Journal Mars 2019

I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I MARS 2 0 1 9 | P a g e 11 déjà d’ailleurs, comme chez Robertson à Mashteuiatsh ou avec des gens à la maison qui font des trucs à la pièce. Nous faisons affaire aussi avec un autre fabriquant à St-Éphrem de Beauce qui compte 50 couturières et, sous peu, on va travailler avec un autre sous- traitant à Vallée-Jonction. Nous avons presque doublé notre équipe de cou- turières dans notre manufacture l’an dernier avec quatre nouvelles employées pour un total de neuf. Les couturières se font rares et, souvent, c’est un deuxième métier pour une coiffeuse ou une esthéticienne qui veut un métier plus conventionnel avec des heures et une échelle sala- riale. Il a fallu se réajuster nous aussi », explique M. Gosselin, dont l’entre- prise consacre maintenant 95 % de son temps à la confection de vête- ments de travail, tout en s’assurant de conserver un petit pourcentage malgré la vive compétition (au niveau des coûts) à leur marque de com- merce, soit les vêtements de moto- neige et pour enfants. L’entrepreneur ajoute qu’un cours de couture dispensé à Jonquière l’an dernier lui a permis d’ajouter deux ressources. Ces gens ont fait leur stage à raison de trois jours par semaine chez Polaire Plus, tout en ayant une garantie d’emploi après le cours. « C’est une bonne option pour le recrutement. Le plus difficile, c’est de trouver des employées avec de l’expérience. Il n’y a pas de jeunes qui se lancent dans ce secteur. » Une 4 e génération ? Est-ce que Polaire Plus pourra comp- ter sur la 4 e génération de Gosselin pour assurer la relève ? L’aînée de Stéphane Gosselin, âgée de 21 ans, travaille dans l’entreprise les fins de semaine, mais étudie en infographie. « C’est possible avec un autre de mes enfants. On s’entend que ça serait bien plaisant, mais il y a telle- ment de choix pour les jeunes aujourd’hui. Ils sont assurés d’avoir un emploi avant même de finir l’école. On ne sait jamais. Moi, quand j’étais jeune, je voulais être policier. En 1996, j’ai ouvert avec un ami les Vêtements Conifères, mais quand ma mère est décédée en 2002, j’ai vendu mes parts pour revenir aider mon père. Mon expérience m’a permis de moderniser l’entreprise familiale, notamment en informatisant le busi- ness. Nous avons plus que doublé notre chiffre d’affaires et notre capacité de production. » Pour le 50 e anniversaire, Stéphane Gosselin a prévu plein de petits trucs tout au cours de l’année, dont le lan- cement de la nouvelle image de l’entreprise à l’automne prochain. Des promotions et des lancements de nouveaux produits et modèles figu- rent aussi au programme. Polaire Plus confectionne notamment des vêtements d’hiver pour enfants. (Photo courtoisie) EN BREF - 1969, année de fondation - 3 e génération de propriétaires - 8 agrandissements - 30 employés Inf. : https://polaireplus.ca 14 e Édition 8 ET 9 MAI 2019 MERCREDI LE 8 MAI 13H À 20H JEUDI LE 9 MAI 10H À 17H PAVILLON SPORTIF DE L’UQAC 555 BOUL. DE L'UNIVERSITÉ EST CHICOUTIMI, QC G7H 8A3 LA FORCE DU GROUPE Présenté par: Partenaires médias: Prendre la décision d’exposer au Salon industriel du SAGLAC, c’est assurer à votre entreprise une visibilité distinctive lui procurant des retombées économiques considérables. WWW. SALONSINDUSTRIELS .COM 418 623-3383 | 1 800 387-3383 | ventes@groupepageau.com CONTACTEZ NOUS RAPIDEMENT NOS PLACES SONT LIMITÉES VOUS DÉSIREZ Y PARTICIPER Communiquez avec nous sans tarder au :

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