Journal Mai 2019

P a g e 1 6 | MA I 2 0 1 9 I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I SAGUENAY – (D.S.) – Le meilleur reste à venir pour l’administration portuaire de Saguenay, qui ne manque pas de projets sur sa table à dessin. En effet, en plus des grands projets privés de Métaux BlackRock, qui pourra aller de l’avant à la suite du décret du conseil des ministres autorisant les travaux de la fonderie de ferro- vanadium de Saguena, obtenu tout récemment, ainsi que de GNL et d’Arianne Phosphate, les adminis- trateurs projettent des investisse- ments majeurs pour un système de convoyeur en plus de l’améliora- tion de la capacité des installations sur le quai Marcel-Dionne. « Ce système de convoyeur, d’une longueur de deux kilomètres, est sur le même principe qu’un long tapis roulant recouvert. Il permettra de relier la zone industrialo-portuaire (ZIP) et la zone ferroviaire au quai Marcel-Dionne. Cet équipement représente un investissement de 60 M$. Il servira autant à prendre la marchandise qui va arriver par train que celle produite dans une usine, pour la descendre directement jusqu’au quai pour être chargée dans les navires, ou de manière inverse, décharger des bateaux et approvisionner les usines ou s’en aller directement au chemin de fer pour repartir vers les clients », expli- que le directeur général de Port de Saguenay, Carl Laberge. Échéancier M. Laberge ajoute qu’il n’y a pas d’échéancier prévu pour ce projet qui, avoue-t-il, n’est pas nécessaire pour la réalisation du projet de Métaux BlackRock. « Ils peuvent commencer sans le convoyeur, car nous avons prévu au départ de camionner les marchandises jusqu’au quai. Nous voulons quand même être capables d’utiliser cet équipement à court terme pour enlever la circulation des camions dans la grande côte, diminuer le bruit et électrifier ce trans- port pour enlever la consommation de diesel et diminuer les gaz à effet de serre. Éventuellement, ce convoyeur va aussi permettre d’aller chercher d’autres clients et d’optimiser le trans- port partout sur le port », précise le DG, qui soutient qu’il faut environ 18 mois entre le début de la construc- tion et la mise en opération de ce nouvel équipement. Capacité des installations En même temps, les administrateurs regardent pour prolonger la ligne de quai pour être en mesure de transbor- der des charges plus lourdes que ne le permet l’actuelle infrastructure, et ce, à la demande de clients. « Dans le fond, on veut augmenter la capacité de transbordement de charge lourde et on veut aussi se doter d’une rampe de chargement et Port de Saguenay : plusieurs projets sur la table Carl Laberge est le directeur général de Port de Saguenay. (Photo : Dominique Savard)

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