INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
MAI 2014 •
25
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un autEur régionaL
François Guay
est diplômé en administration de l’UQAC et détient un titre professionnel en gestion de
la chaîne d’approvisionnement. M. Guay possède plusieurs années d’expérience en approvisionnement
et en logistique dans les secteurs des services, du commerce de détail, de la distribution et de l’industrie
manufacturière.
À travers ce guide pratique, l’auteur partage une partie de sa grande expérience et les résultats de
sa recherche autodidacte sur la négociation.
200G04-14
Exit la dépendance
«Les Québécois n’ont pas moins de
neurones que les instigateurs euro-
péens concernant les solutions inno-
vantes, poursuit-il. La différence entre
eux et nous est attribuable en partie au
fait que nous nous sommes accoutu-
més, au fil des ans, admettons-le, à dé-
pendre de la grande industrie. » « Ici, au
Saguenay-Lac-Saint-Jean, commente-
t-il, les mamelles nourricières étaient
comme tout le monde sait, les alumine-
ries et les papetières. Il importe mainte-
nant de se sortir de cette dépendance et
de développer des produits de 2e et 3e
transformation.»
« Plus que jamais, les entrepreneurs
doivent se montrer proactifs, car Dame
chance ne passe souvent qu’une seule
fois. Pas deux. Lorsqu’on ne voit pas à
ses affaires, d’autres ne tardent pas à
saisir l’occasion qui s’offre. À l’ère de
la mondialisation, il faut peu de temps
à un investisseur étranger pour mettre
à profit une situation puis repartir sans
laisser de retombées économiques ou
assurer la création significative d’em-
plois locaux», souligne-t-il.
Culture à changer
Pour assurer un tel changement de
culture, il faut aussi que les jeunes aient
sous les yeux des exemples de réus-
site. Des réussites, comme celle de
Chantiers Chibougamau qui a su fabri-
quer et commercialiser depuis ses tout
débuts des produits hautement compé-
titifs, donnent à d’autres le goût de se
dépasser. Il faut par ailleurs améliorer
ou corriger les situations « anormales »
ou inutilement coûteuses. Est-ce normal
par exemple qu’une entreprise dont les
produits sont durables et hautement uti-
litaires soit obligée d’exporter largement
outre-mer pour assurer ses ventes?
Pourquoi une telle entreprise ne pour-
rait-elle pas produire et vendre ici ses
produits et du même coup optimiser les
emplois et retombées économiques »,
questionne-t-il.
Réal Bouchard admet que certaines si-
tuations sont difficiles à corriger, mais
qu’avec un peu de volonté politique et
des appuis financiers adaptés aux nou-
veaux modèles d’affaires, la donne peut
changer du tout au tout.
Pour inf.: alliancebois.org