Journal Octobre 2022

Octobre 2022 | Volume 13 | Numéro 11 | 40 pages LE MENSUEL ÉCONOMIQUE D’ ICI 4-5 8 Des LEGO® pour résoudre des défis d’entreprise 34-38 À lire en page 9 Protection des renseignements personnels Les entreprises ont de nouvelles obligations Dossier Industrie du textile régionale Jonquière : 418 542-0363 Chicoutimi : 418 545-4104 Chicoutimi- Nord : 418 693-5151 www.st-hubert.com Offert pour un temps limité dans les rôtisseries participantes. Présentation suggérée. Jusqu’à épuisement des stocks. MD Marque déposée deGroupe St-Hubert Ltée. temps limité DÉLICE AUX POMMES AVANTAGES Inspection en 150 points et + Garantie du manufacturier Assistance routière 24h Privilège d’échange MAGASINER/CONFIGURER/ACHETER

Pa g e 2 | OC TOB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I ALMA – Les gestionnaires de l’entreprise almatoise Produits Boréal (PB) spécialisée dans la conception et la vente de maisons préfabriquées préparent actuellement leur relève. Bien que l’équipe à la direction soit peu âgée, la valeur croissante de la PME pourrait la rendre inachetable pour de futurs acquéreurs. «Produits Boréal, en date d’aujourd’hui, c’est 225 employés en incluant le personnel de nos divisions de métallurgie et des portes et fenêtres, c’est également deux usines sur la rue de la technologie à Alma et ce sont des infrastructures localisées en Estrie et sur la Rive-Nord de Montréal. Nous sommes en croissance et nous évoluons dans un marché en ébullition. La compétition est présente et nos concurrents sont des joueurs importants comme les Maisons Bonneville. Au cours de l’année 2020, durant la pandémie, l’équipe à la direction a réalisé qu’en période d’incertitude, il était préférable de jouer plusieurs coups à l’avance, autrement dit, être prévoyant», explique Audrey Coulombe, directrice générale adjointe de Produits Boréal. Les gestionnaires en sont venus à la conclusion qu’il fallait dans un premier temps optimiser la rétention à l’emploi des acteurs clés de l’entreprise et dans un deuxième temps assurer la pérennité de celle-ci pour les 20 prochaines années. «La solution s’est imposée d’elle-même : ouvrir l’actionnariat. » Consolider les acquis La vision pour les copropriétaires de PB est d’introduire de trois à cinq nouveaux actionnaires chaque année, et ce, sur une période de cinq ans. « Évidemment, l’actionnariat n’est pas ouvert à tout le monde. Nous avons élaboré quelques critères pour les employés désireux d’acquérir des actions participantes doivent remplir. Nous approchons essentiellement des individus qui occupent des postes clés au sein de la PME. Cette année, ce sont trois employés qui se joignent au cercle des dix copropriétaires : Guy Girard, Mario Lapointe et Pierre-Luc Lépine. Trois personnes qui sont avec nous depuis un moment et qui apportent une valeur ajoutée à l’entreprise. Par exemple, M. Lépine est notre directeur adjoint aux ventes, consolider son emploi nous assure un bon fonctionnement de ce département », souligne Mme Coulombe. Demeurer régional Pour les dirigeants de PB, l’appartenance à la région est importante. Bien que l’entreprise soit active sur l’ensemble du territoire québécois et qu’elle possède plus qu’un bâtiment administratif, son siège social demeure à Alma. «C’est sans prétention qu’on peut avancer que d’ici 20 ans, au moment où les actionnaires majoritaires prendront leur retraite, la valeur de l’entreprise sera élevée. Si on suppose que la firme dépassera la centaine de millions de dollars, il y aura peu d’acheteurs qualifiés dans la région pour l’acquérir. Il y a de fortes chances qu’un consortium étranger soit l’unique repreneur potentiel. Or, ce n’est pas ce qu’on désire. Nous voulons que PB demeure régionale et québécoise. En ouvrant l’actionnariat dès maintenant à une relève, nous préparons les repreneurs de demain», explique Audrey Coulombe qui conclut en précisant qu’un programme de rachat d’action non participante est en cours et ouvert à un plus large regroupement de travailleurs. Cela permettrait aux employés d’acquérir des parties de l’entreprise sans débourser des sommes considérables. Produits Boréal : planifier la relève 20 ans d’avance RELÈVE ENTREPRENEURIALE parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Une partie des employés de Produits Boréal dans leur usine d’Alma. (Photo : Francis Doucet) SIÈGE SOCIAL 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay, Québec G7S 3B6 BUREAU D'ALMA 520-15, Sacré-Coeur Ouest Alma, Québec G8B 1L9 Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com PRÉSIDENT - ÉDITEUR Maxime Tremblay mtremblay@informeaffaires.com Cell. : 418 944-8892 VENTES ET MARKETING Dominique Bérubé REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE dberube@informeaffaires.com Cell. : 418 815-7000 France Cloutier REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE fcloutier@informeaffaires.com Cell. : 581 668-3147 RÉDACTION Karine Boivin Forcier JOURNALISTE kbforcier@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 418 540-3716 Maxime Hébert-Levesque JOURNALISTE mhlevesque@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 450 341-1426 Édité par le Groupe Informe Affaires 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque et Archives nationales Québec DISTRIBUTION Postes Canada et Transcol Le mensuel économique Informe Affaires est distribué dans les entreprises de Saguenay, dans les quatre MRC de la région et dans le secteur de Chibougamau-Chapais. Les propos tenus dans ces textes d’opinions n’engagent que leurs auteurs. Les auteurs des articles ont l’entière responsabilité de leurs textes. La reproduction des articles est interdite sans l’autorisation des auteurs.

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I OC TOB R E 2 0 2 2 | Pa g e 3 (M.H.L) ALMA – Produits Boréal vise l’expansion chez nos voisins canadiens en planifiant la construction prochaine d’une nouvelle usine de production. En effet, le bâtiment devrait prendre forme dans le nord de l’Ontario d’ici 2024. «Le nord de l’Ontario est une place où l’économie est en mouvement et où il y a un potentiel de croissance pour les entreprises comme la nôtre. D’ailleurs, le centre de transformation que nous comptons construire dans la région de Sturgeon Falls se consacrera exclusivement au marché ontarien. Pour l’instant, nous ne connaissons pas exactement la date à laquelle les travaux débuteront. L’emplacement géographique n’est pas encore déterminé et la règlementation est différente en Ontario qu’au Québec concernant la construction. Il y a plusieurs détails à finaliser, mais nous sommes assez avancés dans le projet pour annoncer que le chantier devrait débuter à l’automne 2023 ou au printemps 2024», explique Audrey Coulombe, directrice générale adjointe de Produits Boréal. Le projet représenterait un investissement avoisinant les cinq millions de dollars. Ce qui serait le plus important montant débourser par l’entreprise depuis sa fondation en 2012 par les frères Girard. «Nous pensons créer au moins une vingtaine d’emplois permanents dans ce coin du pays. » Consolidation d’emplois Bien que la nouvelle usine ait des impacts économiques principalement en Ontario et sa population, l’annonce de l’investissement signifie également une bonne nouvelle pour les travailleurs almatois. «Les principales forêts de pins blancs, l’essence utilisée pour la fabrication de notre technologie de blocs emboitables, sont situées dans le nord de l’Ontario et dans l’est des États-Unis. Il a été observé par notre équipe que notre croissance dépendrait de la facilité d’accès à la matière première. Nous avons de très bons fournisseurs au Québec, mais nos besoins augmentent et en ouvrant une usine au pied des forêts de pins blancs, nous mettons toutes les chances de notre côté. De plus, le centre de transformation sera autonome pour une partie des activités, mais l’étape du collage continuera de se faire à Alma. Cela signifie une augmentation de l’ouvrage pour notre équipe du SLSJ. Le département du service à la clientèle demeura également à Alma», précise Mme Coulombe. Il est à noter que l’épinette noire, une essence abondante au Québec et principalement au SLSJ, présente des propriétés mécaniques comparables à celles du pin blanc. Toutefois, en raison de son taux d’humidité élevé et de sasève abondante l’épinette n’est pas esthétiquement appropriée pour la construction du type de produit qu’offrePB. Caractéristiques techniques La technologie développée par PB et nommée Thermolog consiste en des blocs composés de quatre planches de pins entourant une matière isolante. Chaque bloc peut mesurer de huit à douze pieds et est emboitable. Cela permet la fabrication d’une maison en rappelant vaguement le principe d’un jeu Lego. L’entreprise almatoise livre donc à sa clientèle le plan pour assembler le bâtiment, l’ensemble des blocs requis et les structures pour la fabrication du toit. L’acheteur peut alors s’autoconstruire en suivant les indications fournies par PB ou encore débourser pour le service de construction. «Nous nous occupons de la coquille seulement. C’est au client par la suite d’embaucher un plombier, un électricien ou un entrepreneur général pour monter la structure .» Développement durable L’équipe de Produits Boréal étudie actuellement une manière d’augmenter ses actions écoresponsables. «Le bilan écologique d’une entreprise est un aspect important et nous avons à cœur d’augmenter le nôtre. Nous nous penchons sur un moyen de réutiliser nos rebuts. La fabrication des Thermolog génère beaucoup de copeaux de bois. Ceux-ci, malheureusement, ne se classent pas pour les papetières. L’idée est donc d’en faire du matériel agricole. En effet, un projet sera en cours dès l’an prochain pour vérifier leur potentiel comme litière animale», conclut Audrey Coulombe. Une usine en Ontario INVESTISSEMENTS BV à la Une : L’usine de Produits Boréal à Alma. (Photo : Courtoisie Francis Doucet) 1934, RUE DAViS, SUiTE 103, JONQUiÈRE (QUÉBEC) G7S 3B6 TÉL. : 418 548-6446 | GCFiLiON.COM LA RÉFORME DE LA LOi SST VOUS PRÉOCCUPE? Visitez zonetalbot.com sous l’onglet CHÈQUE-CADEAU 12 km de découvertes OFFREZ LA VARIÉTÉ EN CADEAU! LE CHOIX PARMI 200 COMMERCES DU BOUL. TALBOT

Pa g e 4 | OC TOB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Depuis le 22 septembre, les entreprises doivent se conformer à de nouvelles obligations en matière de protection des renseignements personnels en vertu de la Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels. Cette Loi a été adoptée l’an dernier, mais l’entrée en vigueur des révisions qu’elle apporte se fait sur trois phases et commençait cette année. « Au niveau du Canada, le Québec est le premier à avoir emboîté le pas à l’Europe avec cette réforme. Nous aurions le système qui assure la meilleure protection au pays », indique Me Raphaël Tremblay, avocat chez Tremblay Parent Avocats & Avocates. Depuis le 22 septembre, trois modifications notables touchent les entreprises. D’abord, chaque organisation doit désormais désigner une personne responsable de la protection des renseignements personnels dans son équipe. « Par défaut, il s’agit du plus haut dirigeant de l’entreprise. Celle-ci peut toutefois déléguer toute autre salarié pour occuper ce rôle », précise Me Tremblay. Ce responsable devra s’assurer que la Loi est respectée dans l’entreprise. Fait à noter, ce rôle doit être connu publiquement. Ainsi, si l’organisation possède un site Web, il doit indiquer clairement qui est la personne responsable de la protection des renseignements personnels. Incidents Un autre changement d’importance entré en vigueur le 22 septembre est la notion d’incident de confidentialité. « Si une entreprise constate qu’il y a eu un accès, une utilisation ou une communication non autorisés, ou encore la perte d’un renseignement personnel, c’est considéré comme un incident de confidentialité. Lorsque l’organisation a raison de croire qu’un incident est survenu, même si elle ne peut pas le prouver, elle doit prendre les moyens raisonnables pour diminuer le risque de préjudice. Par exemple, si elle pense qu’il y a une faille de sécurité, elle doit rapidement adopter les mesures pour la corriger », explique l’avocat. Protection des renseignements personnels Les entreprises ont de nouvelles obligations Me Raphaël Tremblay, avocat chez Tremblay Parent Avocats & Avocates. (Photo : Courtoisie) JURIDIQUE par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com L Une assuranc En to avec sier e adaptée à votre en us ute sécu treprise rité o†v |uo†ˆ;uom Cm-m1b;uvķ ;| 1; Découvrez no v Ѵ- l;bѴѴ;†u; =-2om 7; ruo ķ r-u mo|u; v;uˆb1;Ŋ1omv;bѴ tre offre globale renou |࣐];u ˆov -1ঞ=v _†l-bmv t†b =-b| mo|u; u;moll࣐; velée. ;| ĺ Nouveau nom, même équipe dédiée ! sier.co Lus Assurances et avantage Ɛ ѶƔƔ ƔѶƕ s sociaux ŊƕƓƒƕ

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I OC TOB R E 2 0 2 2 | Pa g e 5 Si l’entreprise croit qu’il y a un risque de préjudice sérieux, comme un vol de données, d’autres obligations viennent s’ajouter. Elle devra d’abord aviser la Commission d’accès à l’information du Québec (CAI), organisme gouvernemental responsable de l’application des lois sur la protection des renseignements personnels. Celle-ci pourra ensuite faire enquêter ou aider l’entreprise à mettre en place des mesures correctives. Par ailleurs, l’organisation qui constate un risque de préjudice sérieux doit avertir la personne concernée. « Ce n’était pas le cas avant. Les fuites de renseignements personnels, le vol de données n’étaient pas du tout encadrés par les lois. Il n’y avait pas de dispositions précises comme ça. On vient mettre des moyens de protection additionnels pour assurer la sécurité du public », souligne Raphaël Tremblay. L’entreprise a finalement l’obligation de tenir un registre des incidents de confidentialité, même ceux qui ne sont pas divulgués à la CAI. Elle doit être en mesure de démontrer que lorsqu’un risque a été identifié, une mesure a été prise pour le corriger. La Commission a en effet le pouvoir de faire des inspections et d’enquêter. Transactions commerciales La dernière modification notable pour 2022 vient toucher les transactions commerciales et baliser une pratique relativement commune, mais qui n’était théoriquement pas permise. « Parfois, lors du processus de vérification diligente, il y avait des renseignements personnels qui étaient transmis sans l’approbation des personnes concernées. Par exemple, l’acheteur obtenait la liste des salariés, des dossiers d’accidents de travail ou autre, sans que ceux-ci soient consultés, parce que les discussions sont souvent encore confidentielles à cette étape », mentionne Me Tremblay. La Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels vient maintenant statuer clairement que, dans le cadre de transactions commerciales, on peut s’échanger des renseignements personnels sans que l’individu y ait consenti. Amendes salées Selon l’avocat, les amendes prévues par la Loi sont assez salées. Deux systèmes de pénalités seront implantés. Le premier est plus classique, pour les fautes importantes, avec des constats d’infraction délivrés par le Directeur des poursuites criminelles et pénales. Ceux-ci varieront de 5 000 $ à 50 000 $ pour une personne physique ou de 15 000 $ à 25 M$, voire 4 % du chiffre d’affaires mondial lors de l’exercice financier précédent pour une entreprise contrevenante. « Le législateur veut vraiment obliger les entreprises à mettre en place des mesures de protection. » Le second système est constitué de sanctions administratives pécuniaires. « Dans un dossier où il constate un manquement, le fonctionnaire de la CAI peut délivrer cette sanction. C’est un processus plus rapide et réservé, possiblement, pour des infractions plus mineures », précise Raphaël Tremblay. Les peines maximales prévues sont de 50 000 $ pour une personne physique et de 10 M$ ou 2 % du chiffre d’affaires pour une personne morale. Prochaines phases De nouvelles modifications entreront en vigueur le 22 septembre 2023, puis une troisième phase est prévue en 2024. C’est en 2023 que la majorité des changements prendront effet. Parmi ceux-ci, chaque entreprise devra notamment se doter d’une politique et de pratiques pour encadrer la gouvernance en regard de la protection des renseignements personnels (collecte, conservation, destruction). Les entreprises qui collectent des données personnelles vont devoir avoir une politique rédigée dans des termes simples et clairs, compréhensibles par n’importe quel utilisateur. « Avant la Loi, il n’y avait pas d’obligation de détruire les renseignements personnels. Là, il y en a une qui va être ajoutée. » Me Tremblay estime que les entreprises devront plus souvent qu’auparavant se référer aux Lois sur la protection des renseignements personnels. « Avec les nouvelles dispositions, les dirigeants sont appelés à consulter la Loi, à s’informer. Nous avons beaucoup de clients qui nous ont contactés à ce sujet. […] Avec les différents événements de cybersécurité qui ont eu lieu dans les dernières années, c’est vraiment une préoccupation pour les entrepreneurs », conclut-il. Modifications importantes La Loi modernisant des dispositions législatives en matière de protection des renseignements personnels apporte des modifications importantes à la Loi sur la protection des renseignements personnels dans le secteur privé, adoptée en 1993, et à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, qui date de 1982. Sanctionnée le 22 septembre 2021, cette loi a pour objectif d’offrir un meilleur contrôle aux citoyens sur leurs renseignements personnels et de responsabiliser davantage les organisations quant à leur gestion de ces renseignements. Elle modernise le cadre législatif pour l’adapter à la réalité technologique d’aujourd’hui. « Un renseignement personnel, c’est tout renseignement concernant une personne physique qui permet de l’identifier. C’est assez large », précise Me Raphaël Tremblay. Pour tous vos besoins en sécurité contactez notre représentant industriel Mario Boivin Courriel : mario.boivin@vlcr.ca Cell. : 418 591-3848 Bur. : 418 543-2735 9 SUCCURSALES pour mieux vous servir au Saguenay–Lac-Saint-Jean BOUTIQUE EN LIGNE : WWW.VLCR.CA • Du 10 mai au 6 juin 2022, Delta a réalisé un total de 2 719 mètres de forage dans neuf (9) trous de forage sur la propriété Delta-1 à Thunder Bay, Ontario. Un total de 1793 échantillons a été prélevés pour l'or et envoyés aux laboratoires SGS à Sudbury, en Ontario, pour la préparation et l'analyse des échantillons. • Visuellement, la zone minéralisée semble avoir été inter- ceptée dans tous les trous de forage, prolongeant potentiel- lement la zone aurifère jusqu'à 830 mètres de longueur et jusqu'à 250 mètres de profondeur verticale. De l'or visible a été observé dans 4 (quatre) des 9 (neuf) trous de forage. • Delta prévoit de publier l'intégralité des résultats en attente début octobre. • Support : S2; 0,06 $ S1; 0,09 $ Resistance : R1; 0,125 $ R2; 0,145 $ Présenté par Mi3 Communication Financière Inc. | 590, Jacques Lavigne, suite 402 | Ste-Thérèse Clause de non-responsabilité : Ce rapport ‘’Technical Note’’ produite par MI³ Communications Financières n'est ni une offre de vente, ni la sollicitation d'une offre d'achat des titres qui y sont évoqués. Les informations contenues sont préparées par le MI3, émanant de sources réputées fiables. MI3 Communications Financières ne fait aucune déclaration ou garantie quant à l'exactitude, l'exactitude ou l'exhaustivité de ces informations. MI³ Communications Financières décline toute responsabilité pour toute perte résultant de l'utilisation des informations qui y sont contenues. Veuillez prendre note qu'à des fins de conformité, tous les administrateurs, consultants ou employés de MI3 Communications Financières sont interdits de négocier les titres de la société et MI3 Communications Financières est actionnaire et n'a pas l'intention de vendre des actions lors de la diffusion de ce rapport. Delta Resources Ltd. (DLTA – TSXV) 0,09 $ Communiquez avec nous sans tarder au :

Pa g e 6 | OC TOB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I DOLBEAU-MISTASSINI – Propriétaire et fondateur de l’agence Traduction M, mais également humoriste à ses heures, papa de deux jeunes enfants et l’un des deux hommes derrière la plateforme Nouveaux Pères, Maxime Pearson carbure aux défis. Portrait d’un entrepreneur passionné à l’énergie contagieuse. C’est il y a huit ans que M. Pearson s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale. À l’époque, il ne connaissait absolument rien de l’univers de la traduction. « J’ai fondé l’entreprise avec ma conjointe, Marie-Claude. Elle est traductrice de formation. Comme il n’y avait pas vraiment d’emplois dans le domaine dans le haut du Lac-SaintJean, nous avons décidé de créer l’agence », raconte-t-il. Le jeune entrepreneur a poursuivi son travail d’enseignant pendant environ trois ans avant de transférer dans son entreprise à temps plein. Depuis près de cinq ans, il a repris les rênes. Même si sauter à pieds joints dans le secteur de la traduction a représenté une grande adaptation, celui-ci n’a aujourd’hui plus aucun secret pour Maxime Pearson. « J’ai toujours aimé les projets et la gestion. Je m’intéresse à la création et à la rédaction. Je possède une excellente maîtrise du français. J’ai une bonne plume et c’est une belle arme que j’ai eue. Même si je ne suis pas un linguiste, ça me permet de bien comprendre les nuances et de pousser mon équipe. » Monsieur Pearson se positionne comme un chef d’orchestre dans son entreprise, qui compte une autre ressource à l’interne et huit à forfait. « Ma force, c’est la gestion de projets, le développement des affaires. Je me suis entouré des meilleures traductrices. La force de l’équipe, c’est leur expertise. Moi, je chapeaute le travail, mais je ne traduis pas. Quand on y pense, c’est une réalité qui revient dans bien des secteurs. Par exemple, le dirigeant d’une entreprise manufacturière n’a pas forcément les compétences pour être machiniste », précise-t-il. Équilibre Père de jeunes enfants, l’équilibre est un concept essentiel pour Maxime Pearson. « C’est important pour moi de ne pas tomber dans un cinq à dix ans de croissance où je suis seulement un entrepreneur en affaires. J’ai toujours voulu avancer, peut-être plus lentement que d’autres, mais avec la certitude que je profitais de chaque moment, que j’étais présent et que j’étais là où je désirais être. Je ne veux pas me réveiller à 45 ans en me disant que ça aurait été plaisant d’être plus présent pour ma famille. Ce n’est pas vrai qu’il faut absolument avoir les deux pieds sur la pédale quand on est entrepreneur », affirme-t-il. Il estime que pouvoir se réaliser dans différentes sphères nourrit son rôle de chef d’entreprise. « Je n’ai pas l’impression que l’équilibre est un frein à mes ambitions professionnelles. Au contraire, ça me force à être créatif et Maxime Pearson carbure aux défis Même s’il est impliqué dans plusieurs projets, Maxime Pearson accorde une grande importance à préserver l’équilibre entre les différentes sphères de sa vie. (Photo : Courtoisie) PORTRAIT par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com Une addition de renom à l’équipe Cain Lamarre : DIANE SERRES Avocate en droit de l'immigration

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I OC TOB R E 2 0 2 2 | Pa g e 7 imaginatif. Avoir des temps de pause, à moi, en famille, ça me donne l’énergie d’avancer. » Multiples projets C’est pour cette raison qu’il est engagé dans plusieurs autres projets. « L’humour, ça nourrit mon côté créatif. Je l’ai toujours vu comme un passetemps, un moment que je m’accorde. Je me suis lancé là-dedans parce que ça m’intéressait. Je voulais sentir que je pouvais le faire. Il y a quatre ou cinq ans, quand j’ai commencé à faire de l’humour, j’étais terrorisé. Maintenant, c’est quelque chose que j’ai dans mon sac à dos. J’ai pu développer d’autres compétences qui me sont utiles dans mon rôle d’entrepreneur. » La plateforme Nouveaux Pères, lancée en 2018 avec son ami de toujours Samuel Tremblay, permet également à M. Pearson de se réaliser différemment. « Quand nous sommes devenus papas et que nous avons voulu nous informer sur la parentalité, cet univers était un monopole de femmes. Lorsqu’il y avait des lignes concernant les pères, ce n’était pas aussi positif qu’on l’aurait souhaité. Moi, c’est un merveilleux moment de ma vie. Avoir des enfants, c’est la plus belle chose qui me soit arrivée. C’est un peu pour répondre à ça qu’on a créé Nouveaux Pères. Nous avons décidé de mettre par écrit notre parcours de parent. Il y a un esprit positif et humoristique. Ça me force à être toujours en réflexion », explique-t-il. Cette diversité de projets définit beaucoup Maxime Pearson, qui aime toucher à des domaines variés. « Je saute souvent d’un projet à l’autre. Tout ce que je fais, je le fais avec passion. Je me mets beaucoup au défi aussi. […] J’ai la chance de faire des choses que j’aime. […] Tout ça rayonne dans mes relations professionnelles, avec mes fournisseurs et mes clients. Traduction M est en mode faire équipe ensemble. Nous sommes le partenaire de nos clients. Ces valeurs transcendent notre façon de faire des affaires. » Sur son X Entre toutes ses activités et son entreprise, Maxime Pearson se sent sur son X. « Au quotidien, avancer avec Nouveaux Pères ou avec l’humour, ça me nourrit et ça donne beaucoup de sens à tout le reste. […] Je suis quelqu’un de très éparpillé, engagé. Je suis impliqué dans beaucoup de choses. C’est un rythme qui me garde motivé, qui me fournit l’énergie pour me dépasser », conclut l’entrepreneur. Interprétation des états financiers Revisitez vos stratégies d’affaires en pleine connaissance de cause Comptable expérimentée et véritable partenaire d’affaires pour ses clients, Vicky Gauthier explique pourquoi les états financiers sont essentiels à une entreprise et comment on peut les interpréter. Mais d’abord que sont les états financiers? On pourrait les définir simplement comme l’ensemble des documents permettant de livrer un portrait exhaustif de la situation financière d’une entreprise, une sorte de photographie de celle-ci à une date précise. Ils sont le reflet de la performance de cette société, de ses actifs et passifs, revenus et dépenses, etc. C’est donc un outil indispensable pour tout gestionnaire qui veut prendre des décisions éclairées. Ils sont aussi très utiles aux institutions financières et investisseurs notamment, puisqu’ils leur permettront d’évaluer la viabilité et la santé financière de l’entreprise. Un précieux outil d’analyse Dans ce contexte, les experts de MNP peuvent intervenir de différentes façons. Outre les états financiers, nous sommes aussi à même de préparer divers rapports et effectuer des missions de compilation, d’examen et d’audit.. Plus le niveau d’assurance exigé est élevé, et plus un audit sera l’outil privilégié. Cette étude approfondie permet en effet d’obtenir la plus grande assurance que les renseignements sont véridiques et exacts. Un audit consiste à effectuer un important et rigoureux travail de vérification et de validation des chiffres contenus dans les états financiers. Le créancier d’une entreprise par exemple, pourrait réclamer un audit des états financiers de celle-ci. Des états financiers complets sont préparés une fois par an, mais un travail d’analyse est effectué tout au long de l’année de façon à pouvoir prendre les bonnes décisions d’affaires au bon moment, par exemple si on constate un dépassement des coûts. Les états financiers ne permettent pas seulement d’avoir une vision globale du dernier exercice, mais aident aussi à mieux appréhender le futur de l’entreprise et à apporter des correctifs là où c’est nécessaire, à tirer des leçons et à revoir la stratégie. Des informations clés sur l’entreprise Les états financiers contiennent des informations clés sur l’entreprise et permettent de faire ressortir plusieurs ratios qui fourniront de précieux indices sur sa santé financière. À titre d’experts, nous nous penchons notamment sur les résultats opérationnels entre autres le bénéfice net et la façon dont la marge bénéficiaire brute a évolué au fil du temps. Nous évaluerons par exemple la variation des frais variables, des frais fixes, etc., et leur impact sur les résultats. Nous aurons aussi à l’œil le fonds de roulement, un indicateur primordial dans la mesure où il reflète la capacité de la société de respecter ses obligations financières au cours du prochain exercice et aussi le niveau d’endettement global de l’entreprise qui nous permettra d’établir la capacité d’emprunt de la société. Nous pourrons aussi évaluer la façon dont la société gère ses flux de trésorerie. Il faut bien saisir que divers éléments peuvent avoir un impact sur les liquidités. Autrement dit, ce n’est pas parce que la société a engrangé un certain montant en bénéfices qu’il en restera tout autant dans son compte bancaire. Ainsi, les méthodes utilisées pour l’acquisition d’immobilisation, l’acquisition de placements, des emprunts ou le versement de dividendes aux actionnaires peuvent peser lourd dans la balance, ce qui se répercutera sur les liquidités de la société. En analysant et interprétant ces différents éléments, il sera donc possible de comprendre de quelle façon l’entreprise se comporte sur le plan financier, et revoir le cas échéant les gestes à poser pour l’avenir. MNP.ca Partout où mènent les affaires Vicky Gauthier, CPA, associée, certification et comptabilité, bureau MNP de Chicoutimi

Pa g e 8 | OC TOB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Les entreprises régionales qui ont des besoins en consolidation d’équipe et en stratégie d’affaires auront désormais accès à la méthode LEGO® SERIOUS PLAY®. Deux employées de L’Adjointe, Émilie LavoieGagnon et Catherine Émond, font en effet partie des 12 Québécois récemment formés et certifiés par l’Association of master trainers. C’est la première fois qu’une telle formation se donnait au Québec et les deux femmes sont les seules à l’avoir suivie au Saguenay–Lac-Saint-Jean. « C’est vraiment précis et encadré. Ce n’est pas parce que tu utilises des LEGO dans une activité que c’est automatiquement LEGO® SERIOUS PLAY® (LSP). Nous avons suivi un enseignement de quatre jours assez intense », soulignent-elles. La méthode LSP emploie les briques LEGO pour mobiliser et engager les participants dans un processus de construction collective. Elle permet de communiquer en 3D et de faire face à des défis complexes et abstraits, puisque les briques servent à bâtir des métaphores et à raconter un récit. « Ça permet, dans un déroulement structuré, d’obtenir 100 % de la participation des gens, de libérer l’imagination et l’intuition ainsi que de créer des visions partagées », explique Catherine Émond, consultante RH, coach professionnelle et facilitatrice LEGO® SERIOUS PLAY®. Développé dans les années 90 par un responsable de LEGO, Robert Rasmussen, et des chercheurs de différents domaines, la méthode se veut accessible. « Des briques LEGO, tu peux les utiliser avec n’importe quelle culture, quel que soit le sexe, l’âge, le degré de scolarité. Ça permet de ramener tout le monde au même pied d’égalité », rappelle Émilie LavoieGagnon, conseillère en développement organisationnel et facilitatrice LEGO® SERIOUS PLAY®. Un processus structuré Même si elle utilise des briques d’un jeu populaire, la méthode suit un processus rigoureux et des règles sont imposées aux participants, notamment afin de faciliter la communication et les échanges. Entre autres, les papiers, crayons et cellulaires sont interdits. De plus, les participants doivent garder le silence en construisant, ne peuvent pas aider les autres ou toucher leurs créations et ne doivent pas couper la parole aux autres. Seules les phrases formulées positivement sont acceptées. « Au départ, on fait de petites étapes pour susciter la créativité des participants, développer les habiletés de construction. Ensuite, on se dirige vers une plus grosse réalisation ensemble », précise Mme Émond. Les briques n’ayant pas de signification intrinsèque, cela permet à chaque participant de concrétiser ses perceptions et de les exposer, qu’il soit introverti ou extraverti. « On part toujours de quelque chose d’individuel, afin que chaque personne apporte quelque chose, pour aller vers le collectif. […] Tout le monde doit parler de sa construction, donc même quand on arrive à quelque chose de groupe, ce qu’une personne va avoir amené, il y a seulement elle qui peut en discuter », révèle Mme Lavoie-Gagnon. Lors de l’activité, les facilitatrices vont donner des consignes pour les constructions, s’assurer que tout le monde est au même niveau et que chacun utilise les mêmes mots pour parler de la construction, sans être influencé par l’opinion des autres. Chaque étape est réfléchie avec soin. « Il importe de bien cibler la problématique pour l’entreprise afin de bien nommer les choses. Il faut voir les détails pour trouver le bon angle pour attaquer cet enjeu. Les phrases sont pensées d’avance pour tout le processus », mentionne la conseillère en développement organisationnel. La réalisation collective doit obtenir l’acceptation de chaque participant. « On fait une histoire ensemble jusqu’à ce que tout le monde soit d’accord. Ça devient une histoire partagée et on construit autour de ça ensuite », résume Catherine Émond. Solutions novatrices Les deux facilitatrices rappellent qu’on sort de l’activité non pas avec une seule solution, mais plutôt avec des pistes de solutions. « Avec la méthode LSP, on rend accessibles des réflexions qui ne l’auraient pas été, la participation de gens qui ne l’auraient peut-être pas fait », assure la présidente fondatrice et directrice générale de L’Adjointe, Jessika Desloges. Selon Émilie Lavoie-Gagnon, cet accès à des solutions originales est dû au fait que la méthode LSP emprunte des chemins différents de ce qu’on connaît habituellement. « Souvent, on se bloque à quelque chose. En fait, notre cerveau est paresseux. Pour répondre à une question, il va puiser dans ce qu’il a déjà fait ou ce qu’il connaît déjà. Quand on a les mains dans les briques LEGO, notre cerveau n’a pas accès à ça. Il n’a pas le choix de réfléchir différemment. Ça permet d’aller chercher des solutions qu’on n’aurait pas cru avoir », conclut-elle. Des LEGO pour résoudre des défis d’entreprise Jessika Desloges, présidente fondatrice et directrice générale de L’Adjointe, et Marjorie Blackburn, CRHA, lors d’une activité de LEGO® SERIOUS PLAY® avec leur collègue facilitatrice Catherine Émond. (Photo: Courtoisie) FORMATION par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I OC TOB R E 2 0 2 2 | Pa g e 9 régi une L’alu at avec onale e forc minium, enari En part Nouveaux marchés Impacts du conflit en Europe Production primaire 2e et 3e transformation

Pa g e 1 0 | OC TOB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – En poste depuis un peu plus de trois semaines, JeanFrançois Desmeules, le nouveau président de la Société de la vallée de l’aluminium (SVA) devra prendre ses marques lors des prochains mois. L’homme d’affaires se donne pour mandat de centrer l’attention sur la mission de l’OBNL. « Je succède à Carole Chapdelaine, l’ancienne présidente de la SVA. J’étais auparavant un des administrateurs de l’organisme et c’est lors de notre dernier conseil d’administration que j’ai été élu. C’est un poste qui est tout nouveau pour moi, mais j’ai confiance en mon entourage. Nous avons la chance d’avoir des employés comme Lilianne Savard et Vincent Garbugli qui sont en fonction depuis un moment et qui sont très compétents. Je devrais être en mesure de prendre mes repères assez vite grâce à cette équipe et me concentrer sur mes objectifs », explique Jean-Francois Desmeules. Le président, qui est également le directeur général de l’équipementier Dynamic Concept, précise qu’il préconisera lors de son mandat une clarification de la mission de la SVA ainsi qu’une synergie avec les autres organismes régionaux. «Mon but n’est pas de tout revoir ce qui a été fait par mes prédécesseurs, mais au contraire, de poursuivre la vision et la mission. En clarifiant la position de la SVA à l’intérieur de l’écosystème aluminium, cela nous permettra de mieux nous positionner et d’éviter d’empiéter dans les champs d’expertise d’autres acteurs. Également, nous avons déménagé tout dernièrement dans les mêmes locaux qu’Alu Québec et le réseau Trans-Al. Deux organismes avec lesquels nous avons toujours tissé des liens étroits. En se regroupant physiquement au même endroit, l’idée d’offrir un guichet unique aux entreprises et acteurs du milieu se concrétise davantage. Cela bonifiera Un nouveau président à la tête de la SVA L’équipe d’Informe Affaires est fière de vous présenter, en partenariat avec la Société de la Vallée de l’aluminium, cette thématique dédiée à la grappe industrielle qui œuvre dans la production, la transformation et la valorisation de l’aluminium. Dans ces pages, nous vous présenterons un contenu axé sur l’avenir de cette industrie et comment les différents acteurs régionaux s’assurent de maintenir la réputation de leader qu’ils ont su se forger au cours des dernières décennies. Enfin, notre équipe de rédaction s’est penchée également sur les bouleversements engendrés par le conflit qui perdure en Europe, et ses impacts, tant à l’international que régionaux. Bonne lecture! La Rédaction parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Jean-François Desmeules a été nommé président de la SVA lors du dernier conseil d’administration. (Photo : Courtoisie) AGIR ENSEMBLE POUR ACCROÎTRE LA TRANSFORMATION DE L’ALUMINIUM AU QUÉBEC ORGANISATION FÉDÉRATRICE DÉSIGNÉE COMME PRINCIPAL LIEU DE CONCERTATION DE LA FILIÈRE ALUQUEBEC.COM

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I OC TOB R E 2 0 2 2 | Pa g e 1 1 la synergie entre les organismes et c’est l’industrie qui s’en trouvera récompensée. » Un enjeu de taille Sans grande surprise, c’est la problématique entourant la main-d’œuvre qui préoccupe le plus Jean-François Desmeules. Étant copropriétaire d’entreprise, il constate de manière alarmante la problématique. «C’est un enjeu qui touche l’ensemble de l’industrie. Du producteur au consommateur, personne n’est insensible à la situation. C’est aussi une réalité qui remet en question l’ensemble de nos façons de faire. Il y a quelques années, la gens faisaient la file pour un poste d’opérateur chez RioTinto, aujourd’hui les mêmes emplois sont vacants. Les entreprises n’ont pas le choix d’être créatives pour pallier au problème. On voit donc de plus en plus de projet d’automatisation et de numérisation», commente M. Desmeules qui ajoute qu’autant les ingénieurs que les techniciens en passant par les concierges sont difficiles à recruter. Protégé de la tempête? Récession à l’approche, diminution de la croissance et inflation à la hausse, certains spécialistes de l’économie sonnent le glas sur une époque d’abondance. L’aluminium étant un métal présentant de forts coûts énergétiques à la production et de forts coûts monétaires à l’achat, sa vente pourrait souffrir du contexte économique. « Il faut s’accrocher au créneau de l’aluminium vert. Au Québec, nous sommes dans une zone paisible. L’énergie (électricité) y est peu chère et disponible en grande quantité. Par conséquent, notre production d’aluminium ne devrait pas être trop affectée. Il faut s’attendre à des fermetures d’usines du côté de l’Europe puisque produire le métal gris, c’est énergivore. Surtout quand l’électricité provient de centrales à charbon et à gaz. Toutefois, l’offre devrait arrimer avec la demande. Je pense que la situation encouragera les initiatives comme le recyclage et l’optimisation de processus », conclut l’homme d’affaires. Le nouveau bâtiment du boulevard Saint-Paul qu’occupe la SVA ainsi que d’autres organismes du secteur de l’aluminium. (Photo : Maxime Hébert-Lévesque) Des solutions ingénieuses qui propulsent votre vision! Hatch.com Votre équipe de Saguenay

Pa g e 1 2 | OC TOB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – La Société de la Vallée de l’aluminium (SVA) et le Créneau d’excellence en transformation d’aluminium se regroupent avec le Réseau Trans-Al et AluQuébec pour ouvrir de nouveaux locaux, baptisés Espace Aluminium, à Saguenay. Ceux-ci ont été inaugurés le 12 octobre. Déjà unis dans un portail Web d’informations commun, les quatre organismes auront chacun des bureaux dans l’Espace Aluminium, sur le boulevard Saint-Paul à Chicoutimi. Il s’agit d’une deuxième succursale pour la SVA et le Créneau, qui conservent leur siège social almatois, ainsi que d’un pied-à-terre régional pour Alu-Québec, basé à Montréal. Les quatre organismes étaient tous à la recherche de bureaux à Saguenay, ce qui leur a donné l’idée de se réunir. « Cela va faciliter la synergie entre nous. Nous voulons travailler ensemble. Il y a beaucoup de nouvelles opportunités qui font que nous collaborons. Cela nous confère aussi beaucoup plus de poids », souligne Lilianne Savard, directrice générale de la SVA et du Créneau. Ce regroupement sera également plus simple pour les entrepreneurs, qui pourront les retrouver en un seul endroit. « Il arrive souvent que des gens d’affaires cognent à notre porte, mais que nous les référions au Réseau Trans-Al ou à Alu-Québec et vice-versa. Là, ils seront juste à côté », indique Mme Savard. Main-d’œuvre Outre l’ouverture de ces bureaux conjoints, la SVA travaille sur plusieurs projets, dont un concerne la main-d’œuvre. « Nous participons à un projet pilote avec Service Québec et le comité sectoriel de main-d’œuvre afin de favoriser l’intégration des femmes dans le milieu industriel, dans les secteurs des opérations et de la maintenance. Nous pensons que cela pourrait contribuer à diminuer les problèmes de main-d’œuvre », explique la DG. Espace Aluminium : les nouveaux bureaux inaugurés La députéde Chicoutimi Andrée Laforest, Lilianne Savard, DG de la SVA et du Créneau d’excellence en transformation d’aluminium, Paulyne Cadieux, DG du Réseau Trans-AL, Danielle Coudé, Alu-Québec et Emmanuel Bergeron de Rio Tinto lors de l’inauguration (Photo: Maxime Tremblay) par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I OC TOB R E 2 0 2 2 | Pa g e 1 3 Le projet, qui s’échelonnera sur 18 mois, permettra à 16 femmes d’intégrer l’équipe de quatre usines. Elles seront réparties également entre Rio Tinto, l’Usine Lapointe, Fonderie Saguenay et Fjordtech. « Ce sont des milieux différents. Cela nous permettra de voir ce qui fonctionne bien et ce qui pourrait s’exporter ailleurs. Nous collaborons aussi avec Accès Travail Femmes, qui ont une expertise pour tout l’aspect intégration, et Écolab pour prendre les données. » Le projet pourrait ensuite être étendu à l’échelle du Québec, si cela se passe bien. Le Créneau met pour sa part sur pied un projet afin de recruter une quarantaine de travailleurs étrangers, des soudeurs, qui seraient répartis dans des entreprises de transformation de l’aluminium régionales. « Nous voulons idéalement aller les chercher tous au même endroit, afin de créer une communauté. Ils devront avoir une expertise aluminium aussi. Les délais sont longs, au moins un an et demi, donc nous souhaitons entamer les démarches d’ici la fin de l’année », résume Lilianne Savard. Commercialisation numérique La Créneau œuvre également à un projet de commercialisation numérique en collaboration avec le Créneau d’excellence Alliance Métal Québec et la SVA. Celui-ci devrait démarrer dans les prochains mois, avec 20 entreprises. « Nous voulons que les PME soient prêtes à attaquer les marchés internationaux et les aider à développer leur entreprise autrement. Avec ça, nous allons créer une grosse unité qui va accompagner les sous-traitants pour aller chercher des marchés ailleurs dans le monde. […] Avec les outils numériques, ils seront en mesure de vendre n’importe où et d’avoir accès facilement aux informations dont ils ont besoin », précise Mme Savard. Un catalogue regroupant les entreprises participantes sera aussi créé. La DG affirme s’être associée avec Alliance Métal Québec parce qu’il avait déjà réalisé une première phase. Cela permettra au Créneau de transformation d’aluminium de bénéficier de ses connaissances. sales@naturealu.com procurement@naturealu.com 581 447-4123 5353, Chemin Saint-Anicet, La Baie (Québec), G7B 3N8, Canada Nature Alu est le seul producteur et fournisseur nord-américain d’aluminium de haute pureté (99,99 % Al) fournissant le marché international. Nature Alu est située au Canada dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, aussi appelée Vallée de l’Aluminium. Nature Alu produit un aluminium de haute pureté (99,99 % Al) par un procédé de ségrégation entièrement automatisé et ultramoderne. Ce procédé requiert une faible quantité d’énergie comparée au procédé alternatif utilisé par plusieurs producteurs. L’aluminium4N+ produit par Nature Alu est ainsi l’empreinte carbone la plus faible du marché. La présence de 5 grandes alumineries dans la région offre à Nature Alu des sources d’approvisionnement stables pour la production d’un aluminium de haute pureté de type P0101 jusqu'à 4N+ de grande qualité principalement destiné au marché des condensateurs, du stockage d’énergie, des alliages aéronautiques et autres produits de haute technologie. Rendant disponible l’aluminium en lingots de 7 kg et en gueuses de 700 kg ou de 800 kg, Nature Alu travaille en partenariat avec ses clients dans le but de développer des solutions sur mesure adaptées à leurs besoins. L’entreprise produit un aluminium de haute pureté respectant les plus hauts standards de qualité de l’industrie.

Pa g e 1 4 | OC TOB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – La mission réalisée par la Société de la Vallée de l’aluminium (SVA), au plus grand salon commercial de l’industrie, Aluminium Düsseldorf, en Allemagne, s’est avérée une réussite. Lilianne Savard, directrice générale de la SVA, qui se rendait pour la première fois à cet événement, considère que sa visite a été très fructueuse. « Nous avions des rencontres avec nos alter ego ailleurs dans le monde. Nous avons aussi eu des réunions avec des gens qui développent de nouvelles technologies dans plusieurs secteurs. Nous voulions voir si nous ne pourrions pas réaliser des projets avec eux. Nous sommes là pour évaluer le potentiel, découvrir s’il y a des besoins chez nous pour ça, si ce serait avantageux et rentable. Nous allons travailler là-dessus dans les prochains mois et nous allons avoir d’autres rencontres. Ils viendront peut-être nous visiter aussi en 2023 », précise-t-elle. La directrice générale estime que participer à ce genre d’événement est très intéressant pour son organisme, puisque cela permet de prendre le pouls de ce qui se passe ailleurs. En plus de valider des projets qui pourraient être implantés dans la région, cela peut favoriser la découverte de maillages possibles pour les entreprises saguenéennes et jeannoises. « Il y a beaucoup de nouvelles technologies, de réalité virtuelle. Il y a énormément de choses qu’on a vues qui ont du potentiel, mais nous laissons aussi la place à d’autres pour les développer. » Se revoir L’événement 2022 était le premier salon Aluminium Düsseldorf organisé en présentiel depuis la pandémie. « Les gens étaient contents de se revoir », assure Mme Savard. Pour les entreprises du Saguenay–LacSaint-Jean présentes à Düsseldorf, c’était aussi l’occasion de rencontrer des clients, de consolider des liens et de développer leur réseau. « Certaines entreprises, qui avaient des kiosques au salon, sont même reparties avec des bons de commande. C’est rare que ça arrive », affirme la DG. Investissement Québec Investissement Québec a mis sur pied une mission économique pour Un succès pour la SVA au Salon Aluminium Düsseldorf Des rencontres tenues lors du salon Aluminium Düsseldorf. (Photo : Courtoisie) par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com Construction et entretien de réseaux aériens haute et moyenne tension Installation et entretien des postes de transformation Construction de réseaux de distribution électriques souterrains SERVICES Construction et entretien de réseaux de télécommunication Installation de poteaux UN SERVICE 24 H/24 H AVEC LIGNES DU FJORD UNE GAMME DE SERVICES POUR TOUS VOS BESOINS Les Lignes du Fjord est enmesure de réaliser les travaux de construction de réseaux électriques aériens et souterrains, incluant la fourniture et l’installation de poteaux de toutes dimensions. L’équipe se spécialise aussi dans la construction et l’entretien de postes électriques, particulièrement ceux qui fournissent les grandes industries du Québec. Les Lignes du Fjord oeuvrent également pour les grandes entreprises en télécommunication afin de réaliser la construction et l’entretien de leurs réseaux aériens et souterrain, et ce à travers la province. DANS L’ACTION24 heures sur 24, 7 jours sur 7 418 548-0048 • https://lignesdufjord.ca/

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