Mai 2022 | Volume 13 | Numéro 6 | 48 pages 4 - 5 Bilan de la production acéricole 2022 39 L’Accommodation des 21 célèbre ses 90 ans 46 - 47Conciliation Entrepreneuriat-Famille À lire page 11 LE MENSUEL ÉCONOMIQUE D’ ICI pages 2 et 3 ROAD FISH plus qu’une histoire de pêche! Jonquière : 418 542-0363 Chicoutimi : 418 545-4104 Chicoutimi- Nord : 418 693-5151 www.st-hubert.com Pour un temps limité dans les rôtisseries participantes. Détails au st-hubert.comPrésentation suggérée.
Pa g e 2 | MA I 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I ALMA – Roadfish est l’une des rares sociétés de production télévisuelle implantée dans la région. L’expertise de la PME consiste à développer des concepts d’émissions, les réaliser, les éditer et les mettre en marché. Le défi réside dans la normalisation des coûts de production et la rentabilisation des concepts. «Nous avons débuté l’aventure en 2016 et nous développons toujours la formule pour optimiser les tournages. D’une émission à l’autre, les coûts peuvent être très différents à cause d’une multitude de facteurs qui sont souvent hors de notre contrôle, comme la hausse du carburant. Pour réduire les dépenses, nous devons démarcher des partenaires et des commanditaires », expliquent Daniel Gagné et Alexandre Mercier, copropriétaires de la maison de production Roadfish. L’auditoire d’une émission de pêche ou de chasse s’attend à voir du spectaculaire. Le lieu de production est donc un facteur important au niveau des dépenses, mais il n’est pas le seul. «Nous réalisons des émissions de pêche et de chasse, il faut donc attraper ou tuer pour avoir un produit. Une particularité qui entraîne des coûts supplémentaires. En moyenne, un tournage emploie trois personnes pendant trois jours. Cela représente facilement 80 heures d’ouvrage rémunéré et le montage vidéo exige un nombre d’heures similaire. Pour donner une idée, l’an passé, la masse salariale de notre entreprise s’élevait à 500 000 $. Nous pouvons parfois tourner plusieurs jours et revenir bredouilles. Cela laisse un trou dans le budgetqu’il faut compenser plus tard», précise Daniel Gagné, qui ajoute qu’une seule émission d’une vingtaine de minutes peut représenter un investissement de quelques centaines de milliers de dollars. Des partenaires essentiels Alexandre Mercier met l’accent sur l’importance des partenaires et des commanditaires pour la viabilité de leur modèle d’affaires. «C’est une stratégie d’échange et de visibilité. Plus notre émission gagne en notoriété et plus nos partenaires sont nombreux et généreux. Nous contactons les pourvoiries, les agences touristiques et même les municipalités où nous tournons. Nous affichons leur logo ou encore leur établissement en échange de rabais sur l’hébergement, la nourriture ou l’équipement. Cette façon de faire réduit de beaucoup les frais de tournage. C’est essentiel puisque parfois, pour des questions d’efficacité, nous allons filmer en pourvoirie pour chasser. Ça nous assure une prise plus rapide, mais en contrepartie, le permis peut, selon l’endroit où l’on se rend, tourner autour de 5000 $ à 9 000 $ pour une bête. » Dernièrement, l’équipe de Roadfish s’est rendue en Afrique du Sud pour réaliser une émission de pêche en haute mer et une autre sur la chasse. Une entente avec les propriétaires de la pourvoirie où le tournage avait lieu a permis un accès au site et un hébergement gratuits pour l’équipe. Les coûts se résument finalement au salaire et aux billets d’avion. « Il doit y avoir un équilibre. Il faut trouver la bonne formule entre les émissions dispendieuses et celles à coûts moins élevés. Il y aura toujours des projets plus chers, mais il faut aussi miser sur des productions plus locales », constate M. Mercier. Une offre alléchante Le milieu de la production télévisuelle est également aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre. Toutefois, les gestionnaires de Roadfish n’ont pas de difficultés à recruter. «Nous ne sommes pas une grosse société de production comme Radio-Canada. Nous avons plus d’agilité puisque nous n’avons pas à dénicher des preneurs de son, des éclairagistes et d’autres spécialités. Tout le monde dans l’équipe peut filmer et réaliser le montage. D’ailleurs, la polyvalence est l’un des premiers critères d’embauche chez Roadfish», précise Alexandre Mercier. Daniel Gagné ajoute qu’il ne se fie pas qu’au curriculum vitae pour constituer son personnel. «Aujourd’hui, les logiciels de montage sont accessibles et beaucoup de gens savent les utiliser. Lorsque nous sommes en processus d’embauche, nous jugeons plus les aptitudes des gens sur leur connaissance des outils informatiques plutôt que sur leur passé académique. » Les deux entrepreneurs mentionnent également que la nature du travail et la possibilité de voyager sont des facteurs qui attirent les gens. Optimiser les coûts de production CULTURE par Maxime Hébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com L’équipe s’est récemment rendue en Afrique du Sud pour réaliser une émission de pêche en haute mer. (Photo: Facebook/ Roadfish) SIÈGE SOCIAL 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay, Québec G7S 3B6 BUREAU D'ALMA 520-15, Sacré-Coeur Ouest Alma, Québec G8B 1L9 Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com PRÉSIDENT - ÉDITEUR Maxime Tremblay mtremblay@informeaffaires.com Cell. : 418 944-8892 VENTES ET MARKETING Dominique Bérubé REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE dberube@informeaffaires.com Cell. : 418 815-7000 France Cloutier REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE fcloutier@informeaffaires.com Cell. : 581 668-3147 Stéphany Côté REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE scote@informeaffaires.com Cell. : 581 235-2037 RÉDACTION Karine Boivin Forcier JOURNALISTE kbforcier@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 418 540-3716 Maxime Hébert-Levesque JOURNALISTE mhlevesque@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 450 341-1426 Édité par le Groupe Informe Affaires 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque et Archives nationales Québec DISTRIBUTION Postes Canada et Transcol Le mensuel économique Informe Affaires est distribué dans les entreprises de Saguenay, dans les quatre MRC de la région et dans le secteur de Chibougamau-Chapais. Les propos tenus dans ces textes d’opinions n’engagent que leurs auteurs. Les auteurs des articles ont l’entière responsabilité de leurs textes. La reproduction des articles est interdite sans l’autorisation des auteurs.
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA I 2 0 2 2 | Pa g e 3 ALMA – La maison de production télévisuelle almatoise Roadfish prévoit une belle croissance en cette septième année d’existence. Les gestionnaires devraient annoncer sous peu un nouveau concept d’émission en plus de diversifier leurs canaux de diffusion. «Le milieu télévisuel et celui des médias en général sont exigeants. Ils imposent de constamment se renouveler et de créer. C’est ce que nous ferons avec un nouveau concept pour la télévision qui devrait être annoncé sous peu. De plus, nous avons commencé une baladodiffusion qui traite de sujets comme la pêche, la chasse et aussi d’anecdotes de tournage. Un studio a été aménagé dans nos locaux pour l’enregistrement de Roadcast et l’objectif dans les prochains mois sera d’apporter une certaine constance dans sa production», explique Alexandre Mercier, co- propriétaire de la maison de production Roadfish avec Daniel Gagné, Nicolas Gagnon et Pierre-Luc Côté. Garder le contrôle L’équipe de Roadfish réalise et autoproduit l’entièreté de ses émissions. Bien qu’il ne soit pas exclu dans l’avenir de réaliser des commandes pour un réseau de télévision, cette manière de faire apporte une indépendance à la maison de production almatoise. «En gardant les droits sur nos œuvres télévisuelles, nous ne sommes pas restreints qu’à un seul diffuseur. Lorsque nous avons commencé, nous n’avions qu’une entente avec la chaîne TVA Sports. Aujourd’hui, notre réseau de contacts s’est élargi et nous sommes un peu partout au Canada et en Europe. Dans un contexte où de plus en plus de plateformes de diffusion existent, il est avantageux de conserver la propriété intellectuelle de nos projets», concède Daniel Gagné. La mise en marché La principale source de revenus de Roadfish provient de la publicité. La plupart des grands réseaux de télévisions offrent aux petites boîtes de production du temps d’antenne. «Nos formats d’émissions durent une vingtaine de minutes et le diffuseur nous offre un bloc de temps légèrement supérieur. Nous avons la tâche de combler le temps supplémentaire avec de la publicité. C’est également notre responsabilité de trouver les annonceurs et nous partageons 50/50 les recettes publicitaires avec la chaîne», explique monsieur Gagné. L’entrepreneur ajoute qu’il existe des avantages supplémentaires à cette manière de faire. «Étant une société de production télévisuelle, nous avons l’équipement et les compétences pour réaliser les pubs de nos annonceurs. C’est un revenu de plus qui s’ajoute. » YouTube, TikTok, Instagram et Facebook figurent également parmi les cibles de Roadfish en termes de diffusion. «Ce sont de très bons outils de promotion, mais nous ne les voyons pas comme une finalité en soi. Pour être rentable sur YouTube, il faut enregistrer plusieurs millions de vues par émission et notre page tourne autour de 15000 écoutes par semaine. Notre format attire un public âgé dans la quarantaine qui ne correspond pas avec la tranche d’âge majoritairement retrouvée sur cette plateforme. Les 18-24 ans ne représentent que 24 % de notre auditoire. Il est toutefois possible que dans les prochaines années nous développions un format qui réponde plus au type de produit qui se consomme sur YouTube.» L’Europe dans la mire Des ententes de diffusions avec des plateformes européennes ont été signées. «Nous nous sommes rendus dans un festival de films en France et nous avons pu rencontrer des partenaires. Il y a un marché là pour nos productions nichées. Il y a donc Zone 300 et Amazon Prime France qui nous ont acheté les droits et qui nous versent des royautés.» Une rentabilité dans le temps Les productions télévisées étant très dispendieuses à réaliser, la stratégie pour les entrepreneurs est de prolonger la durée de vie de chaque œuvre. «Lorsque nous signons une entente avec une chaîne, il y a certaines conditions à respecter. Par exemple, il se peut que le diffuseur exige une exclusivité francophone sur l’émission. Cela ne nous dérange pas puisque le temps de l’exclusivité est généralement la période nécessaire afin d’atteindre la rentabilité. C’est une fois que la première entente expire que ça devient profitable. Nous pouvons ensuite revendre les droits à un second partenaire. Nous pouvons aussi décider de faire traduire l’émission ou de la soustitrer pour pénétrer un nouveau marché. Une production télévisuelle peut donc générer des revenus sur une longue période et c’est habituellement dans ces situations que nous réalisons nos plus gros profits », conclut Daniel Gagné. En 2021, Roadfish a enregistré un chiffre d’affaires de plus d’un million de dollars et comptait neuf employés. La PME prévoit croître davantage cette année. Roadfish diversifie sa diffusion CROISSANCE BV de la Une : Les copropriétaires de Roadfish : Daniel Gagné, Pierre-Luc Côté, Nicolas Gagnon et Alexandre Mercier (absent sur la photo). (Photo : Courtoisie) par Maxime Hébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Deux des propriétaires de Roadfish: Daniel Gagné et Alexandre Mercier. (Photo: Maxime Hébert-Lévesque) Me r c e d e s - Be n z S a g u e n a y, 1 8 6 8 , b o u l e v a r d S a i n t - P a u l , Ch i c o u t i m i , 4 1 8 6 9 8 - 1 0 0 0 , www. me r c e d e s - b e n z - s a g u e n a y. c a LAVE-AUTO SANS CONTACT Boulevard Saint-Paul, Chicoutimi Voisin de Mercedes-Benz Saguenay FAITES BRILLER VOS VÉHICULES COMMERCIAUX POUR VOS FLOTTES DE VÉHICULES Chris an Tremblay 418 6981000 (361) 3 FORFAITS DISPONIBLES DE BASE - SUPÉRIEUR - EXTRÊME À PARTIR DE 8 99$
Pa g e 4 | MA I 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – La saison des sucres a été bonne cette année, aux dires des propriétaires des érablières Au pied des monts Valin de SainteRose-du-Nord et Au Sucre d’Or de Laterrière. La première a connu une production de sirop exceptionnelle, tandis que la seconde a reçu un fort achalandage pour ses brunchs à la cabane à sucre. Selon Francis Faucher, copropriétaire de l’érablière Au pied des monts Valin avec sa conjointe Patricia Savard, la météo a été parfaite cette année. Sa production de sirop a été exceptionnelle, malgré les débuts difficiles en raison de la forte épaisseur de neige. « La qualité du sirop est excellente. J’ai fait du sirop doré cette année, celui au goût le plus fin et léger, ce que je ne fais pas souvent », affirme celui qui possède 20 ans d’expérience dans le domaine et dont les sirops, certifiés biologiques, ont remporté trois médailles d’or au concours La grande sève 2021 de la Commanderie de l’érable. Des records Au moment de l’entrevue avec Informe Affaires, fin avril, M. Faucher estimait qu’il lui restait encore environ 14 jours avant la fin de la saison. Il avait déjà produit 40 barils de 155 litres avec l’eau coulant des 6 000 entailles faites cette année. « Je m’attends à battre des records. […] Je suis présentement à trois livres de sirop par entaille et je pense atteindre quatre livres par entaille. La moyenne, au Québec, joue entre 3,5 et 4 livres. » L’érablière Au pied des monts Valin n’a pas encore de cabane à sucre accessible aux visiteurs. Francis Faucher avait prévu d’en implanter une sur son site l’an dernier, mais ce projet a été repoussé, notamment en raison de la pandémie. «Nous voulons implanter une cabane près de notre maison, parce qu’actuellement, nous ne sommes pas très accessibles pour le public. […] Ça n’a pas été facile avec la pandémie. Nous vivions beaucoup du tourisme [avec nos hébergements] et, de ce côté-là, nous n’avons pas eu de Une bonne saison pour les érablières régionales L’érablière Au Sucre d’Or a accueilli de 4 000 à 5000 personnes lors de ses brunchs, qui ont eu lieu toutes les fins de semaine de la mi-mars au 1er mai. (Photo : Courtoisie) COMMERCES par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA I 2 0 2 2 | Pa g e 5 revenus l’an passé. Nous pensons peut-être pouvoir réaliser le projet cette année en vue de la saison 2023», mentionne-t-il. Ruée vers la cabane Du côté de l’érablière Au Sucre d’Or, en activité depuis 1965, le bilan est un peu différent en ce qui a trait à la production de sirop. En effet, celle-ci a été moins bonne cette année. L’érablière, qui compte près de 6 000 entailles, produit en général une trentaine de barils annuellement. En 2022, les propriétaires pensent pouvoir atteindre ce chiffre, mais n’en sont pas encore certains puisque la production n’est pas terminée. Toutefois, l’entreprise a connu une saison exceptionnelle pour les visites à sa cabane à sucre et l’engouement pour ses produits d’érable. Après deux années marquées par la pandémie, la population avait hâte de revivre l’expérience cabane à sucre et la ruée s’est fait sentir. «Nous avons connu une belle reprise pour nos brunchs. La cabane a été pleine de la première à la dernière fin de semaine. Nous avons proposé les réservations en ligne sur notre site Web et c’était déjà pratiquement complet pour la saison quand nous avons ouvert le 12 mars », révèle Antoine Roussel, copropriétaire de l’entreprise familiale avec Sylvain Néron. L’érablière a ainsi accueilli près de 5 000 personnes pour ses brunchs qui se sont terminés le 1er mai. Cela représente près de 500 personnes par jour. Cette activité était proposée lors des fins de semaine. Achat local Les propriétaires d’Au Sucre d’Or ont aussi constaté un engouement des consommateurs pour les produits locaux, qui se répercute sur leurs ventes. « Les gens choisissent d’encourager les entreprises régionales comme nous. Nous avons vraiment constaté un enthousiasme local pour nos produits. Nous nous préparons d’ailleurs pour l’an prochain afin de répondre à la demande », assure M. Roussel. Le choix de l’entreprise de se tourner vers la vente en ligne par l’implantation d’un site Web transactionnel a été payant. « Le gros vendeur, c’est notre beurre d’érable. Nous avons des commandes qui sont rentrées d’un peu partout au Québec. Les gens nous disent que c’est le meilleur beurre d’érable dans la province. Les cornets, sucres et suçons aussi sont appréciés et la tire a été très populaire. Cette belle réception nous encourage encore plus à développer d’autres produits », conclut le jeune entrepreneur qui prévoit d’ailleurs sortir une nouveauté pour Noël. L’érablière Au pied des monts Valin avait déjà produit 40 barils, fin avril. (Photo: Courtoisie) L’érablière Au pied des monts Valin a connu une saison exceptionnelle, selon le propriétaire, Francis Faucher. (Photo : Courtoise) Pour tous vos besoins en sécurité contactez notre représentant industriel Mario Boivin Courriel : mario.boivin@vlcr.ca Cell. : 418 591-3848 Bur. : 418 543-2735 9 SUCCURSALES pour mieux vous servir au Saguenay–Lac-Saint-Jean BOUTIQUE EN LIGNE : WWW.VLCR.CA 40 ans d’expérience, à votre service! 418 544-6871 | www.filtresaglac.com 460, Joseph-Gagne S, La Baie Contactez les spécialistes! Communiquez avec nous sans tarder au :
Pa g e 6 | MA I 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Fondé à la fin des années 20, le dépanneur baieriverain Accommodation des 21 traverse les époques depuis quatre générations de la famille Aubin. Léon Aubin, l’actuel propriétaire et arrière-petit-fils du fondateur, Louis-Joseph, a redéfini l’entreprise familiale en lui apportant une spécialité : la pêche. «Si c’était juste un dépanneur, nous serions fermés depuis longtemps. Les petits commerces de quartier s’éteignent tranquillement, entre autres parce que les épiceries ont des heures d’ouverture plus grandes et proposent une vaste sélection de bières. Se spécialiser ou vendre de l’essence demeure la clé de la longévité. C’est ce qu’on a fait avec mon frère Rémi Aubin. Au début des années 2000, nous avons commencé à vendre de l’équipement de pêche et aujourd’hui, ça représente plus de 80 % de notre chiffre d’affaires. À la fin du mois de juin, notre inventaire compte en moyenne 600 000 produits », explique le propriétaire Léon Aubin. Avec la vente d’articles de pêche battant son plein, surtout depuis la pandémie et l’engouement soudain de la population pour les activités de plein air, l’homme d’affaires prévoit agrandir son commerce. «Mon espace plancher est de 1500 pieds carrés2 sans compter nos entrepôts et l’arrière du magasin. Toutefois, ce n’est pas suffisant. Nous avons dû fermer la galerie afin d’entreposer du stock. J’aimerais rajouter une section pour exposer en permanence les vêtements de chasse au lieu de faire des rotations d’inventaires chaque saison. » Le retour d’un symbole Léon Aubin a investi dans la rénovation de son commerce depuis la dernière année. Des améliorations intérieures et extérieures ont été réalisées et le comptoir-caisse sera prochainement changé. Parmi les transformations, la disparition de l’iconique statue de loup de mer (Sea Bass) a marqué es esprits. « Les clients nous demandent sans cesse où est passé le poisson. Que cela ne tienne, nous avons mandaté l’entreprise Créations Illuzion de Saint-Honoré pour nous fabriquer une nouvelle statue de poisson inspirée de l’ancienne. Celle-ci sera installée dans les prochaines semaines et nous avons déboursé dans un système d’éclairage en 3D pour l’illuminer. Un projet d’une dizaine de milliers de dollars qui fera le bonheur et la surprise des gens du coin. » Une encyclopédie de la pêche Si le commerce Accommodation des 21 jouit aujourd’hui d’une reconnaissance de la clientèle tant au niveau des articles que des enseignements relatifs à la pêche, c’est grâce à Rémi Aubin. L’homme s’occupe des commandes, de gérer les inventaires, du service de réparation et bien plus encore. « Je ne suis pas copropriétaire du commerce, c’est mon frère Léon qui Accommodation des 21 : une histoire de famille chez les Aubin PORTRAIT Rémi Aubin affichant l’une de ses nombreuses reconnaissances reçues pour son implication dans le milieu de la pêche. (Photo : Maxime Hébert-Lévesque) Léon Aubin devant des articles de pêche. (Photo : Maxime Hébert-Lévesque) parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com • Le 2 mai Nomad Royalty a annoncé une acquisition amicale par Sandstorm Gold. • Selon les termes de la transaction, les actionnaires de Nomad recevront 1,21 action ordinaire de Sandstorm pour chaque action Nomad détenue. • La transaction permet de créer la plus grande entreprise de Royauté Mid-Tier, Pure-Play, à croissance la plus élevé et la plus liquide. • Support : S2; 9,00 $ S1; 9,47 $ Resistance : R1; 10,25 $ R2; 11,57 $ Présenté par Mi3 Communication Financière Inc. | 590, Jacques Lavigne, suite 402 | Ste-Thérèse Clause de non-responsabilité : Ce rapport ‘’Technical Note’’ produite par MI³ Communications Financières n'est ni une offre de vente, ni la sollicitation d'une offre d'achat des titres qui y sont évoqués. Les informations contenues sont préparées par le MI3, émanant de sources réputées fiables. MI3 Communications Financières ne fait aucune déclaration ou garantie quant à l'exactitude, l'exactitude ou l'exhaustivité de ces informations. MI³ Communications Financières décline toute responsabilité pour toute perte résultant de l'utilisation des informations qui y sont contenues. Veuillez prendre note qu'à des fins de conformité, tous les administrateurs, consultants ou employés de MI3 Communications Financières sont interdits de négocier les titres de la société et MI3 Communications Financières est actionnaire et n'a pas l'intention de vendre des actions lors de la diffusion de ce rapport. Nomad Royauté Cie (NSR – TSX) 9,65 $
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA I 2 0 2 2 | Pa g e 7 s’occupe de tout ça. Moi, je suis l’artiste social. Mon but est de faire évoluer le sport qui me fascine depuis toujours et de conseiller au maximum les gens qui rentrent dans le magasin. Un peu comme un grand restaurant, je ne veux pas simplement servir mon client, je veux lui faire vivre une expérience. » Rémi Aubin a participé au cours de sa vie à de nombreuses émissions de télévision sur la pêche, des programmes diffusés au Québec comme en Europe. De plus, la Fédération canadienne de la faune lui a remis un prix pour sa contribution pour la pêche récréative et en 2011. C’est le ministre des Pêches et Océans du Canada qui lui a offert une reconnaissance pour sa contribution à la conservation et à la mise en valeur de la pêche récréative. Pour M. Aubin, il est important de communiquer la passion aux jeunes générations et c’est pour cette raison qu’il s’implique également au niveau des fêtes et des événements reliés à la pêche récréative à La Baie. Une touche générationnelle Riche d’une histoire de 90 ans, le commerce familial n’a pas toujours eu la même vocation. En effet, LouisJoseph Aubin débute avant les années 30 dans un local situé en face de l’emplacement actuel. À cette époque, l’homme dirige l’entreprise avec sa fille Cécile. En 1932, le bâtiment du 3422 boulevard Grande-Baie Sud est construit et fait office de petit magasin général où il vend du tabac, des confiseries et quelques articles de pêche. À cette époque, c’est Léon Aubin, fils de Louis-Joseph, qui en est le propriétaire. Ce dernier vendra sa boutique à son fils Antonnelli dans lesannées 60. Celui-ci l’opérera en tant que boutique souvenir jusqu’en 1992. « Il y a avait un peu de tout dans le magasin de mon père. On pouvait y acheter des montres, des bijoux, de la loterie et de la bière. Il y avait même une salle de quilles à l’arrière ! », commente Rémi Aubin. Aujourd’hui, le propriétaire reste vague lorsqu’on l’interroge sur sa retraite et une possible relève familiale. « J’ai encore beaucoup de projets en tête et je ne suis pas prêt à me retirer. Mon fils travaille avec nous, mais je ne le pousse pas à prendre ma succession. Il n’a que 20 ans et il a la vie devant lui », conclut Léon Aubin. PUBLIREPORTAGE PSL Équipements, entreprise de Chicoutimi spécialisée dans la vente, l’installation, la réparation et l’entretien de portes de garage résidentielles, commerciales et industrielles, change de nom pour devenir Portes de garage PSL Saguenay. D’abord fondée sous le nomPortes SAG-LAC, en 2013, puis Portes PSL et PSL Équipements, l’entreprise a quelquefois changé de nom en fonction de l’évolution de son offre de services. En effet, celle-ci s’est bonifiée rapidement, en quelques années seulement, avec l’ajout de services de vente et d’installation de portes de remorque et de camions, ainsi que d’équipements de débarcadère et d’entrepôt. À ce titre, l’entreprise possède aujourd’hui une division en aménagement d’entrepôt qui répond à une expertise pointue, en plus d’être l’unique fabricant de coussins d’étanchéité pour quais de livraison au Québec ! C’est dans un souci de clarifier samission et ses services que PSL Équipements adopte aujourd’hui l’appellation Portes de garage PSL Saguenay. Ce changement de nom permettra à l’entreprise de consolider sonpositionnement sur cemarché, depréciser sonoffre de services et d’augmenter sa visibilité. La division d’équipements d’entrepôt conservequant à elle ladénominationPSLÉquipements, pour éviter une confusion entre les deux services qui sont complémentaires, mais adressés à des marchés différents. Portes de garage PSL Saguenay : Votre alternative! Depuis sa fondation, en 2013, Portes de garage PSL Saguenay s’est forgé une solide réputation pour devenir la référence dans son domaine au Saguenay–Lac-Saint-Jean, sur la Côte-Nord, dans la région de Chibougamau-Chapais ainsi que de Charlevoix. «Nous sommes une jeune entreprise unique, indépendante et régionale, dont la notoriété est attribuable au dynamisme de notre équipe et à la qualité de notre service», mentionne David Lamirande, entrepreneur et propriétaire de Portes de garage PSL Saguenay. L’entrepreneur mise avant tout sur une petite équipe deservicepour construireune relationdeconfianceet deproximité avec le client. Un autre aspect qui distingue particulièrement l’entreprise de ses compétiteurs, c’est son service d’urgence 24 h disponible au même tarif en tout temps. En effet, son équipe de techniciens certifiés se déplace pour toute urgence, incluant les soirs et les fins de semaine, et aucun temps double n’est facturé lors des appels de service en dehors des heures d’ouverture! «Les bris et les pannes ne surviennent pas toujours sur les heures de bureau. Pourquoi devrions-nous profiter du fait qu’un client connaît un pépin en dehors des heures d’ouverture, alors qu’ils nous encouragent toute l’année?», souligne David Lamirande. Une entreprise en croissance Portes de garage PSL Saguenay est définitivement une entreprise actuellement en santé. «Nous avons de nombreux plans pour notre croissance, notamment de bonifier notre offre avec de nouveaux services complémentaires. Nous travaillons aussi sur d’autres projets en recherche et développement pour améliorer les systèmes de portes de garage», affirme David Lamirande. D’ici à ce que ces projets se concrétisent, il n’y a qu’un nomà retenir pour vos besoins en portes de garage résidentielles, commerciales et industrielles : Portes de garage PSL Saguenay! Des besoins?Contactez l’équipedèsmaintenant au581 234-0674 ou par courriel à david@pslequipements.com. PSL Équipements devient Portes de garage PSL Saguenay ,
Pa g e 8 | MA I 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I ALMA – Copropriétaire de la concession Mazda Alma, Mélanie Gagné travaille au sein de cette entreprise depuis 1997. La femme d’affaires jeannoise doit aujourd’hui composer avec les nouvelles réalités du marché comme les problématiques d’approvisionnement et la rareté de la main-d’œuvre. «Nous avons de la chance chez Mazda Alma, nous avons des employés qui sont avec nous depuis très longtemps. Lorsque j’ai débuté en 1997, j’étais alors âgée de 18 ans et j’ai été encadrée par des travailleurs qui sont encore aujourd’hui au sein de l’entreprise. Toutefois, toute bonne chose à une fin et nous devons remplacer de plus en plus de départs à la retraite, et c’est justement le cas de ma contrôleuse financière. Il s’agit d’un poste clé qui fait office de bras droit et qui exige de l’expérience et de la compétence. Ce remplacement figure parmi mes principaux défis pour les mois à venir », explique Mélanie Gagné. Selon la femme d’affaires, il est important de trouver des moyens pour mettre en place des conditions de travail afin de fidéliser ses employés. «C’est le nerf de la guerre de trouver des gens qualifiés, les former et instaurer un cadre de travail optimal pour les garder. Nous sommes une petite concession familiale. La proximité et l’appartenance font partie de nos valeurs. Je crois que cela se ressent puisque nous avons des gens à la retraite qui reviennent nous donner des heures quelques fois par semaine ! » Gravir les échelons Mélanie Gagné a débuté sa carrière chez Mazda Alma en 1997 à la suite d’une ouverture de poste dans le département de comptabilité. « Je ne me destinais pas à une carrière dans le secteur automobile. J’avais 18 ans et mon père, Robert Gagné, m’a signalé qu’il recherchait quelqu’un pour pourvoir un poste à temps partiel dans son entreprise. J’étudiais dans un domaine connexe et j’ai débuté comme cela. » Bien que son père fût le propriétaire, Mélanie Gagné n’a pas eu de passedroit et a dû faire ses preuves. « Il n’y a pas eu de népotisme dans mon cas et j’ai dû poursuivre mes études et suivre des formations tout au long de mon parcours. En 2005, j’ai déposé ma candidature comme les autres personnes intéressées dans le secteur des ventes et j’ai obtenu le poste. En suivant la procédure, ça m’a permis de garder une relation de travail saine et d’éviter les injustices avec l’équipe. » Huit ans plus tard, Mme Gagné a accédé au poste de directrice des ventes et c’est alors que le processus d’achat de la concession s’est enclenché. « Avec mon oncle, Réjean Gagné, nous avons décidé de racheter l’entreprise à mon père. Une relève familiale, ce n’est pas simple au niveau fiscal. Il y avait plusieurs clauses et le processus a pris deux ans. Nous sommes devenus copropriétaires officiellement en 2015 », laisse tomber la femme d’affaires. Investissement La copropriétaire et son équipe procéderont dans les prochains mois à des investissements de l’ordre de 150 000 $ afin de refaire l’image extérieure de la concession. «Nous allons repeindre certaines portions, changer les logos et enseignes, et mandater un entrepreneur général pour quelques constructions. Mazda a fait une refonte de son image de marque et nous devons suivre les couleurs de la bannière. Il s’agit d’une première Mélanie Gagné : d’employée à propriétaire PORTRAIT par Maxime Hébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Mélanie Gagné, copropriétaire de Mazda Alma. (Photo : Courtoisie)
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA I 2 0 2 2 | Pa g e 9 phase d’investissement puisque nous allons aussi dans les prochaines années effectuer des rénovations majeures à l’intérieur de notre commerce. » Vendre une cour vide La pandémie a laissé dans son sillage des cours vides chez des concessionnaires. Une rupture au niveau des puces électroniques essentielles dans la fabrication des véhicules en serait la cause. La problématique concerne également la sortie de nouveaux modèles. Mazda devrait vendre sous peu une voiture 100 % électrique, mais les dates de sortie ne sont toujours pas fixées à cause des incertitudes du marché. « Il faut préciser que Mazda ne s’en sort pas trop mal puisque nous avons des délais de trois à quatre mois pour les véhicules neufs. Toutefois, c’est la première fois que nous vivons ça, vendre sur commande. Le client se présente chez le concessionnaire et nous ne pouvons même pas lui faire essayer le véhicule. C’est particulier comme situation parce que nous sommes habitués à posséder un certain inventaire en succursale. » L’entrepreneure précise que les ventes n’ont toutefois pas baissé et que la demande pour les véhicules neufs est toujours bien vivante. Cependant, elle constate plusieurs bémols à la situation. «Au niveau du développement de la clientèle, ce n’est pas optimal. Les gens qui ont déjà eu une Mazda connaissent la marque et la conduite, mais pour ceux qui en sont à leur premier véhicule ou qui magasinent, c’est différent. Si tu ne peux pas leur faire essayer une automobile au moment de leur visite, tu risques de les perdre au profit de la concurrence. On espère que la situation ne perdure pas. » Des prix fluctuants Le marché du véhicule neuf aux prises avec des délais de livraison et la baisse de popularité des transports en commun dus à la COVID sont tous des facteurs qui expliquent pourquoi les consommateurs se sont rués vers le parc automobile usagé. La Presse canadienne révélait qu’en 2021, le prix des voitures d’occasion avait bondi de 34,5 % en seulement un an. «C’est un casse-tête pour nous puisqu’il devient très difficile d’évaluer un véhicule usagé. Les prix ne cessent de changer et lorsqu’un client nous approche pour un échange, il est impossible de définir dans quatre mois combien son auto vaudra au moment qu’il prendra possession de sa nouvelle voiture », souligne Mélanie Gagné. Michel Larouche, directeur principal, services-conseils, bureau MNP de Chicoutimi OPTIMISATION DES PROCESSUS L’ART DE MAXIMISER VOS RESSOURCES ET RENTABILISER VOTRE TEMPS L’expertise très pointue de Michel Larouche dans le domaine de l’informatique de gestion fait de lui un allié de choix lorsque vient le temps d’automatiser et de connecter les différents systèmes. Bien au fait des besoins des PME dans des secteurs d’activité variés, il met tout en œuvre pour améliorer les processus afin que les entreprises puissent économiser temps et ressources. La saisie de données dans différents systèmes – comptable, gestion de projet, gestion de la paye, etc. – demande du temps. Et lorsque l’on doit produire des rapports, là encore il faudra consacrer de longues heures à extraire et à structurer les données pertinentes. Il existe pourtant des solutions pour se simplifier la vie et améliorer son efficacité. En effet, il est possible de générer des rapports de façon automatisée, mais aussi de faire en sorte que les différents systèmes d’une entreprise « se parlent » entre eux. On peut par exemple synchroniser l’entrée de données afin que ces dernières soient automatiquement transférées dans d’autres systèmes, limitant du même coup le risque d’erreurs. Les avantages reliés à cette amélioration des processus sont nombreux, le principal étant sans aucun doute de gagner du temps. En se libérant de la fastidieuse saisie de données, on peut en effet avoir plus de temps pour réaliser des tâches à plus haute valeur ajoutée, comme de l’analyse par exemple. Produire rapidement et efficacement les rapports aide aussi à prendre des décisions d’affaires plus rapides qui s’appuient sur des chiffres tangibles. Or, on sait à quel point l’agilité est primordiale dans l’environnement très concurrentiel d’aujourd’hui. Automatiser et synchroniser les différents systèmes permet également de standardiser les méthodes de travail, tout en maximisant l’utilisation du talent de ses ressources humaines. Un atout non négligeable en cette période de pénurie de main-d’œuvre, puisque l’on pourra ainsi faire davantage avec moins! Vous vous demandez s’il faudra changer complètement les systèmes de votre entreprise? En fait, tout dépendra de vos besoins et il ne sera pas toujours nécessaire de le faire. Une simple optimisation de ceux déjà en place peut en effet améliorer considérablement les processus, grâce à la synchronisation des données ou la production de rapports automatisés. Car si un nouveau système a beaucoup d’avantages, on doit également considérer le rapport coûts/avantages pour s’assurer que le jeu en vaut vraiment la chandelle. Il faut aussi tenir compte des besoins en formation des employés qui seront amenés à l’utiliser. Une solide analyse des conditions spécifiques à votre entreprise permettra d’y voir clair et de prendre la bonne décision. Comment savoir si vous pourriez tirer parti de l’automatisation de vos systèmes? En fait, dès qu’une entreprise a recours à plusieurs fichiers Excel pour compiler des données de différentes natures (temps, coût, paye, production, etc.), les comparer, les analyser et les extraire, l’automatisation constitue un avantage et permet de gagner un temps considérable. Les données ne sont entrées qu’une seule fois et les autres fichiers connexes sont remplis automatiquement sans que l’on ait à multiplier la saisie dans différents systèmes. N’hésitez pas à faire appel à nous : nous détenons toute l’expertise nécessaire pour vous aider dans l’évaluation de vos besoins, ainsi que dans la mise en place de la meilleure solution pour votre entreprise.
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I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA I 2 0 2 2 | Pa g e 1 1 2390, Alexis-le-Trotteur, Jonquière (QC) G7X0J7 418.542.4203 • ΄΄΄¯ƂåœƊijƖijŜœ΄ďœĎƂħďƖijƁƞĎ Transport aérien • La voie maritime du Saguenay • L’avenir de l’industrie Transports : un nouveau virage pour l’industrie
Pa g e 1 2 | MA I 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Pénurie de maind’œuvre, manque de pièces et de composants, retards de livraison de nouveaux camions : les entreprises de transport routier doivent actuellement composer avec différentes situations qui compliquent grandement leur gestion quotidienne. La pénurie de main-d’œuvre dans tous les domaines, jumelée à la pandémie, met à rude épreuve les chaînes d’approvisionnement dont les entreprises de transport sont un maillon essentiel. Bien que le recrutement demeure un enjeu, il n’est pas le seul à avoir un impact sur leur gestion et sur les délais de livraison. En effet, c’est aussi le manque de personnel dans les entreprises qu’elles servent qui leur cause bien des maux de tête. Au sein du Groupe Avantage, qui dessert principalement le marché alimentaire, cette situation est d’autant plus complexe que les aliments doivent être livrés dans un certain délai. «Nos camions partent avec des productions locales, comme les bleuets, patates, les légumes des Serres Toundra et les livrent dans les centres de distribution des clients à Québec ou Montréal, puis ils repartent avec des produits pour les épiceries. Les aliments quittent Montréal et doivent être livrés le lendemain dans les commerces régionaux », explique Alexandra Morin-Deraps, directrice tarif et conformité au sein du Groupe, qui dessert notamment Métro et Sobey’s (IGA, Marchés Bonichoix) pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean, la Côte-Nord et Chibougamau. Des retards Une problématique survient lorsqu’il y a des retards en ce qui a trait au chargement des produits dans les camions. Le transport routier face à d’importants enjeux Le manque de main-d’œuvre peut créer des retards lors du chargement des produits, ce qui crée un impact pour toute la chaîne logistique par la suite. (Photo: Courtoisie) On constate depuis les dernières semaines que les effets collatéraux de la pandémie, combinés à la situation géopolitique mondiale, commencent à se faire grandement ressentir dans plusieurs secteurs d’activités. L’une des causes les plus souvent évoquée pour expliquer ces impacts est en lien avec le transport. Pour cette raison, notre équipe de rédaction a choisi de vous présenter certains des enjeux auxquels sont confrontés les différents acteurs qui œuvrent au sein de cette industrie, ainsi que certaines pistes de solutions. Dans ce neuvième cahier annuel intitulé Le Transport : un nouveau virage pour l’industrie, nous donnons la parole aux gens de terrain, avec la collaboration essentielle, pour une quatrième édition, du Club de Trafic régional 02. Nos intervenants s’exprimeront tour à tour sur les défis de la rareté de la main-d’œuvre, mais également sur les changements technologiques en cours, qui ont un impact majeur dans tous les aspects de la gestion de ces PME. Bonne lecture! La rédaction par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com Úå ÏĬĜĵ±ƋĜŸ±ƋĜŅĹ åƋ Ï ÚűƚĹĜƋæŸ ÏŅĵĵ RE YC TRANS ET C ʱƚý±čå åųÏĜ±ĬåŸ GE PORT LA 418 6 åý ĬåŸ æĵ ÚåŸ č±DŽ ĹŅÏ DES RÉCU ET op) oo 1234 (R f T 68åƋ Úå Ÿåųųå Š:)šţ ĜŸŸĜŅĹŸ Úå č±DŽ º ĜüŸ ±ĀĹ Úå ųæÚƚĜųå TRUCTION PÉRATION ŸåųƴĜÏåÄÏ ŅÚåųųţϱ ŞŅŸƋå ƖƖŎŎ
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA I 2 0 2 2 | Pa g e 1 3 En raison du manque de maind’œuvre, c’est une situation qui survient fréquemment. «Les délais sont très serrés. C’est une roue qui tourne tout le temps. Si mon chauffeur attend trois, quatre, cinq heures, ça cause un retard sur la chaîne totale », souligne Mme Morin-Deraps. Par ailleurs, la loi permet aux camionneurs un certain nombre d’heures au maximum dans une journée et, quand elles sont atteintes, ils doivent s’arrêter pour une période de repos. «S’il y a de l’attente au chargement, cela peut faire en sorte qu’ils soient obligés de s’arrêter et que nous devions trouver quelqu’un d’autre pour aller chercher le chargement et assurer la livraison. Pour les épiceries, on ne peut pas se permettre de retard», résume Mme Morin-Deraps. Du côté du déménagement, autre créneau exploité par Groupe Avantage, la situation est moins problématique en raison des fenêtres de livraison plus longues, mais le manque de main-d’œuvre se fait tout de même sentir. Augmentation des coûts Ces retards et ces casse-têtes logistiques entraînent invariablement une augmentation des coûts d’exploitation pour les entreprises de transport. À cela s’ajoute la hausse fulgurante des prix du carburant. «On a une surcharge de carburant qu’on ajoute à notre tarification selon le prix du diesel. Mais en janvier et février, elle ne couvrait pas entièrement les coûts de carburants que nous payons. Pourtant, en 14 ans, je n’avais jamais vu une surcharge aussi haute. Normalement, pour un chargement complet, c’est 50 % du prix, mais nous nous sommes rendus jusqu’à 86 %. Ça a un impact sur nous et sur nos clients », indique Alexandra MorinDeraps. Les entreprises de transport doivent également composer avec une pénurie de pièces de rechange et une augmentation du prix des véhicules. « Juste à l’acquisition des équipements, on a une hausse de 20 à 30 % environ. » Le coût des assurances est aussi en hausse. Cette situation constitue un enjeu pour les entreprises de transport qui voient leurs frais d’exploitation augmenter, alors que certains de leurs revenus sont fixés pour une période précise. «Nos gros contrats sont établis pour quatre ou cinq ans, donc nous ne pouvons pas toucher à leur tarification. Nos coûts augmentent, mais les revenus demeurent égaux à travers le temps », affirme Mme Morin-Deraps. Croissance limitée Même si leur survie n’est pas nécessairement en péril, le développement des entreprises de transport est freiné par la situation actuelle. Au Groupe Avantage, on a dû laisser partir certains clients ou refuser de nouveaux contrats. «Si nous avions toutes les ressources nécessaires, nous serions en croissance. Nous devons refuser des contrats très intéressants parce que nous ne serions pas en mesure de satisfaire entièrement les clients », conclut la gestionnaire, qui salue la résilience et la collaboration de son équipe qui compte 180 personnes, dont 70 chauffeurs, dans la gestion des différentes problématiques. LE SEUL DISTRIBUTEUR DES PRODUITS TARDIF AU SAGUENAY-LAC-SAINT-JEAN REMORQUE UTILITAIRE REMORQUE DOMPEUR Distributeur autorisé au Saguenay-Lac-Saint-Jean NOUS AVONS LA REMORQUE QUE VOUS CHERCHEZ! Propriétaire: Daniel Deschênes Visiter notre site web: remoque2000.com 643, rue De Quen, Dolbeau-Mistassini, Qc, G8L 5M6 Téléphone : 1 866 276-9383
Pa g e 1 4 | MA I 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Les délais de livraison pour les nouveaux véhicules atteignent des sommets et les camions lourds n’y font pas exception. Combinée à une pénurie de pièces de rechange, cette situation cause bien des problèmes dans l’industrie du transport. « Les commandes doivent se faire un an ou un an et demi d’avance. Nous avons un retard au niveau des livraisons de camions et de remorques. Nous en avons commandé quelquesuns que nous devions recevoir dans les dernières semaines et qui ne sont toujours pas arrivés. Nous n’avons jamais vécu ça dans le passé », révèle Alexandra Morin-Deraps, directrice revenu et expérience client au Groupe Avantage Logistic. Même la location d’équipements, qui représentait auparavant une possibilité pour combler un manque en cas de bris, est pratiquement impossible. «Quand nous avons recherché des remorques réfrigérées, une entreprise de location nous a répondu que nous étions cinquantièmes sur leur liste d’attente», raconte la directrice tarif et conformité. Manque de pièces Lors d’un bris, il peut également être difficile d’obtenir les pièces, ce qui retarde les réparations. Le Groupe Avantage Logistic a, par exemple, parfois dû attendre un mois et demi avant de pouvoir remettre certains camions sur la route. «Nous sommes chanceux, car nous avons de bons partenaires. Lorsque nous avions des camions neufs pour lesquels ils n’arrivaient pas à avoir les pièces, ils nous en prêtaient d’autres pendant ce temps, mais ça demeure compliqué. Nous ne sommes pas toujours capables de remplacer tous les camions qui sont brisés. » Logistique complexe Cette situation entraîne une gestion logistique plus complexe pour les entreprises de transport qui doivent jongler entre les différents paramètres pour assurer les livraisons. «À certains moments, il faut décharger une remorque complètement, attendre que l’autre remorque arrive. Ça crée des déchargements-chargements inutiles », explique Alexandra MorinDeraps. Pour Groupe Avantage Logistic, l’autre difficulté est qu’en général, les chauffeurs longue distance ont leur camion attitré. Les gestionnaires tentent généralement d’éviter qu’ils soient utilisés par d’autres personnes dans la journée, surtout avec la COVID. En raison du manque de camions de remplacement, cela n’est toutefois plus toujours possible. « Il fallait souvent prendre un camion attitré pour le prêter à un autre travailleur pendant la journée. Celui-ci le ramenait en après-midi. Quelquefois, le chauffeur était prêt à partir avec son véhicule, mais il n’était pas encore revenu. Ça retardait les gens pour partir chercher des voyages à l’extérieur. Nous avons eu beaucoup de casse-têtes, surtout avec les répartiteurs, pour assurer les livraisons malgré le manque d’équipements », indique la gestionnaire. Sous pression Même si le Groupe Avantage Logistic possède un garage et cinq mécaniciens à ses installations de Saguenay, le manque d’équipements dans la Véhicules neufs : les retards nuisent aux transporteurs Même la location de remorques est complexe. Le Groupe Avantage Logisitic s’est notamment retrouvé cinquantième sur une liste d’attente, situation qui n’était jamais survenue auparavant. (Photo: Shutterstock) par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com POUR COMMANDER : 418 543-0775 – 1 800 273-0775 gtremblay@petrolesrl.com • ESSENCE ET DIESEL EN VRAC • HUILE À CHAUFFAGE • LUBRIFIANT EN VRAC ET EMPAQUETÉ • FLUIDES D’ÉCHAPPEMENT DIESEL (URÉE) EN VRAC ET EMPAQUETÉ • ÉQUIPEMENT
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA I 2 0 2 2 | Pa g e 1 5 flotte se fait sentir. «Quand une remorque brise, les mécaniciens sont sous pression de réparer le plus rapidement possible parce qu’on en a besoin tout de suite. Nous arrivons à faire les réparations, mais ça crée une pression que nous n’avions pas, parce qu’auparavant, nous avions tous les équipements nécessaires dans la flotte. » Des solutions? Afin de pallier les difficultés, l’entreprise a commandé, pour les années à venir, plus de véhicules que ses besoins réels. «Nous avons entre autres quatre à six remorques en commande qui devraient arriver en juillet. Nous savons qu’il est possible qu’il y ait des retards, mais nous tentons de demeurer positifs », affirme Alexandra Morin-Deraps. Le Groupe tente aussi de faire perdurer le plus possible ses équipements. «Normalement, après un certain kilométrage, nous les renouvelons. Maintenant, nous augmentons un peu ce chiffre pour nous assurer d’en avoir de plus », conclut-elle. Les entreprises de transport vivent des retards dans la livraison de leurs camions neufs, ce qui limite leur croissance. (Photo : Courtoisie) INSTALLATION - RÉPARATION - CONCEPTION - SUPPORT 100, des Routhiers, Chicoutimi (QUÉBEC) G7H 5B1 info@hydrauliquepl.com • Réparation et vente de composantes hydrauliques de toutes marques • Installation et réparation de systèmes de lubrification • Installation de valves parachutes (Lock valves) Iso 8673 • Instalafion de Iimiteur de portée • Conception et modification de système hydraulique • Conception d'unité de puissance 418-477-2999 Hydraulique PL Inc. Hydraulique et lubrification Service 24 heures NOUVEAU BANC D’ESSAI HYDRAULIQUE 275, avenue Bossé, Montmagny (Québec) G5V 2P4 FRANÇOIS TREMBLAY REPRESENTANT AUX VENTES T 418 248-0955 F 418 248-8966 C 418 956-5742 francois.temblay@groupebosse.com Chez Groupe Bossé, nous sommes qualifiés dans plusieurs domaines. En tant qu’experts, nous savons comment gérer vos projets et pouvons vous proposer une vaste gamme de produits de la plus haute qualité afin de satisfaire vos besoins, qu’ils soient au niveau de la construction, agricoles ou industriels. GroupeBossé va toujours plus loin pour s’assurer que chaque client soit servi le plus rapidement possible. La satisfaction de notre clientèle est notre priorité! JCB ÉLECTRIQUE
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