Journal novembre 2018

I N FORME A F FA I RE , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I NOV EMBRE 2 0 1 8 | P a g e 2 9 SAGUENAY (J.T.) – Une nouvelle firme spécialisée dans le recrute- ment de main-d’œuvre étrangère voit le jour à Saguenay. Zonéo Monde, fondée par Nicolas Pelletier, Sereyrath Srin, Michel Lavoie et Steeve Charest, compte supporter les entreprises régiona- les dans leur recrutement de per- sonnel. La jeune entreprise sou- haite d’ailleurs favoriser la venue d’une vingtaine de personnes dans la première année d’opérations. Observant des besoins criants de main-d’œuvre dans la région, les trois partenaires d’affaires ont décidé de lancer leur firme afin d’accompagner les employeurs dans leurs embau- ches à l’étranger. « Étant également à l’emploi de Coupesag, mes associés et moi avons remarqué que l’embau- che de talents provenant de l’extérieur du pays pouvait être complexe et qu’elle demande beaucoup d’énergie pour s’assurer de les retenir », indique Nicolas Pelletier, directeur. « Lorsque nous avons vu que Sereyrath Srin était disponible, nous l’avons rencontré dans le but de lui offrir l’opportunité de s’associer avec nous dans cette aventure. Son expérience de 15 ans en immigration d’affaires apportera un sérieux coup de pouce aux clients », ajoute-t- il. « C’est évident que mon parcours professionnel et mon expérience en tant que néo-québécois sera profitable pour nos clients », ajoute M. Srin, vice-président exécutif. Accueillir au moins 20 immigrants Pour le démarrage des activités de Zonéo Monde, deux ressources aide- ront les organisations à dénicher les profils qui correspondent à leurs critè- res d’embauche. Il s’agit de Sereyrath Srin ainsi que Noémie Morin, coor- donnatrice aux ressources humaines, également aux RH chez Coupesag. « Notre mission est d’offrir un service clé en main aux employeurs afin de faciliter leur recrutement à l’internatio- nal. Nous pourrons participer au pro- cessus d’accueil, d’accompagne- ment, d’intégration et de rétention afin que tout se déroule correctement. La rareté de main-d’œuvre et de relève entrepreneuriale est une problémati- que bien connue dans la région et notre approche vient en partie la régler. Notre objectif pour la première année est d’accueillir une vingtaine de nouveaux talents en sol régional. C’est un objectif ambitieux, mais qui est réaliste si l’on tient compte des besoins. », fait savoir M. Pelletier. La relève entrepreneuriale peut éga- lement passer par l’accueil de nou- veaux arrivants. La firme est en mesure de trouver des immigrants- investisseurs dans plusieurs pays. D’ailleurs, elle est déjà en contact avec une douzaine, dont la France, la Belgique, la Tunisie, le Maroc et le Gabon. Inf: zoneo.ca Zonéo Monde Une nouvelle firme en recrutement international est créée RESSOURCES HUMAINES Sereyrath Srin, Nicolas Pelletier et Noémie Morin ont présenté les services qui sont offerts par Zonéo Monde. (Photo: Jonathan Thibeault) Projet de GNL Québec à Port de Saguenay UN COMPLEXE SEMBLABLE AU CŒUR DE BOSTON ! Le projet d’Énergie Saguenay de construire un important terminal d’exportation de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) dans la zone industrialo portuaire de Grande-Anse de Port Saguenay continue de progresser. En effet, le promoteur du projet a lancé, il y a quelques semaines, une nouvelle phase de consultations préalables au dépôt de l’étude d’impact environnemental aux instances gouvernementales Canadienne et Québécoise. Déjà à l’écoute du milieu régional, Énergie Saguenay a modifié son projet afin d’en diminuer les impacts sur le voisinage du site d’implantation prévu, qui est tout de même à 6 km au nord de la zone urbaine de l’arrondissement de La Baie et à 15 km à l’est de celle de l’arrondissement de Chicoutimi. Donc, bien que localisé dans une zone industrielle isolée et spécifiquement mise sur pied pour accueillir de telles installations, nous sommes en droit de comprendre ce dont il s’agit afin de bien saisir les principaux enjeux économiques, environnementaux et sécuritaires associés à un tel projet. Essentiellement, l’usine d’Énergie Saguenay recevra d’abord du gaz naturel de l’Ouest canadien par gazoduc. Dans un deuxième temps, elle le refroidira à - 162 degrés Celsius, à l’aide de compresseurs alimentés à l’hydroélectricité. À cette température, le gaz devient liquide, du GNL, et occupe 600 fois moins de place. Finalement, Énergie Saguenay chargera le GNL sur des navires hautement sécuritaires afin de le livrer à des clients en Europe et en Asie. Il est important de rappeler que le GNL n’est pas explosif, n’est pas toxique, n’est pas corrosif et n’est pas maintenu à haute pression. UN COMPLEXE DÉJÀ OPÉRÉ SÉCURITAIREMENT AU CŒUR DE BOSTON ! Des complexes de production/transport de GNL sont opérés un peu partout dans le monde depuis plusieurs décennies et ils sont extrêmement sécuritaires. Par exemple, depuis 50 ans, pas moins de 135 000 transports de GNL par navires ont été effectué sur tous les océans et ce sans aucun incident notable, fuite ou préjudice. A titre d’exemple, un terminal de GNL semblable à celui qu’Énergie Saguenay projette d’opérer à Grande Anse, existe au cœur de la ville de Boston aux États-Unis, et ce depuis 1971. Ces installations majeures (qui servent à importer du GNL au lieu de l’exporter), qui sont juste à côté d’un Costco, d’une quincaillerie Home Dépôt, d’un hôpital et même d’une garderie, ont reçu plus de 1 000 navires, depuis leur mise en service et n’ont été l’objet d’aucun incident. UN MÉGAPROJET SOURCE DE DIVERSIFICATION POUR LA RÉGION En plus d’être très sécuritaire, le projet d’Énergie Saguenay est des plus pertinents au niveau environnemental global, puisque le gaz livré en Europe et en Asie servira largement à produire de l’électricité en remplacement de très polluantes centrales au charbon actuelles. Finalement, l’ampleur économique du projet le place nettement dans une classe à part : plus de 7 milliards de dollars américains d’investissements, 6000 emplois directs et indirects durant la construction (dont 4000 directement sur le site),entre 250 et 300 emplois directs crées à Saguenay pour opérer les installations, des retombées fiscales de plus de 110 millions par an…Tout cela sans oublier que l’arrivée chez nous de ce mégaprojet pourrait bien aussi être le début d’une toute nouvelle filière de développement énergétique, une belle occasion de diversification économique pour la région! Roger Boivin est issu d’une famille d’entrepreneurs établie à La Baie depuis sept générations. Sa carrière de plus de trente ans en développement économique l’a amené à oeuvrer aux niveaux municipal, régional, québécois et canadien. Depuis 10 ans, il est président du Groupe Performance Stratégique, une firme spécialisée en développement économique, communications et conseils stratégiques. À ce titre, il a été au coeur de la stratégie «ON Y VA» des travailleurs d’ALCAN ayant conduit à l’établissement au Saguenay de l’usine AP-60, il a contribué significativement à la stratégie ayant conduit au redémarrage de la papeterie de Dolbeau-Mistassini et a recruté la compagnie Américaine Century Aluminium qui a récemment étudié le projet d’implanter une aluminerie dans la MRC Maria-Chapdelaine.

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