Journal Octobre 2022

Pa g e 6 | OC TOB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I DOLBEAU-MISTASSINI – Propriétaire et fondateur de l’agence Traduction M, mais également humoriste à ses heures, papa de deux jeunes enfants et l’un des deux hommes derrière la plateforme Nouveaux Pères, Maxime Pearson carbure aux défis. Portrait d’un entrepreneur passionné à l’énergie contagieuse. C’est il y a huit ans que M. Pearson s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale. À l’époque, il ne connaissait absolument rien de l’univers de la traduction. « J’ai fondé l’entreprise avec ma conjointe, Marie-Claude. Elle est traductrice de formation. Comme il n’y avait pas vraiment d’emplois dans le domaine dans le haut du Lac-SaintJean, nous avons décidé de créer l’agence », raconte-t-il. Le jeune entrepreneur a poursuivi son travail d’enseignant pendant environ trois ans avant de transférer dans son entreprise à temps plein. Depuis près de cinq ans, il a repris les rênes. Même si sauter à pieds joints dans le secteur de la traduction a représenté une grande adaptation, celui-ci n’a aujourd’hui plus aucun secret pour Maxime Pearson. « J’ai toujours aimé les projets et la gestion. Je m’intéresse à la création et à la rédaction. Je possède une excellente maîtrise du français. J’ai une bonne plume et c’est une belle arme que j’ai eue. Même si je ne suis pas un linguiste, ça me permet de bien comprendre les nuances et de pousser mon équipe. » Monsieur Pearson se positionne comme un chef d’orchestre dans son entreprise, qui compte une autre ressource à l’interne et huit à forfait. « Ma force, c’est la gestion de projets, le développement des affaires. Je me suis entouré des meilleures traductrices. La force de l’équipe, c’est leur expertise. Moi, je chapeaute le travail, mais je ne traduis pas. Quand on y pense, c’est une réalité qui revient dans bien des secteurs. Par exemple, le dirigeant d’une entreprise manufacturière n’a pas forcément les compétences pour être machiniste », précise-t-il. Équilibre Père de jeunes enfants, l’équilibre est un concept essentiel pour Maxime Pearson. « C’est important pour moi de ne pas tomber dans un cinq à dix ans de croissance où je suis seulement un entrepreneur en affaires. J’ai toujours voulu avancer, peut-être plus lentement que d’autres, mais avec la certitude que je profitais de chaque moment, que j’étais présent et que j’étais là où je désirais être. Je ne veux pas me réveiller à 45 ans en me disant que ça aurait été plaisant d’être plus présent pour ma famille. Ce n’est pas vrai qu’il faut absolument avoir les deux pieds sur la pédale quand on est entrepreneur », affirme-t-il. Il estime que pouvoir se réaliser dans différentes sphères nourrit son rôle de chef d’entreprise. « Je n’ai pas l’impression que l’équilibre est un frein à mes ambitions professionnelles. Au contraire, ça me force à être créatif et Maxime Pearson carbure aux défis Même s’il est impliqué dans plusieurs projets, Maxime Pearson accorde une grande importance à préserver l’équilibre entre les différentes sphères de sa vie. (Photo : Courtoisie) PORTRAIT par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com Une addition de renom à l’équipe Cain Lamarre : DIANE SERRES Avocate en droit de l'immigration

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