Journal MAI 2021

I N F ORME A F FA I R E S , L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA I 2 0 2 1 | Pa g e 4 5 La coopérative a également revu ses façons de faire pour les entrevues. « Dès qu’on reçoit un CV d’un candi- dat qui se démarque, on le passe en entrevue et si ça fonctionne, on l’embauche immédiatement. De faire les entrevues au fur et à mesure, au lieu d’attendre pour les faire toutes en même temps, c’est une bonne straté- gie, ça nous aide grandement », précise la directrice générale, ajou- tant que cela évite qu’un candidat intéressant soit recruté ailleurs avant. Et les efforts fonctionnent. « Au terme de tout ça, il a fallu qu’on fasse des choix déchirants entre des candidats très intéressants. Il nous reste encore quelques postes à combler, mais c’est rare », note Rébecca Tremblay. Ambiance familiale à la Chocolaterie Du côté de la Chocolaterie des Pères Trappistes, les employés sont au cœur de l’entreprise qui, même si elle en compte une cinquantaine lors des périodes plus intenses, continue d’offrir une ambiance familiale et de mettre l’humain de l’avant. « La base, c’est le dialogue. On n’est pas très procéduraux. Si quelqu’un a besoin d’un congé, si quelqu’un veut tra- vailler moins de jours, si quelqu’un vit une problématique, on va essayer de l’accommoder. […] On vise vraiment la conciliation travail-vie personnelle. Ça donne plus de travail aux person- nes responsables des horaires et du personnel, mais ça apporte vraiment un plus pour les employés. […] Ça demeure familial, même si l’entreprise grandit », explique le co-directeur général Développement des affaires et co-propriétaire, Dominique Genest. Avant la pandémie, qui a ralenti ce type d’activités, le Choco-club, le club social de la chocolaterie, s’impliquait également dans de nombreuses cau- ses et événements, en plus de faire des dons et commandites à différents organismes. Le Choco-club a pour mission de faire du bien et, au cours des dernières années, son engage- ment s’est tourné beaucoup vers les causes touchant les jeunes et les familles. Il fait également vivre les valeurs sociales de l’entreprise. Ce faisant, il attire également une cer- taine visibilité dans la communauté. « L’image projetée, c’est que ça a l’air vraiment agréable de travailler chez nous », estime l’homme d’affaires. Fierté d’équipe Selon M. Genest, le fait que la Chocolaterie des Pères Trappistes soit aussi un lieu touristique suscite une grande fierté chez les employés. « Les visiteurs voient leur travail, les produits qu’ils fabriquent. Ça a un effet positif. Et le tourisme amène des gens sur place, parfois une visite peut susciter l’intérêt d’un futur employé », note-t-il. Les gestionnaires de l’entre- prise ont aussi misé sur des campa- gnes imaginatives pour faire parler d’elle et pour le recrutement au cours des dernières années. « La crois- sance, l’implication dans le milieu, le club social… C’est un ensemble qui suscitait l’intérêt. On surfe encore sur cette vague d’actions qu’on a mises en place dans les dernières années, et avec la pénurie de main-d’œuvre qui augmente, on veut s’y remettre », conclut Dominique Genest. Des employés du Parc aventure Cap-Jaseux en pleine conversation. (Photo: Courtoisie) Une employée de la Chocolaterie des Pères Trappistes. (Photo: Courtoisie)

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