Journal Février 2020

P a g e 1 4 | F É VR I ER 2 0 2 0 I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I Ce texte est rédigé par France Boivin, Directrice générale de l’ACQ Saguenay–Lac-Saint-Jean Au cours des dernières années, l’Association de la construction du Québec (ACQ) a été très active dans le dossier de l’intégration des femmes dans l’industrie de la construction, notamment via son colloque Construire se conjugue au féminin. En 2020, le colloque en sera à sa 5e édition. Lors de cet événement, l’ACQ présente des portraits de fem- mes ainsi que des témoignages d’entrepreneures et de travailleuses inspirantes. Différents panélistes sont, pour l’occasion, présents afin de discuter de l’intégration des femmes dans l’industrie. De cette façon, l’ACQ souhaite démystifier les mythes et les préjugés entourant la présence des femmes sur les chantiers de construction. La Commission de la construction du Québec (CCQ) a effectué un sondage auprès des entrepreneurs et plus de 60 % de ceux-ci considèrent que la difficulté à embaucher de la main- d’œuvre constitue l’un des plus grands obstacles. Les conséquences sont donc majeures pour les entre- preneurs. Nous croyons que les travailleurs atypiques, comme les femmes, les autochtones et les immi- grants peuvent contribuer à offrir aux employeurs la main-d’œuvre néces- saire pour réaliser leurs travaux. Besoins dans les corps de métiers Par ailleurs, l’ACQ a mandaté la firme Raymond Chabot Grant Thornton afin d’effectuer une recherche sur les besoins de main-d’œuvre dans les années à venir dans l’industrie de la construction, et ce, par région et par corps de métiers. Dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, les pos- tes de briqueteur-maçon, mécanicien de chantier, poseur de systèmes Construction : l’intégration des femmes dans l’industrie L’ACQ est très active dans le dossier de l’intégration des femmes dans l’industrie de la construction. (Photo : Pixabay)