Janvier 2019-compressé
I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I J ANV I ER 2 0 1 8 | P a g e 2 7 En termes de diversification, Mme Brassard souligne l’intérêt de l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), entré en vigueur le 30 décembre, et l’Accord économique et commer- cial global (AECG) avec l’Union européenne, entré en vigueur fin 2017. « Avec le PTPGP, par exemple, il y a un certain avantage à se tourner vers là dans la diversification pour ceux qui ont un marché potentiel là-bas », illustre-t-elle. Du côté de l’Europe, il faudra d’ailleurs suivre la mise en place du « Brexit ». « Il faudra voir quel sera l’impact du retrait de l’Union européenne pour ceux qui font des affaires là-bas. On devrait avoir plus d’information à ce sujet vers la fin janvier », souligne la commissaire à l’international. Le potentiel de l’Afrique Selon un rapport de recherche produit par l’Institut du Québec (IDQ), l’Afrique, avec 950 millions de personnes qui parleront français sur ce continent en 2060, représente une opportunité d’affaires intéres- sante pour les entreprises québécoi- ses. Serdex International travaille d’ailleurs depuis cinq ans à développer des liens avec l’Afrique de l’Ouest afin de permettre aux entreprises de la région de profiter de ces opportu- nités. Nadine Brassard indique que les secteurs d’activités dans lesquels nos entreprises se distinguent, comme les mines, le secteur industriel, la construction et l’hydro- électricité, sont ceux qui se démar- quent en Afrique de l’Ouest. Le rapport de l’IDQ, publié début janvier, lui fait écho. « Les occasions d’affaires pour les entreprises québécoises sont multiples. En voici quelques exemples : les énergies renouvelables ou l’aéronautique; l’aide pour la formation technique; l’expertise en génie et en gouver- nance; la transformation alimentaire », peut-on y lire. L’organisme a orchestré plusieurs missions sur ce continent au cours des dernières années. « Nous sommes en contact avec des gens là- bas. […] Il faut être tenace, aller rencontrer les gens, établir des liens. […] On accompagne nos entreprises dans leur développement là-bas », affirme Mme Brassard. Selon elle, les canadiens sont bien accueillis en général lorsqu’ils veulent faire des affaires dans cette région. « C’est un beau marché potentiel. Nos entreprises ont une belle expertise et une bonne réputation là- bas », ajoute-t-elle. Vers la Colombie Un représentant de SERDEX International participera, à la mi-mars, à une mission économique d’Export Québec en Colombie, afin d’y réaliser de la prospection sur le potentiel de ce marché pour les entreprises du Saguenay– Lac-Saint-Jean. « On va aller voir s’il y a un marché, pour quel type d’entreprise, etc. On a demandé des rendez-vous en fonction des secteurs d’activités qui peuvent avoir un intérêt », précise la directrice de l’organisme. Pour les entreprises qui seraient intéressées à se joindre à cette mission, c’est d’ailleurs le bon moment pour s’inscrire. « Elles vont pouvoir obtenir des rencontres organisées pour elles », conclut Nadine Brassard. Inf.: http://www.serdex.com/ Nadine Brassard rappelle qu’il est important pour les entreprises de diversifier leurs marchés. (Photo Pixabay)
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