Journal décembre 2018

I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I DÉCEMBRE 2 0 1 8 | P a g e 2 3 PUBLIREPORTAGE Entreprise brassicole solidement implantée dans la communauté jeannoise, Microbrasserie du Lac-Saint-Jean fait confiance à Propane MM depuis 2016 dans l’approvisionnement en propane de ses réservoirs utilisés pour le brassage de ses bières. Même si d’autres types de combustibles auraient pu être utilisés, la copropriétaire Annie Saint-Hilaire affirme que l’expertisede l’entreprise régionale l’aconvaincue d’utiliser le gaz propane dans son procédé de fabrication. En 2015, lorsqu’il est venu le temps pour l’entreprise saint-gédéonaise d’augmenter sa capacité de production, elle devait utiliser un nouveau type d’énergie pour chauffer rapidement ses bassins. « Nos nouvelles cuves ne pouvaient pas utiliser l’électricité, donc nous devions nous tourner vers un autre moyen pour que notre procédé de brassage soit réalisé dans des temps réalistes. Nous aurions pu utiliser des copeaux de bois ou un autre combustible, mais notre choix s’est rapidement arrêté sur le propane, car il permet de faire chauffer plus rapidement notre bière. En fait, on peut traiter jusqu’à 2000 litres à la fois », explique la copropriétaire. « Avant, il fallait faire partir l’ébullition avec un brûleur, ce qui prenait plus de temps. Le propane est plus performant, ce qui nous permet de faire face à nos importants volumes de production », ajoute Annie Saint-Hilaire. Pour la Microbrasserie du Lac-Saint-Jean, faire affaire avec Propane MM, c’est bien plus que pour le gaz! La qualité du service à la clientèle et le fait que l’entreprise fait partie de la plus importante coopérative régionale sont des atouts importants pour le client. « Je ne me verrais pas utiliser un autre fournisseur, car il est à l’écoute de nos demandes. Propane MM fait bien plus que nous approvisionner. Il nous a donné de précieux conseils lorsque nous avons installé nos équipements au propane afin que tout soit aux normes. De plus, qu’il s’agisse d’une bannière de Nutrinor, c’est une plus-value pour nous, car on sait que l’argent est réinvesti dans la région et qu’on collabore à fournir de l’emploi à des gens de chez nous », affirme fièrement la femme d’affaires. L’usine de Saint-Gédéon n’a donc plus à se soucier de la productivité de ses installations, car le propane procure une stabilité exemplaire. « Comme nous sommes une organisation qui surveille très près nos chiffres et nos performances, il nous fallait une technique de chauffage stable et économique. Le propane répond en tout point à ces critères. L’utilisation de cette énergie fait en sorte qu’on peut faire augmenter notre capacité de production sans trop se casser la tête, car contrairement à notre ancien procédé, ça va plus rapidement », conclut la copropriétaire. Propane MM apporte un service hors pair depuis 1950. Soucieuse de la satisfaction de sa clientèle, elle a démontré plus d’une fois son expertise et son dynamisme à l’échelle régionale, mais aussi dans les marchés de Québec, de la Côte-Nord, de Chibougamau et du Nord-du-Québec où elle est présente. Propane MM : une énergie stable pour l’industrie brassicole SAGUENAY (J.T) – Depuis plu- sieurs mois, la Fromagerie Boivin est dans l’obligation de transporter ses eaux usées par camion vers le centre d’épuration du rang Saint- Martin à Chicoutimi, ce qui cause bien des maux de tête aux diri- geants de l’entreprise, à tel point qu’ils ont dû freiner leurs projets de croissance dans la région. Rencontré au début du mois de novembre, le directeur général Luc Boivin a affirmé qu’une partie de sa production pourrait être délocalisée en Ontario afin de lui permettre d’honorer des contrats, notamment celui avec Kraft Canada et son fromage Amooza. En 2006, la Fromagerie Boivin avait signé une entente avec Saguenay visant à limi- ter la quantité de ses rejets industriels dans le réseau d’égout municipal. « Nous avions un protocole d’entente d’une durée de dix ans (2007-2017) qui prévoyait une augmentation de la quantité de nos rejets vers le centre d’épuration de l’arrondissement La Baie », explique d’entrée de jeu Luc Boivin, qui emploie 180 personnes dans les installations régionales. À titre comparatif, le volume journalier d’envoi d’eaux usées de la fromagerie vers les installations d’assainisse- ment était de 90 mètres cubes en 2009 et à 113 mètres cubes en 2012. « Au terme de la convention, nous sommes allés rencontrer la Ville pour négocier un nouveau contrat. Là où le bât blesse, c’est qu’ils nous deman- dent de réduire considérablement nos déversements à un seuil qui est plus bas que nos besoins actuels, soit bien avant nos investissements de 2010 où nous avons commencé à produire pour Kraft. Cette demande vient du même coup empêcher nos investis- sements à notre usine du rang Saint- Joseph. [...] Ça compromet la crois- sance de la fromagerie à La Baie », précise M. Boivin. « Nous avons mis en place une infra- structure temporaire pour permettre de déverser notre eau dans des camions. […] Nos eaux usées sont tellement filtrées qu’il ne reste pres- que plus de contaminants. C’est à se demander si Saguenay veille réelle- ment au développement économique et à la pérennité des entreprises régionales », estime l’homme d’affai- res. « Les discussions sont au point mort avec Saguenay et pour être hon- nête, je n’attends plus rien de concret de leur part. Nous n’avons pas encore de protocole d’entente de signé. Nous sommes toujours dans l’attente. […] Si on ne retrouve pas un seuil accep- table, nous ne pourrons plus être compétitifs à partir du Saguenay », conclut-il. Au moment de mettre sous presse, la Ville de Saguenay n’avait pas retourné l’appel d’Informe Affaires. Gestion des eaux usées avec la Ville de Saguenay La Fromagerie Boivin freine ses investissements La Fromagerie Boivin et Saguenay doivent négocier une nouvelle entente sur le volume des rejets émis par l’usine. (Photo: Jonathan Thibeault) AGROALIMENTAIRE

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