12 • JUILLET 2014 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
SAINT-FÉLICIEN - Sans contredit, le
Zoo sauvage de Saint-Félicien est
le lieu touristique le plus connu et
le plus achalandé de la région du
Saguenay–Lac-Saint-Jean. Parve-
nant à faire « monter » des milliers
de touristes jusqu’au lac, le zoo a
sans cesse grandi et embelli. À par-
tir de 2016, 26 millions seront inves-
tis pendant 10 ans. « Plus d’activités,
des efforts pour attirer les écoles,
pour hausser l’achalandage, plus,
plus… Il faut mettre de l’essence », a
lancé la directrice Lauraine Gagnon.
Ouvert en mai 1960 par Ghislain Ga-
gnon, un policier amoureux de la na-
ture, le zoo a accueilli, cette année-là,
22 000 visiteurs qui sont venus admirer
l’un ou l’autre des 160 animaux lors
des trois premiers mois d’ouverture.
Avec un prix d’entrée de 25 sous, les
revenus de la première année furent de
2 300 $. Aussi, le premier terrain de 24
acres, qui avait pour but d’agrandir le
site, a été acheté le 7 février 1961 pour
une somme de 12 000 $ payable à rai-
son de 500 $ par année sans intérêt.
Du traditionnel au boréal
Évidemment, avant de ne se consacrer
qu’aux espèces vivant dans la Boréa-
lie, soit dans la partie nord de la pla-
nète, comme la plupart des parcs pour
les animaux, le Zoo de St-Félicien hé-
bergeait plusieurs espèces d’oiseaux
et des animaux de toutes les races et
de tous les lieux du globe. Ainsi, les
lions, les gorilles, les singes, les élé-
phants et les girafes accompagnaient
les ours noirs, les lamas, les orignaux,
les renards roux et les lynx. Or, le plus
célèbre et le plus visité des animaux,
l’ours polaire, est arrivé le 31mars 1962.
Très populaire, il vit dans une cage imi-
tant son habitat qui est construite sur le
bord de la rivière-aux-saumons.
En plus d’importants prix touristiques
depuis 1960, dans L’EXPRESS, l’un
des plus importants magazines d’ac-
tualité de langue française sur la pla-
nète, un titre en grosses lettres le cla-
mait. Avec les lieux aussi féériques et
reconnus que les zoos de Berlin, New
York, Londres et Singapour, des zoos
ont réalisé de grands efforts pour que
les animaux qui y résident se sentent
plus proches de leur habitat naturel. «
Le zoo sauvage de Saint-Félicien fait
la part belle à la faune boréale. Vous
pourrez y observer des espèces assez
rares comme des carcajous, des cari-
bous, des renards arctiques, des ours
blancs ou des macaques japonais »,
peut-on lire sur le site internet qui est
visité par des millions d’internautes
chaque jour.
Sondages et chiffres
Pour confirmer l’ampleur du site touris-
tique, un sondage a émis des données
qui affirment que le Zoo attire 68% des
touristes étrangers qui viennent dans
la région. En ce qui concerne l’acha-
landage, le Zoo a enregistré 158 837
entrées en 2013 et créé 322 emplois
directs et indirects chaque année. La
masse salariale totale associée à cette
main-d’œuvre est de 8,8 millions de dol-
lars. Quant aux recettes fiscales, le gou-
vernement du Québec reçoit environ 6,4
millions de dollars et c’est 3,2 millions de
dollars qui vont dans les deniers du gou-
vernement du Canada.
Pour inf.: zoosauvage.org
INDUSTRIE TOURISTIQUE
Le Zoo sauvage de Saint-Félicien
Plan de développement
de 26 millions $ sur 10 ans
Là où accourent tous les enfants, la petite ferme est l’une des nombreuses infrastructures du
zoo.
(Photo: Chantale Potvin)
par Chantale Potvin
Danyelle Tremblay, TRA,
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Vous pouvez me rejoindre au
418 817-2436
(bur.)
2775, rue Blackburn, Jonquière,
G7S 1A7
Pour fonder leur propre entreprise, certains individus vont jusqu’à quitter un
emploi bien rémunéré, alors que d’autres prennent le risque de changer totale-
ment de domaine. Pourquoi prendre une telle décision? Sans connaître toutes
les sources profondes des motivations de chacun, force est d’admettre la puis-
sance de celles-ci. J’y vois le besoin de se sentir apte à prendre ses propres dé-
cisions, et ce, dans le but de réaliser un projet, sinon de se réaliser pleinement.
Comme entrepreneur, chacun connaît tour à tour les joies de la réussite, comme
les embûches inévitables à toutes réalisations. Dans la réalité quotidienne de
son entreprise, on trouve la satisfaction plus ou moins complète de réaliser
certains de ses objectifs. Cependant, le chemin à parcourir n’est pas un long
fleuve tranquille et avant même d’entreprendre un virage d’affaires, quel qu’il
soit, chacun se doute qu’il rencontrera l’adversité. Cependant, ce qui surprend
et peut déstabiliser, c’est l’intensité de certains revers.
Écouter son corps, il parle fort!
Il arrive aussi qu’en cours de route, l’expérience d’être en affaires amène son
lot d’émotions désagréables. Parfois difficiles à identifier, elles se manifestent
souvent par des sensations corporelles : la respiration qui bloque, un sentiment
d’étouffement à la sonnerie du téléphone, l’impression de porter un lourd boulet
à la cheville, etc.
Prêt à tout faire pour que cela cesse!
L’inconfort est quelquefois tel que tous nos efforts sont employés à étouffer et
à taire ces malaises sans que leur source ne soit clairement identifiée. C’est
ainsi qu’on se met à travailler jusqu’à des heures impossibles, qu’on diversifie
les services de l’entreprise en s’éparpillant ou qu’on enchaîne changement sur
changement laissant le personnel à la dérive et bien impuissant.
C’est justement là, une part du problème. La solution ne commence généra-
lement pas dans le
faire
, mais plutôt dans l’
être
. S’arrêter un instant et faire
face à cette impuissance qui coupe le souffle, qui terrasse et met à plat notre
réservoir d’énergie peut donner naissance à
un lâcher-prise volontaire et ô
combien salutaire!
Ce lâcher-prise n’est pas une reddition, mais plutôt une
reconnaissance de ses limites, en toute humilité.
Paradoxalement, c’est au fond du baril que se trouve le réel pouvoir sur
soi
De cet endroit, on peut mettre un pied solide sur les motivations profondes qui
correspondent vraiment à nos réalisations. C’est aussi là que se trouvent cer-
taines de nos ressources jusque-là insoupçonnées. Quelle que soit la solution
trouvée, prendre un nouvel associé, refinancer ou consolider les prêts, recourir
à un nouveau service professionnel, recentrer les activités de l’entreprise ou
même vendre, il est fort à parier que les solutions qui naîtront dans cette zone
de réflexion seront plus en harmonie avec soi et avec l’entreprise.
C
hronique
no
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