Journal Juillet 2020

I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I J U I L L E T 2 0 2 0 | P a g e 2 1 SAGUENAY–LAC-SAINT-JEAN – Quelque 300 candidats pour 140 demandes de la part des pro- ducteurs se sont inscrits à la cam- pagne « Travailler à la ferme : j’y vais sur-le-champ ! » au Saguenay– Lac-Saint-Jean. Ce programme du gouvernement Legault a été lancé à la mi-avril et il s’étend jusqu’au 31 octobre, pour un maximum de 24 semaines. Le programme consiste en un appel aux travailleurs québécois à venir donner un coup de main aux producteurs agricoles. Pour être éligible à l’incitatif de 100 $/semaine, le candidat doit donner un travail hebdomadaire minimum de 25 heu- res, être rémunéré au salaire minimum de 13,10 $/heure, et être inscrit au Centre d’emploi agricole de la région. Jumelages pour combler les besoins « En s’inscrivant au programme, les candidats nous indiquent la période où ils sont disponibles, s’ils ont une production en particulier qui les inté- resse, alors que nous, on cumule ces informations. En parallèle, les produc- teurs nous font part de leurs besoins en main-d’œuvre pour la saison à venir, pour toutes sortes de produc- tions, la période requise, les exigen- ces, etc. Par la suite, on tentait de faire des jumelages entre les candi- datures reçues et les producteurs pour combler leurs besoins en main- d’œuvre », explique Marie-Ève Tremblay, conseillère coordonnatrice à l’Union des producteurs agricoles (UPA) section régionale, en ajoutant que les candidats pouvaient égale- ment rencontrer directement les producteurs pour leur soumettre leur intérêt. Très bonne réponse Mme Tremblay avoue que la réponse des travailleurs s’est avérée très bonne. « Nous avons eu plus de candidatures que de postes. Nous avons reçu des candidats de tous les âges, allant de 15 ans à la personne retraitée qui souhaitait offrir ses services pour donner un coup de main aux producteurs. De façon générale, la majorité est consti- tuée d’étudiants et la moitié des can- didats sont des résidents de la région du Saguenay. Du côté des entrepri- ses inscrites, 50 % sont des entreprises maraîchères, suivies de la production laitière à 30 % et les 20 % restant sont répartis entre divers autres secteurs (petits fruits, vergers, bovins, etc.) », ajoute la conseillère coordonnatrice. Le travail sur la ferme Les tâches sont variées sur la ferme. Parmi les postes à pouvoir, on retrouve : manœuvre aux champs, manœuvre en serre, opérateur de machinerie agricole, etc. Il est possible de semer, fertiliser, cultiver, irriguer, pulvériser, récolter, trier, peser, empaqueter des légumes et charger, décharger et transporter des produits agricoles. « Le travail agricole demande en général une certaine endurance physique. Le travail se fait à l’extérieur en position accroupie ou debout, dans des conditions météorologiques variées. « C’est un travail valorisant. Il permet aussi à ceux et celles qui connaissent plus ou moins l’agriculture de décou- vrir de quelle façon les légumes sont produits et les viandes que l’on retrouve dans notre assiette. Le programme s’adresse tout autant aux travailleurs étrangers qui étaient au nombre de 600 l’an dernier dans la région, ils ont les mêmes droits et sont éligibles à ce programme. » Valorisation du métier Enfin, Marie-Ève Tremblay souhaite que cette campagne « Travailler à la ferme : j’y vais sur-le-champ ! » ait pu faire découvrir les métiers associés à l’agriculture à certains candidats qui, éventuellement, pourraient y développer un intérêt. I nf. : emploiagricole.com/jy-vais- sur-le-champ/ Inscription de 300 candidats pour 140 demandes Marie-Ève Tremblay est conseillère coordonnatrice à l’UPA. (Photo : Courtoisie) Campagne « Travailler à la ferme : j’y vais sur-le-champ ! » par Dominique Savard dsavard@informeaffaires.com G A CXE BINE E CA TÈME D SYS S IE 36 MOIS TANAR I TÉGOR AN SIF D UL E 3 BLE D A ANSFÉR R C T A S S ONNE SER À 6 P E AM A G Z VOIR L ENE V ODRS PEE D LÈT OMP ME C 3 8 804266 042663 IAKSAWAS KTUI

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