Journal Août 2020

Pa g e 2 6 | AOÛ T 2 0 2 0 I N F ORME A F FA I R E S , L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I ALMA – Merci la mie n’est pas une boulangerie comme les autres. La petite coopérative de solidarité de la rue Collard à Alma est le fruit d’une initiative citoyenne. Fabricant du pain de façon artisa- nale, l’entreprise d’économie sociale prône une alimentation responsable et chérit le projet de certifier ses produits biologiques au cours de l’année. L’histoire commence, il y a un peu plus d’un an, lorsque la boulangerie Le petit pétrin décide de mettre fin à ses activités. Ayant acquis une certaine réputation auprès des Almatois, notamment pour son travail artisanal, plusieurs consom- mateurs s’attristent de voir disparaitre le petit commerce. Un groupe de citoyens, dont fait partie Vicky Potvin l’actuelle présidente, décident alors de reprendre l’entreprise « Nous avons tous investi de notre argent personnel et la CIDAL nous a égale- ment donné un bon coup de main avec l’octroi d’une subvention de 10 000 $. Notre objectif avec la boulangerie n’est pas d’engranger les profits à tout prix, mais d’offrir à la population des produits de niches faits main comme des miches campagnardes, des baguettes rustiques ou encore du pain aux noix. Se constituer en coopérative était donc conséquent avec la nature du projet », fait savoir Vicky Potvin. Une entreprise humaine L’une des principales difficultés qu’a rencontré l’équipe a été d’embaucher un boulanger. Ne trouvant pas de tra- vailleur qualifié au Saguenay–Lac- Saint-Jean, la coopérative s’est tour- née vers l’international pour recruter. Toutefois, la COVID est venue refroi- dir les desseins de l’entreprise en clouant au sol tout travailleur étranger voulant s’établir au Québec. «Nous avons poursuivi nos recherches et finalement nous sommes tombés sur un jeune boulanger désirant se lancer en affaire ». En plus de lui fournir un emploi, la coopérative lui offre une expérience de gestion et de démar- rage d’entreprise. «C’est ça l’avan- tage avec le modèle coopératif, c’est qu’il est plus flexible pour répondre aux besoins des travailleurs ». Cette flexibilité se traduit également par le choix qu’a fait le commerce de sortir Quand la collectivité met les bouchées doubles La coopérative de la rue Collard prône une alimentation responsable et chérit le projet de certifier ses produits biologiques. (Photo : Courtoisie) MODÈLE COOPÉRATIF par Maxime Hébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Le directeur général des ÉQUIPEMENTS ACHARD , M. Simon Pelletier , est heureux d’annoncer les nominations de M me Sarah Gagné conseillère aux pièces ainsi que M. Laurent Guay représentant vente et location. Avec leur grande expertise et leurs nombreuses connaissances de l’industrie, ils seront un atout précieux pour notre organisation et pour nos clients présents et futurs. C’est avec confiance et optimisme que M me Gagné et M. Guay se joignent donc à notre équipe afin de vous offrir un service à la clientèle hors pair. Que ce soit dans la région de Charlevoix, du Bas-Saguenay, du Saguenay Lac-St-Jean/Chibougamau-Chapais toute l’équipe se fera un plaisir de vous servir. 1 4 2 3 , b o u l . S a i n t - P a u l , C h i c o u t i m i • 4 1 8 5 4 8 - 7 1 8 2 • a c h a r d . c a NOMINATIONS

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