Informe Affaires - Édition juillet 2018

INFORME AFFAIRES, Le MENSUEL économique d’ici • JUILLET 2018 •  15 agroalimentaire de parvenir à contrôler l’ensemble de sa chaîne de production, sans qu’aucune partie de la filière ne soit gérée par une tierce partie externe à la région. Les projets soumis seront d’abord ana- lysés par Fondaction, puis par un comité aviseur formé d’intervenants régionaux en agroalimentaire. « Le comité pourra émettre des recommandations, référer des experts, proposer au besoin un ac- compagnement par des ressources adé- quates », précise Isabelle Rivard. « On veut encadrer le projet adéquatement pour lui assurer les meilleures chances de réussites. » À propos de Fondaction Depuis sa création en 1996, Fondaction se distingue par ses investissements qui visent à soutenir, à promouvoir et à en- courager le développement durable dans les PME québécoises. Au fil des années, le Fonds a développé une expertise considérable dans la réalisation d’inves- tissements à retombées sociétales posi- tives, en conjuguant les dimensions so- ciales, territoriales, environnementales et économiques. À propos de d’AgroBoréal Le créneau d’excellence AgroBoréal a été reconnu en 2008 au sein de la démarche ACCORD (Action concertée de coopération régionale de dévelop- pement). La démarche ACCORD s’ap- puie sur les forces régionales et sur la recherche de l’excellence dans les secteurs clés du Québec. Elle favorise le regroupement de gens d’affaires et d’entrepreneurs d’une même région qui ont une vision commune de leur secteur d’activité et qui définissent une stratégie à long terme pour le mettre en valeur. Inf.: fondaction.com Encore + pour la relève agricole ! Par Yves Lefebvre, Directeur régional, Centre de services d’Alma La Financière agricole du Québec Créer une entreprise innovante, ob- tenir jusqu’à 50 000 $ en subvention pour s’établir en agriculture, proté- ger adéquatement une production contre une potentielle perte de ré- colte, quel que soit le projet, à La Financière agricole du Québec, nous sommes présents pour soutenir la relève. De fait, la relève est au cœur de nos priorités car nous estimons que les jeunes font évoluer l’agriculture. Non seulement ils nous forcent à innover, mais encore ils nous incitent à conce- voir autrement nos programmes de financement, d’assurance et de pro- tection du revenu pour les adapter aux réalités qu’ils vivent. Nous sommes fiers d’avoir consolidé, au cours de l’an- née 2018, notre relation avec la relève au moyen d’une série de mesures boni- fiées, exclusivement pour elle. Dans cette perspective, et pour illustrer mon propos, je vous présente quelques exemples des bonifications mises en place. En matière de financement Dans le contexte du Programme d’ap- pui financier à la relève agricole et du Règlement sur les frais exigibles, dont le but est d’aider les jeunes agriculteurs à s’établir sur une ferme existante ou à démarrer une nouvelle entreprise : • la relève agricole à temps plein peut travailler à l’extérieur de l’entreprise agricole jusqu’à 21 heures par se- maine, au lieu des 14 heures accor- dées jusqu’à maintenant. Toutefois, le revenu agricole de l’entreprise doit demeurer le revenu principal; • les entreprises de la relève agricole peuvent bénéficier des frais adminis- tratifs minimaux en matière de finance- ment pendant une période de dix ans plutôt que de cinq ans. Toutefois, une personne âgée de plus de 45 ans ne pourra pas bénéficier de ce privilège; • deux subventions à la relève agricole à temps partiel peuvent maintenant être versées à une même entreprise lorsque les deux personnes qui se qualifient pour former l’entreprise dé- tiennent chacune 50 p. 100 des inté- rêts de cette dernière au moment de la demande et s’il est prévu que l’entre- prise générera des revenus minimaux de 50 000 $ dans une perspective de cinq ans; • la relève agricole peut obtenir un congé de versement de capital pou- vant aller jusqu’à cinq ans, sous cer- taines conditions. En matière d’assurance et de protec- tion du revenu Dans le contexte du Programme d’as- surance stabilisation des revenus agricoles (ASRA), qui assure aux en- treprises de la relève une plus grande disponibilité des liquidités lorsque les prix sont inférieurs au revenu stabilisé : • la réduction de 25 p. 100 de la contri- bution relevant du programme ASRA est maintenant offerte aux exploi- tants admissibles à la subvention qui s’adresse à la relève agricole à temps partiel; • la période de la réduction est prolon- gée de deux à trois ans. Par ailleurs, à partir de l’année d’assu- rance 2019, une réduction de 25 p. 100 de la contribution sera accordée, dans le contexte du Programme d’assurance récolte (ASREC), à un exploitant qui se qualifie pour une subvention s’adres- sant à la relève. Ainsi, nous sommes, sur tout le ter- ritoire, des centaines de conseillers aguerris qui se tiennent au service de notre clientèle et qui sont prêts à ame- ner plus loin les jeunes entrepreneurs. Notre rôle est de les accompagner, en collaboration avec les conseillers du MAPAQ, en vue de les aider à concréti- ser leurs idées. Vous souhaitez en savoir plus? Rendez-vous au www.fadq.qc.ca . M. Yves Lefebvre, directeur régional du Centre de services Alma, La Financière agri- cole du Québec. (Photo: Courtoisie) Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, au cours des 10 dernières années, La Financière agricole a soutenu et protégé la croissance des entreprises agricoles, incluant la relève, par ses différents programmes : • 5,2 M$ en subventions à 200 jeunes de la relève • 193 M$ en garanties de prêts à plus de 1 000 entreprises agricoles • 263 M$ en programmes d’assurance récolte et de protection du revenu 709D07-18

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