I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I AV R I L 2 0 2 2 | Pa g e 1 5 la pénurie de main-d’œuvre et l’inflation à la hausse. Nous trouvons cette situation déplorable puisqu’à long terme, nous ne serons plus en mesure de produire autant. Au minimum, nous demandons l’indexation de l’enveloppe pour les travaux sylvicoles parce que celle-ci n’a pas été mise à jour depuis 2014. » Les grandes revendications Le 1 er avril 2013, le MFFP a instauré un nouveau régime forestier pour actualiser la gestion et l’aménagement forestier de manière durable et dans le but de stimuler la compétition dans le secteur. En effet, le régime permet à l’État de mettre aux enchères 25 % du bois récolté sur les terres publiques. Autrefois, l’ensemble de la matière ligneuse était octroyé par contrat à des sociétés privées. Une façon de faire qui rendait difficile l’accès au bois pour de plus petits joueurs. «Le nouveau régime fêtera ses 10 ans l’an prochain et nous changerons alors de quinquennat. Cela signifie que le gouvernement du Québec va réattribuer des garanties d’approvisionnement aux usines de transformation. Les chiffres que nous avons en main, 16000 travailleurs directs et indirects dans la région, ne devraient pas trop bouger. Toutefois, nous continuerons à proposer des changements et des modifications au régime pour le rendre plus près des intérêts de l’industrie. » En effet, l’ingénieur forestier et son association revendiquent depuis plusieurs années la notion d’accès à la fibre ligneuse. Ce qu’on appelle les forêts de proximité, c’est le concept de pouvoir aménager la ressource existante sur le territoire. «Nous nous battons pour une fibre plus accessible et aussi plus rentable. Abattre des arbres à 300 km au nord c’est économique et moins viable que récolter du bois dans un rayon de 50 km. Ce que nous désirons, c’est que la gestion de la ressource soit prise en charge par les MRC. Toutefois, c’est un combat de longue haleine et aucun indice ne laisse présager un consentement à la décentralisation des pouvoirs au niveau de l’État », conclut Aldé Gauthier. Faits saillants - AFB couvre les MRC du Saguenay– Lac-Saint-Jean et celle de Manicouagan sur la Côte-Nord. - En 2021, on estimait le salaire moyen annuel à 54820 $ pour les emplois directs du secteur de l’AFB. - En calculant les emplois directs, indirects et induits, on estime à 19465 le nombre de travailleurs pour la filière forestière du territoire de l’AFB. - Pour les gouvernements, les revenus annuels générés par les secteurs couverts par l’AFB sont de 332,4 millions $ pour le Québec et de 121,4 millions $ pour le Canada. Nous sommes fiers de promouvoir le développement durable de cette précieuse ressource renouvelable. Notre mode de vie est intimement lié aux forêts qui nous entourent. 275, avenue Bossé, Montmagny (Québec) G5V 2P4 FRANÇOIS TREMBLAY REPRESENTANT AUX VENTES T 418 248-0955 F 418 248-8966 C 418 956-5742 francois.temblay@groupebosse.com Chez Groupe Bossé, nous sommes qualifiés dans plusieurs domaines. En tant qu’experts, nous savons comment gérer vos projets et pouvons vous proposer une vaste gamme de produits de la plus haute qualité afin de satisfaire vos besoins, qu’ils soient au niveau de la construction, agricoles ou industriels. GroupeBossé va toujours plus loin pour s’assurer que chaque client soit servi le plus rapidement possible. La satisfaction de notre clientèle est notre priorité!
RkJQdWJsaXNoZXIy NDAzMDYz