I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I J AN V I E R 2 0 2 3 | Pa g e 1 1 preneurs à démarrer en leur offrant un accompagnement plus poussé. Ce serait la suite logique de nos camps entrepreneuriaux », souligne Caroline Bouchard. Ce projet nécessiterait toutefois l’agrandissement du bâtiment existant. La SDEI évalue actuellement la faisabilité de cette idée, puisque la façon dont l’infrastructure est conçue rendrait l’opération complexe. Répertoire Web En 2023, l’équipe de la SDEI travaillera aussi en collaboration avec celle de la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador (CDEPNQL) sur l’élaboration d’un répertoire Web. Celui-ci aurait pour but de favoriser le maillage entre les entreprises autochtones et allochtones. «Nous aimerions créer une application qui permettrait aux entreprises de s’inscrire et de manifester leur intérêt pour des partenariats. Il y aurait un engagement à prendre parce qu’il faut que ce soit gagnant-gagnant et il doit connaître la réalité de l’autre. Ensuite, le répertoire mettrait en lien des organisations qui sont susceptibles de développer des partenariats », explique la directrice générale. Numérique Mentionnons que le développement du numérique est également un enjeu d’importance pour la SDEI. Dans ce domaine, la directrice générale note un manque d’accès au financement pour des entrepreneurs de la communauté qui aimeraient lancer un projet dans ce domaine. « Il y a du financement qui existe lorsque l’entrepreneur a aussi besoin de matériel, mais pas s’il a seulement besoin d’un site Web. Par exemple, une personne qui souhaite développer une entreprise offrant des conférences, ce sera plus difficile pour elle de trouver des fonds. C’est une lacune. » Par ailleurs, en ce qui a trait à la période transitoire entre le prédémarrage et le démarrage d’une entreprise, les résidants de Mashteuiatsh sont désavantagés. « Il y a des programmes qui existent pour soutenir l’entrepreneur entre la finalisation du plan d’affaires et l’obtention du financement et le lancement du projet, mais seulement s’il n’est pas dans la communauté. Cela fait en sorte que, parfois, nous les perdons parce qu’ils retournent vers un emploi salarié », précise Caroline Bouchard qui désire que cette iniquité soit corrigée. Caroline Bouchard, directrice générale de la SDEI. (Photo : Courtoisie) Ensemble, nous sommes plus forts. Chez Résolu, nous accordons une grande importance aux liens que nous avons tissés avec près de 40 communautés et organisations autochtones. Ces partenariats démontrent que lorsque nous travaillons ensemble, nous prospérons ensemble.
RkJQdWJsaXNoZXIy NDAzMDYz