Journal Août 2019

P a g e 1 4 | AOÛ T 2 0 1 9 I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I SAGUENAY – Le Centre du savoir sur mesure (CESAM) de l’UQAC offre un accompagnement sur mesure en proposant une appro- che pédagogique personnalisée. Il rend ainsi la formation continue universitaire accessible, adaptée et applicable. Selon la nouvelle directrice, Guylaine Malaison, la formation encore plus pointue fait partie de la réflexion de son organi- sation sur les nouveaux projets de formation. « Le mandat initial de donner de la formation spécifique aux besoins des entreprises demeure, mais on veut aussi regarder du côté du perfection- nement beaucoup plus pointu en fonction des programmes et de l’expertise de l’UQAC. Pour ce faire, nous devons identifier les besoins, que ce soit dans le réseau de la santé ou en éducation, par exemple, pour développer des formations plus poin- tues pour les gens sur le marché du travail ou pour ceux qui veulent déve- lopper une expertise dans un champ où ils veulent se spécialiser. Par exemple, au niveau des soins infir- miers, est-ce qu’on peut développer quelque chose pour répondre à des besoins spécifiques et pointus dans la pratique des gens tout au long de leur vie? En éducation, au niveau du TDAH, les professionnels se retrou- vent souvent confrontés à de nouveaux profils de clientèle qui nécessitent une formation un peu plus pointue. Nous sommes donc en train de réfléchir à tout cela », men- tionne Mme Malaison, qui occupe ses nouvelles fonctions depuis le 10 juin. La nouvelle directrice ajoute qu’à l’Université du 3 e Âge, on offre déjà des formations libres sur demandes, mais, là aussi, on veut davantage cerner des besoins. « On réfléchit sur ce créneau en lien avec le retour éventuel à l’emploi. Par exemple, quelle formation peut-on offrir à un retraité de 55 ou 60 ans qui ne veut pas nécessairement poursuivre dans son champ d’expertise, mais qui désire réintégrer le marché du travail dans un autre domaine ? Dans le fond, sans faire un virage, on fait une révision pour trouver comment on peut donner une formation plus poin- tue au professionnel qui arrive sur le marché du travail et qui a besoin d’une expertise particulière en lien avec les nouvelles réalités du marché et de la société. » Option supplémentaire La formation continue de niveau universitaire est une option supplé- mentaire à la formation de base. Selon Guylaine Malaison, les étu- diants suivent moins le parcours tradi- tionnel d’autrefois de terminer son programme et d’aller sur le marché du travail. « Ils ont des parcours atypi- ques. De plus, s’ils désirent avancer ou changer d’orientation, ils doivent développer des compétences trans- versales à leur champ d’expertise. » La directrice générale avoue que la clientèle de la formation continue a tendance à changer. La population est vieillissante et, de plus en plus, les personnes qui prennent leur retraite à 55 ou 60 ans ne sont pas prêtes à arrêter. Toutefois, ça ne leur tente plus d’être dans le même travail qu’ils ont fait pendant de nombreuses années. « Les jeunes aussi sont diffé- rents. La stabilité d’emploi est moins importante pour eux. Ils y vont beau- coup avec leur passion et ils n’hési- tent pas à changer d’emploi, à se perfectionner et à recommencer. » Recrutement des employeurs Enfin, du côté des employeurs, ils recrutent les étudiants avant même que ceux-ci ne terminent leur pro- gramme, plus particulièrement en infor- matique, en jeux vidéo, en sciences comptables, en soins infirmiers et en éducation. « On constate que la main- d’œuvre est de plus en plus rare. En éducation, les stagiaires sont appelés à faire des remplacements avant même d’avoir complété leur pro- gramme. Les demandes de formation sur mesure sont également nombreu- ses et nos équipes travaillent de pair avec les entreprises pour évaluer les besoins spécifiques de celles-ci en vue de monter un programme pour répon- dre à leurs besoins. » Soulignons enfin que l’École de lan- gue a aussi ses impacts dans le recrutement, puisque des étudiants de l’Université McGill font partie des cohortes printanière et estivale pour apprendre le français et la culture québécoise. « Ces élèves qui vien- nent de partout dans le monde visitent des entreprises liées à leur domaine d’études, et ce, au grand plaisir de celles-ci. Ça leur permet de faire du recrutement », de conclure Mme Malaison. Inf. : cesam.uqac.ca CESAM : l’université accessible aux PME Guylaine Malaison est la nouvelle directrice du centre de formation continue CESAM,- UQAC. (Photo : Dominique Savard) par Dominique Savard dsavard@informeaffaires.com L’atteinte de vos objectifs, c’est ce qui compte pour nous. Et c’est en faisant équipe avec vous que nous mettons en place des stratégies efficaces pour vos affaires. rcgt.com Certification | Fiscalité | Conseil

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