I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I J U I N 2 0 2 2 | Pa g e 3 5 effet, un réseau de récupération et d’acheminement de la chaleur produite par l’usine de Produits forestiers Résolu (PFR) vers la serre est à l’étude. « Les installations seraient chauffées par l’énergie rejetée de PFR. C’est un système complexe dont la Ville serait propriétaire et pour lequel nous pourrions bénéficier d’une importante subvention du gouvernement du Québec. On estime le coût de construction d’un tel réseau à quatre millions de dollars. Le programme Valorisation des rejets thermiques mis de l’avant par le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles pourrait rembourser jusqu’à 75 % de la facture. Le réseau pourrait également alimenter la mairie de Dolbeau-Mistassini. Celle-ci doit être rénovée au courant de 2023. » Trouver preneur Dans les prochaines semaines, Isabelle Simard et son équipe discuteront avec des producteurs agricoles de la MRC de Maria-Chapdelaine afin de dénicher des entrepreneurs prêts à investir. «On cherche un opérateur ou un groupe d’investisseurs prêt à financer et administrer l’infrastructure. Toutes les options sont sur la table, la forme juridique du motel serricole n’est pas encore déterminée. Cela peut être une coopérative de travail ou encore une société par actions. Les gens qui possèderont la serre décideront cela en temps et lieu. Du côté de la Municipalité, nous serons les propriétaires du réseau de chaleur, mais nous ne serons pas actionnaires de la serre. » La gestionnaire précise qu’après quelques discussions avec des gens dans le domaine de l’agriculture, la recherche d’investisseurs ne sera pas compliquée. « Il y a un engouement pour un tel projet. Il faut rappeler que les lots de terre dans la serre sont tous en mode locatif. Un modèle d’affaires unique pour les producteurs maraîchers qui désirent poursuivre leurs activités à l’année et pour les jeunes entreprises qui recherchent un lieu pour être “incubées”. » Planifier la croissance en amont La serre aurait une superficie totale de 12000 m2 et devrait disposer d’un terrain deux fois plus grand, soit 24000 m2. «Dans ce genre de projet, il faut prévoir les agrandissements futurs et la croissance. C’est pourquoi un grand terrain est envisagé. En chiffres, cela peut sembler imposant, mais l’infrastructure, évaluée à 2 M$, est plus petite que celle des Serres Toundra, qui s’étendent sur 35000 m2. C’est important de le préciser, l’une des craintes des citoyens, c’est la pollution lumineuse générée par ce type de bâtiment. Dans le cas de notre motel serricole, l’éclairage forcé ne sera pas nécessaire », indique Isabelle Simard. La directrice au développement économique est confiante du succès qu’aura le projet. «Plusieurs éléments jouent en faveur d’une telle initiative, comme l’augmentation du coût du carburant et les ralentissements dans les différentes chaînes d’approvisionnement. Nous proposons des aliments locaux qui n’ont pas à parcourir des milliers de kilomètres pour arriver à la table du consommateur. De plus, les végétaux cultivés dans la serre se vendront à des prix compétitifs et générerons des marges bénéficiaires appréciables. Le MAPAQ pourrait également apporter un soutien financier puisqu’il s’agit d’une initiative d’autonomie alimentaire, un concept reconnu et encouragé par le gouvernement du Québec. » Trouver un emplacement Parmi les tâches restantes avant la première pelletée de terre, l’équipe de la Ville recherche activement un emplacement pour accueillir le complexe. « Idéalement, il faudrait trouver un terrain tout près de l’usine de PFR pour optimiser le réseau de chaleur. Nous sommes en discussion avec la multinationale forestière pour voir si c’est possible. Dans le cas contraire, l’étude de faisabilité indique que le projet serait rentable même s’il ne récupère pas la chaleur de l’usine», conclut Isabelle Simard. Située à la frontière du Saguenay et du Lac-Saint-Jean, la municipalité de Saint-Nazaire jouit d'un emplacement avantageux pour quiconque veut bénéficier des joyaux de la campagne et des loisirs de la ville. Saint-Nazaire s'illustre comme l'une des municipalités les plus en vue dans le secteur Lac-Saint-Jean-Est par l'innovation dont elle fait preuve dans tous les projets qu'elle mène. UN EMPLACEMENTAVANTAGEUX Saint-Nazaire le parfait équilibre pour les amoureux de la nature à la recherche des commodités et des activités du milieu urbain. RÉSERVEZ VOTRE TERRAIN DÈS MAINTENANT Pascal Audibert Courtier immobilier groupe Sutton - nouvelle demeure Téléphone : 418 487-8779 Agence : 418 769-1661
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