Informe Affaires Janvier 2020

I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I J ANV I ER 2 0 2 0 | P a g e 2 5 accueilli avec sincérité par les tra- vailleurs de l’industrie, mais égale- ment par la population. Il doit aussi retrouver des installations bien adap- tées et conçues pour le confort de la famille. « La famille, c’est chez nous que ça se passe», assure Alexandre Danieli. Une concertation incontournable Il s’agit là d’un plan ambitieux, certes, mais réalisable selon le conseiller. Il appuie son optimisme sur un facteur clé de réussite : La concertation. «Ça faisait presque 10 ans que les acteurs de l’industrie ne s’étaient pas rencon- trés pour se concerter et tenter de développer une signature de destina- tion commune» souligne-t-il. Le jeune homme est d’ailleurs très fier d’avoir contribué à mettre en place un chan- tier regroupant une quinzaine d’experts et d’intervenants de l’indus- trie touristique de la MRC et de Mashteuiatsh. Selon Alexandre Danieli, ce chantier ad hoc, qui se réunit aux deux mois, est alimenté par cinq groupes de tra- vail spécialisés dans les différents axes de la stratégie de positionne- ment, notamment l’expérience famille, et l’image de marque. Une fois les enjeux identifiés, des solu- tions, idées et stratégies sont élabo- rées par le chantier, qui les fera che- miner vers les décideurs politiques. Mais le processus peut opérer à l’inverse, soit du politique, vers le chantier. « On a une très belle machine. Nos gens sont très concrets et stratégiques. Moi je suis l’agent liant », explique le conseiller. Les acteurs indirects formés Un des défis majeurs de la stratégie identifiés lors de l’exercice de réflexion qui a mené au dépôt de la Stratégie collective de développe- ment touristique est sans contredit, lié à la qualité de l’accueil des visiteurs. Non seulement de celui des interve- nants de première ligne, mais égale- ment de celui des acteurs indirects (propriétaires et travailleurs du dépanneur, de la station-service, de l’épicerie, etc.) d’entreprises qui profi- tent aussi largement des retombées de l’industrie. D’ailleurs, Alexandre Danieli confirme qu’un projet de for- mation est en cours d’élaboration avec le Cégep de Saint-Félicien, pour outiller ces intervenants sur les meilleures pratiques d’accueil. Le tourisme d’affaires aussi Un des secteurs qui intéresse aussi l’équipe d’intervenants autour d’Alexandre Danieli, c’est le tourisme d’affaires. Il y a trois ans, la MRC du Domaine-du-Roy et celle de Maria- Chapdelaine se sont associées pour se doter d’un outil pour stimuler ce marché. La mission du Bureau des congrès Lac-Saint-Jean est de soute- nir, promouvoir, démarcher, dynami- ser et développer le tourisme d’affai- res dans ces deux MRC. Il offre de nombreux outils, services et conseils pour supporter les organisateurs d’événements, et ce, tout à fait gratui- tement. L’entente entre ces deux par- tenaires vient d’être renouvelée pour un an en attendant le résultat de la démarche stratégique en tourisme d’affaires visant à accroître les recet- tes touristiques générées par les visi- teurs d’affaires et de congrès au Québec, initiée en mars dernier, par le gouvernement du Québec. Cette initiative constitue le premier pas vers une stratégie globale, qui permettra aux Associations touristi- ques régionales (ATR) de consolider leur potentiel en tourisme d’affaires, dans une approche adaptée à leur contexte. Alexandre Danieli, conseiller en développement secteur tourisme au CLD Domaine-du-Roy. (Photo : Courtoisie)

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