Journal novembre 2018

P a g e 1 6 | NOV EMBRE 2 0 1 8 I N FORME A F FA I RE , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I SAGUENAY (K.B.F.) – En plus de travailler sur la commercialisation de ses produits, A3 Surfaces investit en recherche et développement dans le but de développer de nouvelles avenues ou améliorer sa technologie. Elle prend actuelle- ment part à trois projets en collaboration avec trois centres de recherche universitaires. L’entreprise saguenéenne contribue financièrement aux projets de recher- che de ces centres universitaires, qui bénéficient aussi d’une subvention d’organismes provinciaux ou fédé- raux. « Nous, quand on a des ques- tions, on n’a pas nécessairement les moyens de faire ces différentes analy- ses. Les centres de recherche ont des équipe- ments qu’il n’y a pas au privé. Ça nous permet de comprendre différentes choses, de voir les caractéristiques de nos matériaux, comment ils réagis- sent avec les microorganismes », explique Martin Lambert, vice-prési- dent d’A3 Surfaces. À l’université McGill, grâce à une subvention du Conseil national de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), la profes- seure Nathalie Tufenkji et son équipe se penchent sur l’efficacité de la tech- nologie pour différentes applications, notamment des surfaces permettant d’éliminer les biofilms. Le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologie a aussi octroyé une subvention de 300 000 $ à l’Université de Sherbrooke et à l’UQAC pour des recherches liées à A3 Surfaces. Une équipe de l’Université de Sherbrooke, menée par la professeure Nathalie Faucheux, tra- vaille donc à valider la technologie par rapport à la toxicité qu’elle pourrait avoir sur différentes cellules du corps. Du côté de l’UQAC, c’est le dévelop- pement d’une surface antiadhésive et antimicrobienne qui intéresse les pro- fesseurs X. Grant Chen et Dilip Sarkar. A3 Surfaces s’intéresse aussi au secteur des tours de refroidissement, où sa technologie pourrait empêcher la prolifération de bactéries, telles que celle qui cause la légionellose, par exemple. Après avoir développé des surfaces résistant aux conditions de ces tours et fait des tests concluants sur plusieurs paramètres, l’entreprise envoie actuellement des pièces à des manufacturiers aux États-Unis afin qu’ils les testent et envoient leurs commentaires. « Le but serait de faire un prototype de tour de refroidisse- ment, mais nous n’avons pas encore d’entente finale », conclut M. Lambert. A3 Surfaces investit en recherche et développement Maxime Dumont, responsable des opérations, dans la salle où A3 Surfaces effectue actuellement l’anodisation de l’aluminium. (Photo Karine Boivin Forcier)

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