Journal Décembre 2020_compressé

I N F ORME A F FA I R E S , L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I D É C EMB R E 2 0 2 0 | Pa g e 2 7 Bien sûr, cette étude a été effectuée avant la pandémie. Toutefois, il est à prévoir une recrudescence de la venue de vacanciers, puisque ceux-ci sont tenus de rester au Québec. Une situation qui pourrait être gagnante pour une région comme le Saguenay–Lac-Saint-Jean alors qu’on calcule qu’en moyenne, pour chaque jour de visite, un montant de 62 $ est dépensé à l’extérieur des établissements de la Sépaq. Des retombées économiques intéressan- tes à prévoir sachant que plusieurs municipalités se trouvent non loin des deux parcs nationaux ainsi que plusieurs attractions comme l’Éternel Spa, la station de ski alpin Valinouët, le village de L’Anse-Saint-Jean et le Centre d’interprétation des battures et de réhabilitation des oiseaux de Saint-Fulgence (CIBRO). Ajoutez à cela que les hôtels, gîtes et auberges de la région pourraient aussi bénéfi- cier du pouvoir attractif de la Sépaq puisque, selon l’étude, 46 % des répondants affirment réserver leur hébergement en dehors des zones des parcs. Des répercussions sur le marché du travail Une donnée de l’étude démontre aussi que 85 % de la population estime que les sites de la Sépaq offrent des paysages d’une beauté exceptionnelle. Un atout lorsque vient le temps pour la région de vendre la destination au reste du pays ou à l’international. Rappelons par ailleurs que l’industrie du tourisme est un employeur important dans la région, mais que le recrutement y est difficile. D’ailleurs en décembre 2019, le secteur était en déficit de quelque 300 postes. Sur l’ensemble du terri- toire québécois, la Sépaq embauche plus de 3300 employés, dont la majorité de ceux-ci en région (2120). Les emplois y sont variés puisque la société dispose de 7000 espaces de camping, de 730 chalets et couvre un territoire imposant de 52 000 kilomè- tres carrés. Bon pour la rétention En plus de la création d’emploi, les parcs participent grandement à freiner l’exode des régions vers les grands centres. On fait remarquer qu’un espace naturel comme ceux que proposent les parcs nationaux contri- bue de façon non négligeable à la qualité de vie des gens qui résident aux alentours. En fait, c’est 76 % des répondants qui considèrent que la pré- sence des parcs a un impact positif sur leur pratique d’activités de plein air. Également pour 60 % des visiteurs, issue de l’immigration, la visite dans un des parcs nationaux leur a permis de renforcer leur sentiment d’apparte- nance au Québec. Entre autres, en leur permettant de pratiquer des sports de plein air, donc de vivre de nouvelles expériences et en leur permettant d’apprivoiser l’hiver québécois. Un atout important pour la rétention de personnel qualifié dans un contexte où les industries et les commerces font face à des enjeux concernant la rareté de main d’œuvre. Inf. : sepaq.com/pq/ Inf. : sepaq.com/pq/mva/ Les parcs de la Sépaq contribuent à renforcer un sentiment d’appartenance auprès des personnes issues de l’immigration. Notamment en proposant des sites et des lieux où les gens peuvent apprivoiser l’hiver québécois. (Photo : Courtoisie) LQDYOL6WQHUXD/RWRK VXOSW 3 ( ߻ HWWHXTD5 ߻ HKFQDOEHKFƒ3 ߻ VQHLKF|XDHQLDU7 HUXWDQHUWRQ HGWFHSVHUHOVQDGHLKOHUYL9 Y U HLD%D/ GURMH/LUDZN2 )

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