Journal Août 2020

I N F ORME A F FA I R E S , L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I AOÛ T 2 0 2 0 | Pa g e 1 1 La communication À l’avenir, la communication sera donc au cœur du processus d’embauche puisque le gestionnaire devra bien définir sa vision et ce qu’il entend par travail à distance. D’ailleurs, le CPQ travaille présentement à l’élaboration d’une feuille de route comportant tous les points et toutes les modalités qui devraient se retrouver dans un contrat de télétravail. Les enjeux Dans une relation de travail à distance, il y a deux grands éléments à prendre en compte : le lieu et la surveillance. L’emplacement où les tâches seront effectuées doit être spécifiquement identifié. Selon l’article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail, l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et l’intégrité du travailleur. Cela signifie qu’autant à la maison qu’au bureau, l’employé doit jouir, entre autres, d’un espace ergonomique pour sa posture. « Lors de la pandémie, quelques employeurs ont demandé à leurs travailleurs de venir chercher leur chaise de bureau pour les ramener à la maison. » La vision du salarié travaillant dans un café le matin et ensuite à sa maison de campagne l’après-midi ne colle donc pas avec la réalité. «Tout est une question de sécurité et d’indemnisation si quelqu’un se blesse lors des heures de travail. L’employeur doit s’assurer que le travailleur réalise ses tâches sans risque pour sa santé». Pour ce qui est de la surveillance, il doit être facile pour le gestionnaire de s’assurer que l’employé effectue ses heures, mais aussi qu’il travaille dans les périodes prescrites. Au-delà de la relation de confiance, il est essentiel pour un chargé de projet de connaitre l’horaire et le travail de chaque membre de son équipe. « Lors des heures de travail, l’employeur peut exiger l’installation de logiciel de surveillance sur les ordinateurs. Toutefois, cette disposition doit être mentionnée dans le contrat de travail au moment de l’embauche et elle ne doit pas être abusive. » En définissant bien les heures de travail, le lieu ainsi que les méthodes et les canaux de communications, l’employeur et l’employé s’assurent d’instaurer une bonne relation de travail tout en évitant d’empiéter sur des principes comme le Droit à la déconnexion et le Droit à la vie privée. La vision du salarié travaillant dans un café le matin et ensuite à sa maison de campagne l’après-midi ne colle pas avec la réalité. (Photo : ShutterStock) ALIRA, un service de jumelage structuré Ce nouveau projet mené par GIAT s’adresse aux individus et aux entreprises dont le personnel dispose de conditions atypiques. Ce service aide les travailleurs saisonniers, occasionnel(s) et à temps partiel désirant augmenter leurs heures de travail tout en concervant leur lien d’emploi initial. De plus, le fait d’occuper d’autres fonctions permet de développer de nouvelles compétences et de découvrir d’autres secteurs d’emploi. Ce projet propose une nouvelle approche structurée qui permet aux employeurs d’avoir accès à une banque en matière de ressources humaines. POUR INFORMATION, COMMUNIQUEZ AVEC NOTRE AGENTE DE DÉVELOPPEMENT 418 668-5092, poste 225 >

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