s t e 1 2 5 AUTOMATISEZ jusqu’à 80% vos processus administratifs « Un produit québécois, flexible et facile d’utilisation. Viridems’occupe de nos payables. Un indispensable pour les entreprises! » Audrey Coulombe, directrice générale de Produits Boréal. Participez à notre conférence gratuite dans votre région du Saguenay- Lac-Saint-Jean 30 novembre et le 1er décembre

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I NOV EMB R E 2 0 2 2 | Pa g e 7 12:00 PM - 17:00 PM - 1er décembre 2022 Hotel Delta Jonquière, salle Chomina Martin Lépine, B.A.A. Président - Mosaïca Mahdi Gueblaoui Consultant - Mosaïca Mathieu Ouimette-Brochu, CRHA Directeur général - Mosaïca leaders inclusifs L e s 5 c l é s d u s u c c è s d e s V e n e z à n o t r e r e n c o n t r e a f i n d ' a d a p t e r v o s p r o c e s s u s d ' a c c u e i l e t d ' i n t é g r a t i o n d e l a m a i n - d ' œ u v r e é t r a n g è r e . Dîner inclus Formation suivie d'un 5 à 7 réseautage 175$+tx /personne E n g a g e r d e s emp l o y é s é t r a n g e r s , c ' e s t b i e n , ma i s s a v o i r l e s a c c omp a g n e r , c ' e s t m i e u x ! P L A C E S L I M I T É E S ! P O U R A C H E T E R V O T R E B I L L E T : WWW . I N F O R M E A F F A I R E S . C O M A c t i v i t é p r é s e n t é e p a r

Pa g e 8 | NOV EMB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAINT-NAZAIRE – L’entreprise de création marketing La Boîte à Pigistes n’a ni pages Facebook, Instagram et elle n’investit pas le moindre centime en publicité. Pourtant, les Bleuets sont exposés à ses réalisations dès qu’ils franchissent les portes d’une épicerie. Plusieurs producteurs, transformateurs et distributeurs importants de l’industrie agroalimentaire au Saguenay– Lac-Saint-Jean, au Québec et même en Europe doivent à la Boite à Pigistes leur image de marque et leur concept expérientiel en boutique. Sans le savoir, le consommateur moyen est régulièrement exposé au travail de cette PME hors du commun. Afin de répondre à la demande, l’entreprise de création n’emploie aucun employé, ne dispose d’aucune tour à bureaux et ne fait aucune promotion de ses services. «L’agilité, voilà le secret, explique Janick Brassard seul salarié de la Boite à Pigistes. J’ai débuté ma carrière dans l’industrie du marketing, il y a près de 20 ans. À l’époque, j’étais basé à Québec et j’ai fait mes premières armes pour le compte d’un important promoteur immobilier qui avait pour projet de revitaliser le quartier Saint-Roch de la CapitaleNationale. L’une de mes tâches a été d’habiller une rue sur deux kilomètres de long de façon qu’elle soit attrayante pour des investisseurs. À l’époque, mon employeur désirait attirer des entreprises comme Hugo Boss à ouvrir boutique dans le quartier. Je me suis donc fait la main sur la création de plusieurs concepts de magasins, restaurants et autres commerces. Cela a été très formateur et cela a fonctionné puisqu’aujourd’hui Saint-Roch n’est plus le quartier ouvrier d’autrefois. Ce portfolio en main, j’ai été recruté par des agences de marketing à Québec où j’y aie passé quatre ans. Toutefois, le monde culinaire me manquait et la vie en région également. Il y a dix ans, j’ai laissé Québec derrière moi et je suis revenu à Saint-Nazaire avec des idées plein la tête et la ferme intention de travailler à mon compte. Je voulais ma liberté. » La boîte à pigistes Donner l’eau à la bouche à toute une région MARKETING parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Janick Brassard dans son atelier entouré de quelques-unes de ses réalisations. (Photo : Courtoisie) oche es pour vous ou un pr communautair frir des services Une main tendue vers vous pour cueillir et aussi of • opique exponentiel Un engagement philanthr • 000 personnes on 65 er la vie d’envir Amélior • personne sur 4 Aider 1 • organismes ès de 100 Soutenir pr • champs d’action e don a de l’impact dans 4 Savoir que votr • égionales eprises r entr 300 osité de plus de e partie d’une grande chaîne de génér Fair • % etour annuel moyen est de 82 et que le taux de r D’avoir l’assurance que la gestion des dons est faite avec rigueur • ICI edistribué ICI est r Savoir que l’argent amassé • : c’est Lac-Saint-Jean Saguenay— Centraide ce que donner à Par DE BONNES RAISONS DE DONNER Un constat se précise, le visage de la pauvreté et de la vulnérabilité se transforme dans notre région En plus des effets de la crise sanitaire, voilà que l’inflation vient augmenter les besoins des gens en situation de vulnérabilité du Saguenay—LacSaint-Jean. Avec l’augmentation des taux hypothécaires, du coût du panier d’épicerie et du prix de l’essence, de plus en plus de personnes doivent se tourner vers les organismes communautaires afin de trouver des solutions pour améliorer leur condition de vie et réduire l’anxiété générée par ce vent de bouleversement économiqu notre région est affec notre communauté, l front afin de venir en Les entreprises 303 ENTREPRISES ON JEAN EN 2021, ÊTES-V Grâce à un réseau de b la région, Centraide a prises grâce, entre aut des gens et organisme ICI, au Saguenay—Lac-Saint-Jean V À GO, ON CENTRAIDE! ous désirez faire u pour développer Rendez-vous sur le Adj.Adm@centraide e que nous vivons. Le quotidien de milliers de gens de LAC-SAINT SAGUENA té par différents enjeux, mais, heureusement pour es organismes communautaires régionaux sont au aide aux personnes dans le besoin. régionales mobilisées T SOUTENU CENTRAIDE Y— - OUS DE CE NOMBRE? énévoles provenant de tous les secteurs d’activités de su mobiliser et toucher le cœur de plus de 300 entreres, à sa connaissance du milieu et des besoins réels s qui nous entourent. 1023792 n don à Centraide ou vous aimeriez en savoir plus une campagne dans votre milieu de travail ? centraidesaglac.ca ou écrivez-nous à l’adresse slsj.ca.

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I NOV EMB R E 2 0 2 2 | Pa g e 9 100 % agroalimentaire À son retour au Lac-Saint-Jean, l’entrepreneur découvre un paysage agroalimentaire changeant. Des initiatives propulsées, entre autres, par la Table agroalimentaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean, démocratisaient l’accès aux produits locaux. «À l’université, je m’étais spécialisé dans la photographie culinaire. C’est un domaine très particulier. Les gens ne réalisent pas à quel point il y a du travail derrière la photo d’un hamburger. On peut passer de nombreuses heures à maquiller une assiette, à placer des grains de riz à la pince à cils et à ajuster l’éclairage. Souvent, le truc qu’on prend en photo n’est plus comestible tant il a été modifié pour le rendre appétissant. L’industrie alimentaire est l’industrie de l’impulsivité. Le consommateur qui rentre en épicerie a faim et il va choisir un produit qui va lui donner l’eau à la bouche. Lorsqu’on travaille sur une image de marque pour un chocolatier, une bleuetière, un producteur d’agneau ou autres, il faut garder ça en tête […] En revenant au Lac-SaintJean, j’ai réalisé le visuel et l’identité marketing de la Zone Boréale. Un contrat qui m’a permis de me faire un nom dans l’écosystème agroalimentaire de la région. Depuis, je me dévoue exclusivement à ce secteur économique », explique l’entrepreneur créatif qui ajoute que ses clients privilégiés demeurent les PME. « J’adore travailler avec des producteurs de petites envergures. Ils me laissent carte blanche et j’arrive toujours à les déstabiliser en proposant quelque chose de différent. Nous les accompagnons de A à Z et pas juste au niveau de la commercialisation. Nous travaillons étroitement avec la Société du réseau Économusée pour développer des concepts de parcours et de marketing expérientiel. Il est valorisant de prendre part activement au développement de notre secteur agroalimentaire. » Une entreprise sans employé Installé dans une extension de sa résidence principale, Janick Brassard est un créatif solitaire. Selon l’entrepreneur, le télétravail est synonyme de liberté. « Je n’ai pas d’employé, tout le monde est à forfait. Je monte des équipes sur mesure selon les spécificités du mandat que j’obtiens. Ce n’est pas de la sous-traitance puisque je garde toujours la fonction de directeur artistique sur chaque projet. J’orchestre le tout à partir de chez moi via des applications Internet. Il y a plusieurs clients avec qui j’ai réalisé l’ensemble de leurs gammes de produits et avec qui j’ai travaillé durant des années et que je n’ai jamais rencontrés dans la vraie vie. Pas de local commercial à louer, pas d’employé, signifie également, pas de gestion de ressources humaines et pas de frontière concernant la clientèle et la main-d’œuvre. Je m’évite ainsi tout ce que j’aime moins du métier d’entrepreneur […] Au fil du temps, je me suis monté une banque de pigistes auxquels je reconnais de grandes compétences et qualités. Des spécialistes de toutes sortes : dessinateurs, photographes, cinéastes, designer, programmeur informatique, stylistes, etc. Parmi ceux-ci, il y a du monde de la région, mais de partout également. » M. Brassard précise qu’être indépendant lui permet d’obtenir de l’ouvrage de clients qui offrent les mêmes services que lui. «On ne me considère pas comme une firme concurrente. Des agences m’engagent en sous-traitance pour des demandes précises de leur client agroalimentaire. » Bouche-à-oreille N’essayez pas de trouver le site Internet de La Boite à Pigistes, car il n’existe pas et le directeur artistique ne voit pas le jour où cela changera. « Je suis débordé et répondre à l’affirmative tous les contrats qu’on me propose signifierait embaucher du personnel et devenir un patron, ce que je ne veux pas. Je préfère travailler avec moins de clients, mais développer une relation sur le long terme avec eux. En agroalimentaire, le marketing c’est récurrentiel. C’està-dire qu’une fois l’image de marque livrée, l’entreprise va pouvoir s’en servir pendant quelques années, mais pas éternellement. Inévitablement, il faudra rafraichir les graphiques, les messages et l’apparence du produit. Bref, faire évoluer la marque dans le temps. Pour ces raisons, le bouche-àoreille est ma stratégie de communication la plus efficace et, le plus beau, elle ne me coûte rien ! » Il n’y pas que les clients qui vantent le travail de La Boite à Pigistes, l’industrie souligne également le talent du Jeannois. D’ailleurs, les jurys de l’édition 2019 des Prix GAÏA, qui vise à récompenser l’originalité des acteurs de l’industrie alimentaire pour leurs efforts en termes de design graphique et de conditionnement d’emballage dans la mise en marché de leurs produits, ont décerné quatre prix à La Boite à Pigistes pour son travail avec La Chocolaterie des Pères Trappistes et l’ont nommé permi les grands gagnants. 1936, RUE DAVIS, JONQUIÈRE, G7S 3B6 Z O N E RH Par Marjorie Blackburn, MBA, CRHA, consultante RH chez Groupe L'adjointe (418) 693-0551 INFO@GROUPELADJOINTE.COM Ton corps s’agite, ta mâchoire se crispe. Tu as envie de lui en parler, les mots bouillent à l’intérieur de toi. « TAIS-TOI » : ta petite voix a pris le dessus. Bredouille, l’âme tracassée, tu repars dans ton bureau en silence. Tu as remarqué un changement dans son comportement : elle semble perturbée, constamment sur le qui-vive. Elle dissimule les appels, les textos incessants et les visites impromptues au bureau de celui qui partage sa vie et se faufile pour éviter toute sortie entre collègues. Ta petite voix te murmure que quelque chose ne tourne pas rond. Tu cherches des réponses : et si je m’inventais un scénario, vestige de ma dernière fin de semaine Netflix and chill? Et si j’accusais à tort? Devrais-je me mêler de mes affaires? Après tout, sa vie personnelle ne m’appartient pas… Que tes doutes soient fondés ou pas, je t’annonce que tu as une responsabilité envers elle, en tant qu’humain certes, mais en tant que collègue également. Dorénavant, autant les employeurs que les employés ont des obligations pour identifier et faire cesser la violence. Elle est insidieuse, il ne faut donc pas croire à tort qu’elle se limite à la vie personnelle de la personne : elle constitue un risque dans les milieux de travail. Parle. Pour elle, pour toi, pour tous. Dépose, dans ce grand vide qu’est le silence, quelques p’tits bouts d’humanité : « Je suis là, je te crois, je t’écoute, je ne ferai rien sans ton accord, tu n’es pas seule… ». Hé oui, les employeurs ont maintenant la responsabilité de protéger tout employé sur son lieu de travail qui est exposé, non seulement au harcèlement psychologique et/ou sexuel, mais également à une situation de violence physique ou psychologique, dont la violence conjugale, familiale ou sexuelle. Les employés ont également un rôle à jouer dans l’identification et l’élimination des risques liés à ces situations. La clé du succès? La communication. Gardez une ouverture à la communication avec vos employés, soyez à l’écoute et montrez-leur que vous êtes là pour eux. Rencontrez votre équipe et énoncez clairement votre engagement à offrir un environnement de travail sain pour tous. Aide et ressources spécialisées (site web CNESST) : https://www.cnesst.gouv.qc.ca/fr/prevention-securite/identifier-corriger-risques/listeinformations-prevention/aides-ressources-specialisees-en-violence TAIS-TOI! En tant qu’employeur, vous devez prendre les mesures nécessaires pour assurer la santé, la sécurité et l’intégrité physique de vos travailleurs. Rappelez-vous que vous avez une obligation de moyens et non de résultats. C’est maintenant chose connue, les employeurs doivent obligatoirement se doter d’une politique de prévention du harcèlement depuis janvier 2019. Mais saviez-vous que depuis avril 2022, une nouvelle disposition de la loi sur la santé et sécurité au travail est en place et a un impact significatif sur vos obligations en tant qu’employeur ou employé? Cela dit, la loi ne vous demande PAS d’assumer le rôle d’intervenants! VOTRE RÔLE LÀ-DEDANS? Par Rébecca-Maude Tremblay, Conseillère RH et SST

Pa g e 1 0 | NOV EMB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I Cet hiver, Dolbeau-Mistassini invite ses citoyens et les visiteurs à vivre le meilleur de la saison hivernale à Vauvert-sur-le-lacSaint-Jean ! Réputé pour son cadre enchanteur sur les rives du majestueux lac SaintJean, Vauvert-sur-le-lac-Saint-Jean possède un grand potentiel de développement touristique. Depuis quelques années, Tourisme DolbeauMistassini, qui gère le secteur pour la Ville de Dolbeau-Mistassini, s’affaire à améliorer le site pour en faire une destination par excellence où la neige abondante et l’immensité du lac gelé sont mises en valeur. Un immense terrain de jeu Durant la saison froide, les familles ainsi que les adeptes de plein air sont invités à venir profiter des sentiers de ski de fond et de raquette. Étant l’un des points de départ des sentiers de ski de fond et de raquette du secteur Racine-Vauvert du Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean, le site offrira, pour une deuxième année, la location de raquettes et de trottinettes des neiges. «Ces améliorations s’inscrivent dans une série d’initiatives pour assurer la croissance du tourisme hivernal et créer un pôle d’animation dans ce secteur. Les activités se veulent accessibles et de l’animation sera assurée ponctuellement au cours de la saison », mentionne Guylaine Perron, coordonnatrice au développement touristique pour Tourisme Dolbeau-Mistassini. Vauvert-sur-le-lac-Saint-Jean sera d’ailleurs le point de départ de l’épreuve reine des Courses Cryo, soit la Traversée en course à pied des 37 km séparant Vauvert-sur-le-lacSaint-Jean de Roberval, à la noirceur et dans un climat hivernal ! Un arrêt incontournable Chaque hiver, Vauvert-sur-le-lacSaint-Jean se transforme en halte repos pour les motoneigistes qui viennent se restaurer au relais de motoneige ou séjourner dans l’un des chalets entièrement équipés. Le site est accessible directement par les sentiers locaux de motoneige. D’ailleurs, Dolbeau-Mistassini, en collaboration avec les municipalités de Saint-Eugène-D’Argentenay, SaintStanislas et Notre-Dame-de-Lorette, offre à la clientèle motoneigiste un accès direct à La Passerelle du 49e. Ce circuit d’exception, d’une longueur de 236 km, est ponctué de passerelles qui traversent les grandes rivières qui alimentent le nord du lac Saint-Jean. Le lien est accessible à partir des Halles du Bleuet. Dolbeau-Mistassini mise sur le secteur Vauvert Vauvert-sur-le-lac-Saint-Jean offre toute l’année la réservation de chalets entièrement équipés. (Photo : Tourisme Dolbeau-Mistassini) Saison hivernale PUBLIREPORTAGE

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I NOV EMB R E 2 0 2 2 | Pa g e 1 1 Alors que la saison froide est à nos portes, Tourisme DolbeauMistassini ouvre déjà les réservations 2023 pour les deux campings gérés par l’organisation, soit le Camping des Chutes et le Camping Vauvert-sur-le-lac-Saint-Jean. «En lançant les réservations dès le 1er novembre, Tourisme DolbeauMistassini vise à répondre à la demande de la clientèle qui planifie ses vacances estivales de plus en plus tôt », explique Guylaine Perron, coordonnatrice au développement touristique pour Tourisme DolbeauMistassini. Camping des Chutes : La nature en plein cœur de la Ville Parfois méconnu, le Camping des Chutes jouit d’une position géographique hors du commun, à la fois en pleine nature, au pied des chutes de la rivière Mistassibi, mais aussi en plein cœur de la ville et à proximité de ses services. Les visiteurs y sont invités à découvrir des chutes magnifiques qui témoignent de l’histoire de l’arrivée des Pères trappistes et de la fondation de Dolbeau-Mistassini. Son accès direct à la Véloroute des Bleuets en fait aussi un arrêt de choix pour les adeptes de vélo-camping. De plus, depuis l’été 2022, un nouveau type d’hébergement a fait son apparition au Camping des Chutes : les Coolbox. Ces fameuses mini- maisons autonomes, entièrement équipées, constituent l’arrêt douillet idéal pour les vacances. «L’ajout des Coolbox permet de diversifier l’offre en hébergement sur le territoire, particulièrement en termes d’hébergement atypique, de plus en plus en demande partout dans la région», ajoute Guylaine Perron. Découvrez ce camping dès maintenant : campingdeschutes.com Vauvert-sur-le-lac-Saint-Jean : Sur les rives du Lac Avec ses kilomètres de plages de sable fin longeant le lac Saint-Jean, Vauvert-sur-le-lac-Saint-Jean est une destination idéale pour les visiteurs, particulièrement la clientèle touristique familiale. Le camping 4 étoiles, aménagé sur une petite colline dominant les rives du lac Saint-Jean, propose des installations et des services pour tous les types de campeurs. Des chalets entièrement équipés sont aussi disponibles à l’année. Sur le site, il est possible de profiter de la plage gratuitement, des sentiers de randonnée pédestre et de vélo de montagne ainsi que de nombreuses activités. Faites vite, les disponibilités s’envolent vite : vauvertsurlelacsaintjean.com Dolbeau-Mistassini lance les réservations Depuis l’été 2022, des Coolbox ont fait leur apparition du Camping des Chutes. (Photo : Tourisme Dolbeau-Mistassini) Campings PUBLIREPORTAGE MODE & RESTAURANT DOLBEAU-MISTASSINI NOUVEAUTÉS À SURVEILLER

Pa g e 1 2 | NOV EMB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I Votre destination rencontres! • Nouveau chef, Dany Gosselin • Nouvelle équipe • Nouveau menu 112, Avenue de l’Église, Dolbeau-Mistassini Téléphone : 418 276-5666 SUITE 117 resto - bar pour la réussite de vos festivités! Des incontournables IGA Mellon • Tél. : 418 548-7557 – IGA extra St-Hubert • Tél. : 418 547-1170 • traiteur.iga.net Parce qu’il vous simplifie la vie en vous offrant un service adapté, le Traiteur IGA est la meilleure option répondant à tous vos dîners d’affaires et événements corporatifs! 418 547-2014 D imens i onCo i f f ure .Com Votre destination Beauté! Son i a Pedneau l t e t son équ i pe vous reço i vent ma i nt enant au 2306, rue St -Huber t , Jonqu i è re .

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I NOV EMB R E 2 0 2 2 | Pa g e 1 3 dans l novat g Touris ré én une a t avec a région rice pp atif, me ér roche ourné tion t tina ne des U tique ouris Innovation t enaria En part ’avenir vers l e tion régionale Implica

Pa g e 1 4 | NOV EMB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Trois nouveaux employés, un nouvel espace de travail à Saint-Félicien ainsi qu’une volonté accrue de tisser des liens avec les communautés autochtones de la région. Les gestionnaires de Tourisme Saguenay–Lac-SaintJean (SLSJ) sont prêts pour 2023. Les associations touristiques régionales ou ATR, comme Tourisme SLSJ, sont présentes dans toutes les régions du Québec. Bien qu’elles répondent du ministère du Tourisme, ces organismes demeurent automnes au niveau de la gestion et du développement de leur territoire. D’ailleurs, l’une des sources de revenus des ATR provient du coût d’adhésion de leurs membres, Tourisme SLSJ en compte 496. «Nous avons le mandat d’accompagner les entreprises et organismes touristiques dans leur développement et pour ce faire, nous offrons une variété de services. Les trois grands secteurs dans lesquelles nous intervenons auprès de nos membres sont : la promotion et la mise en marché, l’accueil, l’information et la signalisation touristique ainsi que le développement et la structuration de l’offre. Tous les ans, nous offrons des programmes comme Oriance et ACœur pour accompagner et former les gestionnaires et entrepreneurs touristiques de la région », explique la directrice générale, Julie Dubord. Cette année, l’équipe de Tourisme SLSJ s’agrandit dans le souci d’offrir un bouquet de services encore plus étoffé. « Nous intégrons à l’organisme trois nouvelles ressources qui viennent consolider notre équipe et qui seront dédiées à de nouveaux programmes et projets. Parmi ceux-ci, Tourisme SLSJ : une équipe complète et un satellite dans le Haut-du-Lac Notre équipe est très heureuse de vous présenter cette thématique sur notre industrie touristique, réalisée en partenariat avec Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean, d’autant plus que la saison 2022 peut être qualifiée comme étant un retour à la normale. Bien que cette période de transition ne fût pas sans heurts, cette adversité a également permis d’innover et de recentrer notre offre touristique, principalement en mettant l’emphase sur les acteurs de l’industrie. Enfin, plusieurs programmes et initiatives ont permis de mettre en œuvre des actions concrètes pour s’assurer que notre région puisse se positionner avantageusement auprès de la clientèle tant locale qu’internationale. Bonne lecture La rédaction. parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Au cours des prochaines années, l’équipe de Tourisme SLSJ désire tisser de plus en plus de liens avec la communauté de Mashteuiatsh. (Photo : Courtoisie)

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I NOV EMB R E 2 0 2 2 | Pa g e 1 5 nous montons un service au niveau de la gestion des RH qui se nomme Richesse humaine en tourisme, un autre en environnement qui s’intitule Tourisme durable et finalement un accompagnement pour le milieu en implantation de solution 4.0 que nous avons baptisé Transformation numérique. Ce sont des outils que nos membres auront à la porter de main et qui sont conséquents avec les besoins de l’industrie. » Couvrir du territoire La maison-mère de Tourisme SLSJ est située physiquement sur le boulevard du Saguenay à Chicoutimi. Pour l’organisme qui chapeaute l’industrie d’un bout à l’autre de la région, l’implantation d’une succursale satellite dans le Haut-du-Lac est tout à fait logique. « Le nouveau bureau est sur le boulevard Sacré-Cœur à Saint-Félicien. Nous louons un espace dans les locaux d’une agence de communication avec laquelle nous sommes partenaires sur plusieurs dossiers. Il s’agit d’une opportunité à bien des égards. Premièrement, nous nous rapprochons du terrain. Rien de mieux pour connaitre les réalités des entrepreneurs si nous pouvons les côtoyer. Deuxièmement, nous accédons à un bassin d’employés potentiels et finalement, nous offrons un compromis à nos ressources humaines qui résident près du lac Saint-Jean. Certains membres de notre équipe pourront faire des quarts de travail à ce bureau et ainsi s’éviter de longs déplacements. L’objectif pour la prochaine année est de voir si l’ajout d’un second local est efficace et efficient. Cela rajoute de la gestion supplémentaire, mais si les avantages sont significatifs, nous songerons peut-être à ouvrir d’autres satellites », indique Julie Dubord. Le nous inclusif Selon Mme Dubord, il est important de faire un pas supplémentaire vers la communauté autochtone de la région. La gestionnaire croit qu’il est temps de « casser le nous et le eux » lorsqu’on traite de sujet concernant les Premières Nations. « L’intégration de ces communautés est un élément important. Nous avons une équipe assez jeune qui est sensible à la cause autochtone. Au cours des prochaines années, il y aura donc un effort soutenu de dialogue avec la communauté afin de s’assurer que nous ne sommes pas dans le champ lorsqu’on parle d’eux. C’est-à-dire d’être en diapason avec leur idée, leur conception et leur culture lorsque nous faisons la promotion à l’international et au national sur le tourisme autochtone. Pour ce faire, nous avons mandaté les services de Joannie Gill, une jeune femme originaire de Mashteuiash qui dirige la boite Utapi Consultants. Elle va nous accompagner dans cette démarche de compréhension et d’ouverture », conclut la gestionnaire. Julie Dubord, directrice générale de Tourisme SLSJ. (Photo: Courtoisie) -bvv;ŒŊmo†v ˆo†v ]†b7;u ˆ;uv Ѵ;v l;bѴѴ;†u;v voѴ†ঞomv 7Ľ-vv†u-m1;vĺ o†v |uo†ˆ;uom 1;ķ r-u mo|u; v;u v Ѵ- l;bѴѴ;†u; =-2om 7; ruo ˆb1;Ŋ1omv;bѴ t†b =-b| mo|u; |࣐];u ˆov -1ঞ=v _†l-bmv u;moll࣐;ĺ ;| Cm-m1b;uvķ ;| Découvrez notre offre globale renouvelée. Nouveau nom, même équipe dédiée ! sier.co Lus Ɛ ѶƔƔ ƔѶƕŊƕƓƒƕ L En to avec ussier ute sécurité

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