Journal Mars 2020

I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I MARS 2 0 2 0 | P a g e 3 9 Accords commerciaux Le protectionnisme accroît la volatilité des marchés, ce qui a un impact glo- bal négatif sur l’économie mondiale. Cela semble particulièrement vrai pour le Canada, qui se classait au cin- quième rang des pays exportateurs de produits agricoles en 2018, derrière les États-Unis, le Brésil, les Pays-Bas et la Chine. Néanmoins, le Canada a très bien réussi à établir de solides relations commerciales dans plusieurs marchés importants grâce à la priorité qu’il accorde depuis longtemps à la négociation d’accords commerciaux, selon M. Gervais. Eh bien que l’année 2020 risque d’être marquée par de nouveaux problèmes d’accès aux marchés, toute perturbation du marché pourrait également créer de nouveaux débouchés pour les producteurs et les exportateurs canadiens. « Nos accords commerciaux aident le Canada à atténuer certains effets négatifs de la montée du protectionnisme sur l’économie mondiale, ajoute-t-il. Lorsque des tarifs douaniers sont imposés ou que des frontières se ferment pour une raison ou une autre, le fait d’avoir une présence dans de nombreux marchés d’exportations permet au Canada de vendre ses produits ailleurs plutôt que de voir ses exportations chuter .» Tout compte fait, le protectionnisme dans un environnement commercial incertain et changeant ne devrait pas avoir un impact substantiel sur la croissance des exportations du Canada à long terme. Selon M. Gervais, cela s’explique principa- lement par l’augmentation de la demande d’aliments, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde, et du fait que cette tendance devrait se poursuivre en 2020. Il est même possible que, compte tenu de l’évolution de la peste porcine africaine en Chine et dans le reste du monde, la croissance du secteur des protéines animales s’accélère. Automatisation et l’innovation Malgré l’agitation économique mondiale, les perspectives pour l’industrie agricole et agroalimentaire du Canada en 2020 demeurent positives grâce aux investissements soutenus dans la technologie et l’innovation. Ces investissements permettent au Canada de produire une grande diversité de produits agricoles et de produits alimentaires transformés, ce qui l’aide à demeurer concurrentiel dans les marchés mondiaux d’exportation, selon M. Gervais. Les progrès rendus possibles par l’automatisation de la production agricole et de la transformation alimentaire réduisent les coûts. Dans le secteur de la transformation alimen- taire, l’automatisation aide à surmon- ter les problèmes récurrents de pénu- ries de main-d’œuvre, notamment de main-d’œuvre qualifiée. Dans le sec- teur agricole, les producteurs adop- tent diverses technologies qui aident à réduire les coûts, à améliorer l’effi- cience et à gérer la grande variabilité des conditions de croissance. Compte tenu de la faiblesse des taux d’intérêt qui devrait perdurer, l’environ- nement semble favorable aux investis- sements dans l’innovation et la technologie, explique M. Gervais. «Les exploitations agricoles canadien- nes ont fait preuve d’un peu plus de prudence en matière d’investissement étant donné la baisse récente du reve- nu agricole net, précise-t-il. Toutefois, elles réalisent que, tôt ou tard, les con- ditions du marché vont s’améliorer et que l’innovation est uninvestissement à long terme qui rapportera. » Un représentant d’expérience se joint à l’équipe de PROMOGRAPHE Actif dans le domaine des vêtements de travail depuis 30 ans, Sylvain Perron est consciencieux et à l’écoute de ses clients. Bienvenue! 418 719-9110 Se déplace

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