Journal décembre 2018

I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I DÉCEMBRE 2 0 1 8 | P a g e 2 9 ROBERVAL – En plus du secteur forestier, la MRC Domaine-du-Roy souhaite développer les secteurs du tourisme et de l’agroalimentaires, deux autres points forts de son économie. Elle a donc mis en place des chantiers qui, ses gestionnaires le souhaitent, lui permettront de se démarquer dans ces domaines. L’organisme a récemment lancé sa stratégie touristique 2018-2025, en vertu de laquelle la MRC investira 265 000 $ sur cinq ans. Ces sommes serviront à la mise en œuvre d’actions visant trois buts : se démarquer au niveau de l’accueil des touristes, accroître l’accès au lac Saint-Jean et offrir la meilleure expérience famille au Québec. Les intervenants économiques souli- gnent que plusieurs des moteurs de l’économie touristique se trouvent sur le territoire du Domaine-du-Roy. « Nous sommes conscients que nous avons des attraits touristiques majeurs, comme le Zoo de Saint- Félicien, Val-Jalbert, la Véloroute, l’Ermitage, etc. […] Il y a plusieurs petites entreprises qui se sont déve- loppées autour aussi », souligne le préfet, Lucien Boivin. La MRC sou- haite encourager leur développement. Ainsi, le CLD a dédié une ressource spécifiquement à ce créneau. Agroalimentaire Selon Jean Simard, conseiller en développement sénior, secteur indus- triel et forestier, au CLD Domaine-du- Roy, l’agroalimentaire est un secteur stable et solide pour la MRC. Les intervenants veulent axer leur stratégie sur l’agriculture nordique. « C’est un créneau très important ici. Nous avons beaucoup de producteurs très dynamiques », note le directeur général de la MRC, Mario Gagnon. La MRC se distingue notamment dans ce domaine par la diversité et l’originalité de ses cultures. Le territoire compte, par exemple, la seule usine de flocons d’avoine de la région, en plus des Serres Toundra, d’un vignoble, de la culture du chanvre et bien d’autres. Les intervenants économiques souhaitent donc soutenir ce secteur et ont renouvelé le Plan de développe- ment de la zone agricole et de l’agro- alimentaire (PDZAA). Une ressource a également été dédiée par le CLD afin d’accompagner les producteurs. « Aujourd’hui, on ne se démarque plus par le volume, mais en offrant une production différenciée dû au fait qu’elle vient de la région, qu’on ne pourra pas copier ailleurs », croit M. Gagnon. Minicentrales Pour assurer son développement, la MRC peut aussi compter sur les deux minicentrales électriques (Val-Jalbert et 11 e Chute), dont elle est propriétaire à 22,5 % en compagnie notamment de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan (45 %), de la MRC Maria- Chapdelaine (22,5 %). « C’est un levier au niveau du développement. […] Ce sont de beaux revenus qui reviennent au milieu à 100 % » estime le directeur général de la MRC, Mario Gagnon, qui assure que la MRC demeure à l’affût afin d’être au rendez-vous si d’autres opportunités de ce genre se présentent. Se démarquer en tourisme et agroalimentaire La MRC veut accroître l’accès au lac Saint-Jean sur son territoire. Ici, on aperçoit la marina de Roberval. (Photo courtoisie) RICHESSE DES MRC par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com S O S N O Ê S F T N U O N O N A S MERCI POUR VOTRE CONFIANCE CONFIEZ-N ABRIQ PRÉF SmUR OS PR SOITTDES OUS V OUTRELLE FERME S P UÉ S OJET DE PLANCHER S moc.rumarumserutcurts umarumserutcurts@setnev 6588-94381 4 moc.r

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