Journal septembre 2019

I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I S E P T EMBRE 2 0 1 9 | P a g e 3 5 M. Rochefort a accepté de diminuer ses conditions pour un certain temps, mais tantôt, on va manquer d’argent. Et nous, en tant que membres du CA, on met plus de 60 heures par semai- nes dans nos business et nous n’avons pas le temps d’administrer une association de parcs industriels. » Toujours selon M. Hubert, le parc industriel de Chicoutimi est en meilleure situation financière avec ses 40 ans d’existence et ses 150 membres actifs, lui permettant ainsi de compter sur une ressource à plein temps pour voir au bon fonctionnement de l’organisme et répondre aux besoins des mem- bres, pour encore quelques années. « On ne peut pas se payer une ressource pour nous permettre d’avancer. De plus, je ne comprends pas la décision de Promotion Saguenay. Ils donnent de l’argent à du monde de l’extérieur pour venir essayer de faire quelque chose ici et ils coupent les parcs industriels, où les entreprises paient des taxes. La mienne à elle seule (Transcol) donne 60 000 $ par année en taxes. C’est malheureux, mais selon moi, notre association va être rendue au bout de ses ressources financières dans deux ans. Je ne quitte pas la présidence parce que je n’aimais plus ça, mais parce que j’ai un projet de retraite et je dois passer le flambeau à la relève », ajoute Claude Hubert. Bons coups Parmi les bons coups à retenir pour le président sortant, ce dernier rappelle l’asphaltage de la rue Cantin, réalisé il y a deux ans. « Nous avons fait des pressions auprès de la ville. Il s’agit de la première rue du parc industriel et c’était un vrai champ de mines. Le pire là-dedans, je crois qu’il n’y a qu’un seul membre de l’ADPIJ sur cette rue. Par ailleurs, si le dossier de l’Éco-Parc que Benoit Rochefort travaille avec la Ville réussit, ça va être un beau succès », de conclure M. Hubert. 702D09-18

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