Journal Décembre 2019

P a g e 6 | DÉCEMBRE 2 0 1 9 I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I Le développement durable incontournable pour la SADC-HS La SADC du Haut-Saguenay est un organisme sans but lucratif financée principalement par le gouvernement fédéral. La SADC est donc une organisation redevable à la collectivité qu’elle dessert. Notre mission est : « Développer une collectivité durable par l’accompagnement aux PME et aux municipalités avec pour cadre de référence le développement durable (DD) ». Cette mission s’articule autour de deux champs d’interventions qui sont le développement local et le financement des PME. Les gens de la région savent y faire! Un OUI CONDITIONNEL aux projets Énergie Saguenay et Gazoduc. Je comprends bien que des projets comme ceux d’Énergie Saguenay et de Gazoduc peuvent inquiéter certains de mes concitoyens. Les enjeux de la protection de l’environnement, de la faune marine, la préservation de la beauté de nos paysages peuvent contribuer à générer de la méfiance, si ces projets ne sont pas réalisés dans les règles de l’art de l’acceptabilité sociale. C’est pourquoi le mouvement « je crois enma région », dont je suis l’un des instigateurs, dit un « OUI CONDITIONNEL » à tous les grands projets susceptibles de s’implanter au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Et voici pourquoi. Les gens de la région savent y faire. Au cours des neuf dernières décennies, Ils ont très bien su s’adapter aux réalités sociaux-économiques inhérentes à la présence de grandes entreprises industrielles. À titre d’exemple de la cohabitation entre la population du SLSJ et la compagnie Alcan, devenue Rio Tinto. Au début la technologie était polluante et la production d’aluminium nécessitait des grandes quantités d’énergie hydro-électrique. C’étaient les normes de l’époque. Quatre-vingt-dix ans plus tard, cette même entreprise nous propose de produire de l’aluminium avec une technologie beaucoup plus performante en regard de l’énergie utilisée (AP-60), considérablement mois polluante et avec une empreinte potentielle presque nulle, au chapitre de l’émission de carbone (projet Élysis). Sous la pression des décideurs et de la population régionale l’entreprise a été amené à investir considérablement dans les technologies pour améliorer ses procédés dans le meilleur intérêt de la région, afin de produire de l’aluminium avec un impact moindre pour l’environnement, et la santé de ses travailleurs tout en s’assurant d’une rentabilité économique. On peut donc en conclure que notre région est bien familière à la notion du OUI CONDIDIONNEL. Cette évolution positive s’est aussi réalisée avec la complicité de nos PME (équipementiers) qui savent y faire aussi et qui ont été capable d’adapter leurs produits et services aux nouvelles exigences des nouvelles technologies tels que AP-60 et Élysis. Mentionnons aussi que dans le transport des matières et produits finis, l’utilisations d’équipements tels que, les voies ferrées, les liens maritimes et routiers ont été omniprésents, sans causer de préjudices à la population. Soulignons par ailleurs que le Saguenay–Lac-Saint-Jean est une région proactive dans l’approche du développement durable (DD). Trois organisations œuvrent dans l’offre d’expertise et d’accompagnement des acteurs économiques de la région dans une démarche DD. Il s’agit de la Chaire en éco-conseil de l’université du Québec à Chicoutimi, du Centre Québécois en Développement Durable et de la Société d’Aide au Développement de la Collectivités du Haut-Saguenay, qui combinent leur savoir-faire afin de faire du Saguenay– Lac-Saint-Jean une région durable. Finalement les gens de la région savent y faire aussi pour effectuer la surveillance et le suivi de tout grands projets, puisqu’ils ont évolué positivement à l’ombre des grands donneurs d’ordres industriels. C’est pourquoi nous demandons aux Québécois de nous faire confiance. D’ailleurs, s’il est acquis que des milliers d’emplois seront créés dans la région pour la construction et les activités des grands projets, il est aussi vrai de dire que ceux-ci génèreront des milliers d’emplois dans la région, mais aussi ailleurs au Québec.