Journal Juillet 2019

P a g e 1 8 | J U I L L E T 2 0 1 9 I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I HÉBERTVILLE – La culture du chanvre est une bonne solution pour les producteurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Surtout qu’ici, dans la région, les agricul- teurs n’ont pas accès à des productions très payantes comme le maïs et le soja, selon les dires de Jacques Dallaire, président des Producteurs de chanvre du Québec (PCQ). Cette culture du chanvre a débuté dans la région il y a une dizaine d’années et, aujourd’hui, c’est ici que l’on retrouve la plus grande surface en production au Québec. « On a appris à produire le chanvre malgré toute sortes de difficultés, car on faisait de l’exploration en même temps qu’on développait un marché. Le chanvre est une plante qui aime le climat frais comme le nôtre, mais c’est aussi par réaction que l’on s’est intéressé à cette culture. Nous n’avons pas beaucoup de production qui sont aussi payantes ici », souligne M. Dallaire, un producteur d’Hébertville spécialisé dans la production de semences de chanvre, la commercialisation de semence et de produits de biomasse contenant du CBD (Cannabidiol). Alimentation, fibre et CBD Les producteurs de la région sont dédiés à la culture du chanvre, plus spécialement au grain pour l’alimen- tation humaine, qui représente actuel- lement le principal marché. « Mais en même temps, notre association des Producteurs de chanvre du Québec cherche à développer ou à supporter les initiatives de développement en ce qui concerne l’utilisation du chanvre pour la fibre et aussi pour la production du CBD (Cannabidiol). Il s’agit d’une molécule très en demande. Elle est reconnue aux États-Unis, car elle a beaucoup de qualités pour améliorer la santé, diminuer le stress, etc. À partir de l’automne prochain, les producteurs et les transformateurs vont pouvoir utiliser le chanvre avec des taux de CBD plus élevés pour faire des aliments santé ou encore des crèmes, des produits de santé. Ça va devenir très courant », explique Jacques Dallaire. Ce dernier poursuit en précisant qu’au Québec, les agriculteurs ont développé essentiel- lement une production biologique pour l’alimentation humaine. « Et c’est ce qui nous démarque auprès des transformateurs », assure le président des PCQ. La région en tête En 2017, près de 1 300 des 2 037 hectares des superficies québécoises dédiées à la culture du chanvre se retrouvaient au Saguenay–Lac-Saint- Jean. Une augmentation très impor- tante, alors qu’en 2013 seulement 434 hectares étaient cultivés à la grandeur de la province. « Ces données ont changé un peu. Cette année, on a connu une légère baisse des surfaces cultivées. Il faut dire qu’il y a des défis à cette production. Le marché visé est celui de l’alimen- tation humaine, avec toutes les exigences élevées qu’il nécessite. Les producteurs doivent apprendre à maîtriser les techniques pour être capables de livrer un produit qui ren- contre les normes. C’est pourquoi on veut se doter dans la région d’un équipement spécialisé pour être capable d’améliorer l’accès au marché. Par exemple, la problémati- que la plus importante se situe au niveau des bactéries sur des lots, ce qui explique que certains producteurs n’arrivent pas à rencontrer les normes. La solution est d’installer un pasteurisateur pour finalement s’assurer qu’on puisse répondre à ces normes de l’industrie. Avec cela, on va sécuriser nos producteurs et on pourra à nouveau augmenter les surfaces des récoltes. Notre objectif est d’installer l’équipement dans les meilleurs délais, dans un centre de grain qui sera créé dans un endroit encore non déterminé. » La culture du chanvre : une alternative intéressante La culture du chanvre est une bonne solution pour les producteurs du Saguenay-Lac- Saint-Jean. (Photo: Pixabay) par Dominique Savard dsavard@informeaffaires.com KVXO3 VXSWXD O QLRO h sÉs1q1"išq1s³ a ±Š ¼ ŠŠƒ± haËÂA̔ˆ´ha²hƒXƒuiiO Â±a¼ƒÂ”ˆh²ƒAÐA"‚¼ƒA0 0Âah²lƒ¼”²uAŠGhi¼ƒ0 ϳ1IŠ Ši¼ƒŠ ƒƒ ƒ´ƒ”Š´ha¼hhyAAXAŠ ËÂhyA¼AÉA¼hhXAŠh ‚¼ƒA0‚XA Âa¼hÌAhÂyA ¼ Š a ²ƒAÐA"‚¼ƒA0¢hŠŠƒÉAŠha´² ¼ÂhÉh§”XƒÂ§²Â” hai¼ƒŠAƒXƒÂAŠ^Ah ¢hlhŠŠh±Â§´¼hˆ”² ´hŠ´Â”¼´AahÉÂh²¼ƒAuhŠŠh¼”a”ƒ¼Aɔƒ±Š²A¼´Ah‚¼ƒA0‚XA ²ÂhXh´h´AhÂɐh´Â´h´ AXÂ´hhÂh”Xh²´Â´ Š ±Š Š a a 4 ¢´i¼Â”ˆA¼h´i²ÂA¼´h²i¼i¼”´X²A´²Âhƒ´ÂŠ^ii²Xi¼iAh²¼´hai²hƒ¼h´4 ¢hXƒuƒaiŠhÉ”hX´Aa hÉ”²¼h²h´´Â”¼^²”±ahyC±Šha´i¼ƒÉƒ¼XAËÂA¼hƒXƒ¼²AƒÂ§´iƒAËÂA±Â§´Âˆ ´ƒXXAÉ´²ÂhŠ¼hɃ”Yh²ÌƒÂ§´iOiO´h ¢´Â”¼²Ahi´ƒŠƒ¼Â¼´hh̔¼ƒX Âa”´ƒA!hŠŠhÉ”AŠ^´h´ƒAy²”´ha¼hhy²hOi±a¼h´i¼ƒŠƒOƒ´´hXXA±a ´ƒ”´hO´haG¼Aa”i/¢¼ƒÂ²¼´”Xi¼iAh²ƒA¼ÂAÂ”X¼hŠAƒXƒÂ hXƒuƒaiŠhÉ”4¢ÂXAXha´ƒ”´hOËÂAh²a”i²haƒuA´hi´” i¼i¼”´”ƒ¼XA´ha^´hiA´h²lƒ²ha´hŠ´A ¢´h̔¼ƒX´h´hah¼Â”Xi±ŠG ´hh²ƒAÐA"‚¼ƒA0^hi…A¼hhŠAƒŠƒAuh§ƒ¼ƒŠ”A´ha¼hhŠŠhÉ”h²ƒhŠ sišž1Uq1žš³1iiUqGi Ø D<E?% ”Xh´Šhƒ¼haƒ´i² ha¼hh”ŠhÉia Ń ^¼hhŠŠh¼X ¼ # B<E? ”ƒ¼A´ƒŠAi²ha´² ´ƒA²²h¼Ò¸ Â  # ‘ v šÒh ” - ¢²hƒ¼²A§hŠhjG - ÂAhÉ” ¼Â”¼Â±a”ƒ¼X²¼´”XAŠh§ƒ´ƒA ´ƒA²²h¼ËÂAhÉ”¸hŠOƒ”´ƒa A²ah²¼h Á ¼ÂA±ŠGhÂÉi² ¼´hŠAi²”O²hƒ¼²A§Âa h´AA ¢h¼Aƒaiƒ ”ƒ¼X²¼´”X²Â”´hŠOƒ”´ƒa ha´ƒA²²h¼v¾¼hh¼h´i²Å ¢ŠAi²” ²hƒ¼²AÂ.hŠ´Aa ¼ ii U q G U ¤ ¢hyAŠŠƒÉÂa²Â˜XÂAŠAi²” ´ƒ¼”²h´ƒÂ§ÂAh±aËÂhˆ´ha¼”´hX^hiAh¼¼h GhXC²yi”hÉii¼iAh²ƒA¼ÂAÂ”Xƒ²Aˆ ɗ¤³i 2 ¤1 ( s{U" ɞ ( s ž ³™ " ³ s {¤ ¤1 ¤1 i ɕ1 ž U Ù s ɫ­ s h²ƒAÐA‚¼ƒA´¢hŠŠƒÉºº]¼¼ X¢‰””OhXAu¢ÊÊʺº]´¼¼ ²hƒ¼²A§hŠ´Aa´iŠŠA¼ ¢hh̔¼ƒX”ƒ¼AXƒƒ  iš ³( ¸¹xv‚Á¹¹mšx/4-% 2xvšx‚Á¹¹mšx /#?#"‚2"#0 #-"/-4/^x¸š "<%2 4"%0#! ºAX¢X§¢ ºÁÒh²ƒAÐA¢¼ƒA´¢hŠŠƒÉº” DOMINIQUE BÉRUBÉ REPRÉSENTANTE 418 815-7000 MAXIME TREMBLAY DIRECTEUR DES VENTES 418 944-8892 CHRISTIAN TREMBLAY REPRÉSENTANT 418 591-3333

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