Journal Mars 2019

I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I MARS 2 0 1 9 | P a g e 3 7 PDG, et Réjean Pilote, directeur des affaires. « Nous sommes bien instal- lés dans notre bâtiment près de l’auto- route et tout ce qui sort du Nouveau- Brunswick et de la Nouvelle-Écosse passe à côté de notre usine. Nous sommes donc en train de discuter avec des partenaires de la Nouvelle- Écosse, mais également d’autres pro- vinces maritimes pour traiter bien davantage de matériel. On n’a pas de limite, on connait la chanson », lance en boutade Bertrand Tremblay en par- lant de l’expertise du CES. Potentiel de 25 000 tonnes Selon les deux gestionnaires, cette première tête de pont dans les mariti- mes, qui a nécessité des investisse- ments de quelque 3 M$, permet de traiter, pour le moment, environ 800 tonnes d’électronique sur une possibi- lité de 4 000, seulement pout le NB. À titre comparatif, l’usine de Saguenay traite 6 000 tonnes provenant de plu- sieurs régions du Québec. Le potentiel total des provinces de l’Atlantique serait de 25 000 tonnes, selon Réjean Pilote, ce qui permet à l’entreprise saguenéenne d’espérer prendre beau- coup de place sur ce marché, même si la priorité à très court terme est d’aug- menter progressivement le volume local de l’installation d’Edmundston. L’homme explique par ailleurs que la gestion, l’administration et le contrôle de la qualité de l’installation néobruns- wickoise se fait entièrement à partir des bureaux de CES à Chicoutimi. Le Saguenay aussi en croissance De son côté, la nouvelle usine de Saguenay, qui vient tout juste d’être inaugurée (septembre dernier) roule déjà à plein régime, si bien que l’équipe en place prépare déjà un pro- jet d’agrandissement. Celui-ci vise à doter le site d’un entrepôt supplémen- taire de 7 200 pieds carrés, qui sera équipé de trois débarcadères. Ces espaces supplémentaires, qui coûte- ront plus de 1 M$, permettront notam- ment de recevoir le les équipements d’un nouveau service qui sera bientôt offert au CES de Chicoutimi, soit le traitement des « gros encombrants ». Il s’agit de la récupération des pièces, matériaux et des fluides constituant les gros électroménagers (frigos et congé- lateurs surtout) qui sont mis au rebut à Saguenay et aux alentours. « Nous sommes installés sur un terrain de 227 000 pieds carrés, nous avons donc beaucoup de potentiel de développe- ment. Nous envisageons de construire deux autres bâtisses et d’acquérir des équipements spécialisés au cours des prochaines années. Nous venons de fêter notre 20e année d’existence et nous préparons les vingt prochaines », déclare Bertrand Tremblay. Une mission sociale avant tout Malgré ces succès d’affaires, ce qui motive surtout les gestionnaires du Carrefour environnement Saguenay, c’est la mission sociale de l’organisa- tion, qui a permis, depuis la fondation du CES en 1997, de donner la chance à des centaines de personnes, consi- dérés comme des exclus, quelquefois pour des problématiques de santé mentale, de vivre des programmes d’insertion professionnelle et sociale uniques. Grace aux surplus dégagés par les opérations, plusieurs de ces employés ont évolué positivement et sont devenus des actifs pour la socié- té. « Tous les gens qui ont des postes de responsabilité chez nous sont pas- sés par nos programmes. Ils servent ainsi de modèles à suivre pour ceux qui passent chez nous », lance en guise de conclusion Réjean Pilote. I nfo : carrefourenvironnement.org La nouvelle usine de Saguenay, qui vient tout juste d’être inaugurée (septembre dernier) roule déjà à plein régime. (Photo archives Guy Bouchard)

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