Journal Janvier 2021

I N F ORME A F FA I R E S , L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I J AN V I E R 2 0 2 1 | Pa g e 1 7 « explorer les différences, développer une vision commune, convenir des processus de gestion, bâtir une confiance mutuelle, gérer les conflits dès leur apparition, évaluer les résultats, partager le pouvoir, renforcer le leadership et travailler par consensus ». Des partenariats gagnants Caroline Bouchard l’affirme, des par- tenariats d’affaires autochtones- allochtones gagnants, ça existe. Elle cite notamment en exemple Landes forestières Uapats, Groupe conseil Nutshimit Nippour, Électro-Ilnu, Groupe Aishkatsh ou Nutshimitsh, qui sont toutes en partenariat à de divers degrés avec des entreprises allochto- nes. « Généralement, les partenariats servent à avoir accès à de nouveaux contrats, à régler un problème de main-d’œuvre, à accéder à de nou- veaux financements et une certaine complémentarité des partenaires », précise la directrice générale de la SDEI. Former des accompagnateurs Afin de déployer et bien communiquer le Guide, la SDEI a soumis au FARR un projet de déploiement sur trois ans. En 2019, Mme Bouchard a fait le tour des SADC et CLD de la région et de Promotion Saguenay. « On voulait avoir un représentant dans chaque endroit qui serait accompagnateur pour les partenariats d’affaires. On sait qu’un promoteur allochtone qui a besoin d’un partenaire d’affaires va aller dans son CLD ou sa SADC demander s’ils connaissent des gens. Le but, c’est vraiment d’avoir quel- qu’un dans chaque organisme pour nous aider à conclure des partena- riats durables », mentionne-t-elle. Cette tournée a permis de former 12 accompagnateurs, qui s’ajoutent aux trois de la SDEI. La formation s’est étendue sur deux jours à Mashteuiatsh. « On voulait qu’ils comprennent la réalité autochtone. Il y a des enjeux en territoire autoch- tone, par exemple la Loi sur les Indiens. On voulait vraiment avoir des gens qui soient au courant de tout ça. […] On voulait qu’ils sachent ce qu’est Mashteuiatsh, combien il y a d’entreprises, qui sont les entrepre- neurs. […] On voulait savoir aussi comment les entreprises autochtones sont perçues par les allochtones », souligne la directrice générale. La SDEI souhaitait aussi former les entreprises autochtones, mais la journée planifiée a dû être remise en raison de la COVID-19. Dissiper la méconnaissance La conférence Enjeux et réalités autochtones : Perspectives de Mashteuiatsh (Hélène Boivin), organi- sée en novembre en partenariat avec la Chambre de commerce et d’indus- trie Saguenay-Le Fjord (CCISF), de même que celle qui a suivi sur les Partenariats d’affaires durables entre la communauté Ilnu et le milieu régional (avec notamment Alain Nepton), qui ont été très populaires auprès des entrepreneurs et déci- deurs régionaux, s’inscrivent dans ce plan de communication stratégique. « On voulait qu’il y ait une certaine méconnaissance qui soit dissipée. […] C’était une belle occasion de démontrer que ça existe, des parte- nariats autochtones-allochtones qui fonctionnent bien », conclut Caroline Bouchard. Inf.: sdei.ca/fr/services/guide-affaire/ Caroline Bouchard, directrice générale de la SDEI. (Photo: Courtoisie) 1004072 418 618-4999 • TENUE DE LIVRES • FORMATION ET ACCOMPAGNEMENT EN ENTREPRISE • REMISES GOUVERNEMENTALES • IMPÔT DES PARTICULIERS Votre entreprise ne possède pas encore de logiciel comptable? Faites appel à mes services et il vous sera fourni gratuitement. www.laurytrottieradjointe.com 1004072

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