Journal Décembre 2022

I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I D É C EMB R E 2 0 2 2 | Pa g e 5 manufacturier a procédé, en amont, à un important travail d’optimisation. « La volatilité des prix dans le secteur de la construction, dû à la pandémie, nous a forcés à mettre de côté nos plans d’agrandissement. Nous avons plutôt revu la disposition de notre usine. Nous avons agrandi de l’intérieur. Nous avons aménagé nos chaînes de production de manière à réduire au maximum les temps morts et assurer une fluidité constante. Synchroniser la fabrication des VLS et de nos produits réguliers n’a pas été une mince affaire. En plus des enjeux techniques, il y a aussi les défis reliés aux chaînes d’approvisionnement. Si ton vélo contient 100 pièces et qu’il t’en manque une, tu ne peux pas le livrer. Il faut donc prévoir les périodes creuses et celles de pointes afin d’assurer une sortie fluide en fin de ligne. C’est pourquoi il est impossible d’avancer un nombre moyen de bicyclettes produit par semaine parce que la production est planifiée par vague », explique la directrice du développement. L’entreprise saguenéenne affiche également de nouveaux postes. Toujours en phase de recrutement, elle est passée, selon la gestionnaire, de 90 employés au printemps dernier à plus de 120 aujourd’hui. «Nous attendons aussi l’arrivée prochaine d’une dizaine de travailleurs tunisiens. Le télétravail, le recrutement à l’internationale ainsi que les avantages sociaux sont tous des éléments qui contribuent à l’attractivité et la rétention de notre personnel. » Une catapulte Fière de son dernier contrat et cumulant plus d’une quinzaine d’années dans la production de VLS, la firme saguenéenne ne veut toutefois pas faire de ce créneau un cheval de bataille. En effet, l’avenir pour le constructeur de la rue Manic est dans la conception et la fabrication de vélo de montagne à doubles suspensions. « Les VLS représentent moins de la moitié de notre chiffre d’affaires et nous n’avons pas l’intention de renverser la tendance. C’est un créneau que nous continuerons d’exploiter, mais qui ne dépend pas seulement de nous. En effet, c’est notre partenaire qui gère les contrats et la technologie. Nous agissons à titre de fournisseurs pour lui. PBSC nous emploie sur une base régulière et il y a une certaine prédictibilité sur l’ouvrage à venir, mais il serait risqué de reposer notre modèle d’affaires sur un élément que nous ne contrôlons pas à 100 %. » Selon Mme Gauthier, la fabrication de VLS est une catapulte qui permet à des projets de croissance de voir le jour. «En assurant un certain volume à produire par année et en générant une entrée de revenus constante, les contrats de VLS nous permettent de justifier de nouveaux investissements. C’est d’ailleurs grâce à la commande de Madrid que nous avons pu contracter un prêt sans intérêt auprès de Développement économique Canada (DEC) pour l’acquisition d’une nouvelle machine de découpe au laser», souligne la directrice qui ajoute que Devinci vise produire dorénavant 50 000 unités par année. Une augmentation qui représente le double de celle des années précédentes. Miser sur les produits de la marque La fabrication de VLS chez Cycles Devinci a toujours été peu médiatisée et la raison est que le manufacturier ne souhaite pas faire de l’ombre sur ses produits phares. « Nous avons rapatrié au Saguenay nos plateformes de vélos de montagne. Parmi les grands fabricants, nous pouvons nous vanter de construire en très grande partie nos produits localement. Acheter local, c’est une tendance chez le consommateur et c’est une valeur pour l’entreprise. Si la tendance est au carbone en ce qui concerne la fabrication des composantes dans l’industrie du vélo, nous demeurons inflexibles sur l’utilisation de l’aluminium. Il est démontré que cela est moins polluant que les matériaux composites. Nous allons donc miser sur la fabrication locale et les solutions vertes pour nous démarquer sur le marché. D’ailleurs, nous sommes l’une des seules marques à offrir un vélo de montagne à doubles suspensions entièrement en aluminium», laisse tomber Maude Gauthier. Maude Gauthier, directrice du développement corporatif chez Cycles Devinci. (Photo: Courtoisie) Visitez zonetalbot.com sous l’onglet CHÈQUE-CADEAU 12 km de découvertes OFFREZ LA VARIÉTÉ EN CADEAU! LE CHOIX PARMI 200 COMMERCES DU BOUL. TALBOT Pour tous vos besoins en sécurité contactez notre représentant industriel Mario Boivin Courriel : mario.boivin@vlcr.ca Cell. : 418 591-3848 Bur. : 418 543-2735 9 SUCCURSALES pour mieux vous servir au Saguenay–Lac-Saint-Jean BOUTIQUE EN LIGNE : WWW.VLCR.CA

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