Journal Décembre 2019

P a g e 1 2 | DÉCEMBRE 2 0 1 9 I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I SAGUENAY – La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) forte de ses 24 parcs nationaux, de ses 14 réserves fauniques, sans comp- ter ses 8 établissements touristi- ques à l’échelle du Québec, est une immense machine à générer des retombées touristiques dans la belle province. Cette société d’État commerciale est très présente dans les régions du Québec, génère des retombées économi- ques importantes pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean, selon François Guillot, directeur des parcs nationaux des Monts-Valin, de la Pointe-Taillon et du Centre touristique du Lac-Kénogami ainsi que Jérôme Gouron, directeur du Parc national du Fjord-du- Saguenay et codirecteur du parc Marin Saguenay (administré conjointement avec le fédéral). Chez nous, la Sépaq exploite trois sites d’importance, soit celui du parc national Fjord-du-Saguenay, le parc national de la Pointe-Taillon, le parc national des Monts-Valin, en plus de celui du Centre touristique du Lac- Kénogami. Près de 150 employés permanents et saisonniers assurent le fonctionnement de ces installa- tions. La Sépaq estime que 25 res- sources supplémentaires seront requises pour supporter les nouvelles installations de la Pointe-Taillon, lors- que celles-ci seront terminées. Le volume de visites généré en 2018 par ces quatre emplacements est estimé à 296 432 jours/visites, princi- palement pendant la belle saison. Par ailleurs, les chiffres compilés à l’échelle de la région démontrent une hausse moyenne annuelle de l’achalandage de 10 %, ce qui est excellent selon François Guillot. Près de 20 M$ de retombées « collatérales » Les activités de la Sépaq ont un impact direct sur les régions dans les- quelles se trouvent les établisse- ments exploités par celle-ci. Selon François Guillot, les retombées esti- mées, par les utilisateurs des sites de la société d’État, dans les installations et entreprises autres que la Sépaq, se situent à quelque 66,68 $ par jour/visite dans la région. Si on fait le calcul, l’impact des retombées de la Sépaq en 2018 se situe à près de 20 M$. Sans compter qu’une partie importante de ces visiteurs viennent en bonne partie de l’extérieur, ce qui permet d’amener de l’argent neuf en région. «Nous générons beaucoup de retom- bées, notamment pour les équipe- ments d’accueil aux alentours de nos installations », assure le DG. Dans ce contexte, la Sépaq est appelée de plus en plus à exercer un rôle de levier de développement économique pouvant conduire à la mise en place de partenariats, notamment avec des entreprises privées œuvrant dans l’offre d’activités et de services con- nexes. «Cela étant, les établisse- ments de la Sépaq participent à la vitalité et au dynamisme économi- que des régions dans lesquelles ils sont ancrés parce qu’ils sont des pro- duits d’appel touristique, des employeurs et des entrepreneurs importants » mentionne-t-il. Autofinancement à 80 % Soulignons que la Sépaq autofinance ses opérations, à la hauteur de 80 %, à l’aide de ses revenus autonomes. François Guillot ajoute que sur cet aspect, le Saguenay–Lac-Saint-Jean s’en tire très bien alors que, globale- ment, les revenus des installations régionales génèrent presque l’auto- suffisance. «Quatre-vingts pour cent (80 %) d’autofinancement, c’est parmi les plus La Sépaq : un moteur économique pour la région Dans l’ordre habituel, François Guillot, directeur des parcs nationaux des Monts-Valin, de la Pointe-Taillon et du Centre touristique du Lac-Kénogami ainsi que Jérôme Gouron, directeur du parc national du Fjord-du-Saguenay et codirecteur du parc Marin Saguenay– Saint-Laurent. (Photo : Dominique Savard) par Guy Bouchard PRÉSIDENT ET ÉDITEUR guybouchard@informeaffaires.com C’est une grande fierté pour l’équipe d’Informe Affaires d’avoir pour une première fois la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) comme partenaire pour notre cahier de décembre : «Plein air — Une industrie grandeur nature». Nos entrevues nous ont permis de découvrir que les nombreux sites de la Sépaq constituent non seulement un produit d’appel, mais également un véritable levier de développement pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean. — La Rédaction Communiquez avec nous sans tarder au :

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