Mars 2022 | Volume 13 | Numéro 4 | 56 pages 05 Guy Harvey Portrait d’un bâtisseur 10-13 DOSSIER Les impacts du déconfinement 47-49 Projet « Travaillons ensemble » À lire page 15 LE MENSUEL ÉCONOMIQUE D’ ICI Nova Transport Une affaire de famille pages 2 et 3 ARNOLDCADILLAC.C OM / ARNOLDGM.C RETOUR E GRAND L PÂQU de PARA 36 VRIL 202 21 MARS AU 16 A ! ES DE e OM 2 Jonquière : 418 542-0363 Chicoutimi : 418 545-4104 Chicoutimi- Nord : 418 693-5151 www.st-hubert.com Achat minimal requis de deux repas quarts de poulet. *Taxe(s) en sus. Promotion offerte pour un temps limité dans les rôtisseries participantes. Offre valide au comptoir à emporter et au service au volant. Applicable aussi à la livraison pour 11,95 $ par repas. Pour un nombre de repas impair, le repas quart cuisse a priorité. Présentations suggérées. Ne peut être jumelée à aucune autre offre spéciale ou promotion. MD Coca-Cola Ltée, utilisée sous licence. MD Marque déposée de Groupe St-Hubert Ltée. gratuit par repas pour 2 personnes ou plus économix MD QUART CUISSE +QUART POITRINE 995* PAR REPAS À EMPORTER
Pa g e 2 | MA R S 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I ROBERVAL – Une troisième génération de la famille Larouche prendra la tête de Nova Transport de Roberval au cours des prochaines années. François Larouche, qui succède à son père Gérard Larouche, souhaite diversifier les activités de l’entreprise afin de soutenir une quarantaine d’emplois à l’année. Le processus de relève a été enclenché il y a environ un an et François Larouche devient la troisième génération de la famille à s’impliquer dans l’entreprise fondée en 1968 par son grand-père René. L’entreprise avait été reprise par Gérard Larouche et son frère Gilles en 1985, avant que le premier n’en devienne le seul actionnaire en 1994. « Je veux travailler à dynamiser les opérations de l’entreprise. J’ai des projets qui sont en voie de se concrétiser », souligne le nouvel actionnaire qui a pris en charge la gestion. Spécialisée dans le transport hors normes et la fabrication et installation de campements préfabriqués, Nova Transport œuvre dans un domaine plutôt saisonnier, puisque les campements sont généralement demandés entre le début du printemps et la fin de l’automne. Cela fait en sorte que l’entreprise emploie une quinzaine de personnes de façon permanente, un chiffre qui augmente en fonction des contrats. « Je pense qu’avec les projets que j’ai, je pourrai avoir une quarantaine d’employés à l’année », estime François Larouche. Diversifier les activités Monsieur Larouche travaille à mettre en place divers projets qui permettront de diversifier les activités de l’entreprise et d’obtenir des contrats à long terme. L’un de ces projets consiste à créer un nouveau système pour faciliter le montage de camps préfabriqués, leur transport et leur installation sur plus d’un étage. «Ce sont des installations qui coûtent des millions de dollars et qui sont très complexes à installer. J’essaie de changer cette dynamique. Nous avons inventé un système qui permettrait un avancement technologique dans ce domaine-là. Nous travaillons à le développer », explique-t-il, préférant toutefois ne pas donner plus de détails pour l’instant. Par ailleurs, alors que Nova Transport se concentrait surtout dans les créneaux commercial, industriel et institutionnel, l’homme d’affaires a commencé à explorer le secteur des particuliers. «Je récupère des modules et je les transforme en chalets. Ça offre une très forte économie par rapport à la construction d’un chalet neuf. Les structures des modules sont très solides. On les transforme et on s’assure aussi que le chalet soit habitable quatre saisons.» Un premier projet a été réalisé l’an dernier avec un particulier et s’est avéré un succès. François Larouche souhaite donc poursuivre le développement de ce créneau. Mentionnons que l’entreprise est en mesure de concevoir et fabriquer des unités modulaires sur mesure correspondant aux besoins de ses clients. Investissements L’arrivée de la troisième génération de la famille Larouche dans l’actionnariat de Nova Transport coïncide également avec des investissements importants pour la rénovation des locaux. Lorsque les travaux seront exécutés, ce seront plus de 500 000 $ qui auront été investis, notamment pour améliorer la qualité de vie des travailleurs et assurer une plus grande ergonomie des lieux. Des travaux ont notamment été réalisés dans l’usine et le garage. L’éclairage a été refait et la section des pièces a été remaniée. L’acquisition de nouvelles machines intégrant la technologie faisait également partie du projet et se poursuivra par la suite. Les employés à cœur Ces changements et investissements, François Larouche les fait toujours en gardant ses employés en tête. L’une de ses grandes préoccupations est le recrutement et la rétention des travailleurs. «Je travaille fort pour garder mon monde. C’est important. La force d’une entreprise, c’est vraiment ses employés », affirme-t-il. L’homme d’affaires souhaite aussi se rapprocher des Centres de formation professionnelle pour recruter des étudiants. «J’ai envie de recruter localement et de contribuer à former les jeunes qu’on va embaucher », conclut-il. Nova Transport Une troisième génération aux commandes Nova Transport se spécialise dans la fabrication et l’installation de bâtiments modulaires. Sur la photo, le démontage d’un complexe de 13 modules grâce à une remorque hydraulique. (Photo : Courtoisie) RELÈVE Transport d’un chalet vers le terrain du client. (Photo: Courtoisie) par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com BV de la UNE: François Larouche, nouvel actionnaire de Nova Transport, devant une maison en transport. (Photo: Courtoisie)
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA R S 2 0 2 2 | Pa g e 3 ROBERVAL – L’entreprise Nova Transport, spécialisée dans le transport de marchandises hors normes et l’installation de campements préfabriqués, vient de signer deux importants contrats. Ceux-ci, qui totalisent plus de 5,7 M$, l’occuperont une bonne partie de l’année. Le premier contrat, d’une valeur de 3,2 M$, consiste en la fabrication et l’installation de 74 prêts-à-camper pour la SÉPAQ, livrables un peu partout à travers la province. Ces bâtiments seront conçus selon le modèle Étoile de la SÉPAQ, qu’on peut déjà découvrir, notamment au Parc national de la Pointe-Taillon. Cette nouvelle commande est destinée à ce parc et huit autres établissements de la SÉPAQ, soit le Parc national de la Jacques-Cartier, le Parc national du Mont-Mégantic, la Réserve faunique La Vérendrye, le Parc national de Frontenac, le Parc national des Grands-Jardins, le Parc national du Fjord-du-Saguenay, le Parc national du Mont-Tremblant et le Centre touristique du Lac-Simon. «Nous possédons une usine de fabrication de bâtiments modulaires et une compagnie de transport hors normes. Je pense que le fait que ce soit tout intégré à l’intérieur de notre entreprise nous a avantagés pour ce contrat puisque ça nous permet de réduire les coûts. […] C’est vraiment une formule clés en main qu’on va offrir. Nous fabriquons les bâtiments de A à Z», précise François Larouche, actionnaire de l’entreprise. Afin d’assurer la livraison des prêts-àcamper, Nova Transport devra concevoir et fabriquer des remorques sur mesure, une tâche que son expertise lui permet de réaliser. «La production des prêts-à-camper débutera en mars. On devrait pouvoir commencer à livrer les bâtiments en juin. Ça se poursuivra jusqu’en septembre environ. » 84 chambres de travailleurs Nova Transport vient également d’obtenir un contrat de 2,55 M$ avec Produits forestiers Résolu (PFR) pour la conception et l’installation de 84 chambres de travailleurs à son Camp Outardes sur la Côte-Nord. « Il y a des ailes complètes du camp qui sont désuètes. Je travaille ce projet avec eux depuis un an et demi. Il va y avoir une démolition à faire aussi, mais je ne sais pas si c’est nous qui la ferons, puisque le contrat pour ça n’a pas encore été attribué», mentionne M. Larouche. Pour ce contrat, au lieu de construire de nouvelles structures complètes, l’entreprise proposera des modules refaits à neuf. Cette option permet d’offrir un coût moindre au client. «Nous avons acquis des modules de 2010 et nous en effectuons la réfection à 80 %. La structure demeure la même, mais nous les transformons, les mettons aux normes actuelles et rénovons l’intérieur à neuf. » Les modules réalisés par Nova Transport seront encore une fois clés en main, incluant le mobilier. Ils seront livrés et installés en septembre. «C’est notre spécialité de faire des camps modulaires comme ça », assure l’actionnaire, ajoutant que l’entreprise en effectue la vente et la location, en plus d’en concevoir sur mesure pour les besoins de ses clients et d’effectuer l’installation. 60 emplois Les deux contrats devraient occuper une soixantaine de travailleurs dans l’usine de production de l’entreprise robervaloise. Celle-ci emploie actuellement une quinzaine de personnes de façon permanente et est donc en recrutement. «Nous avons besoin de menuisiers, journaliers, camionneurs, mécaniciens, etc. Je veux vraiment engager des gens sur le long terme», affirme François Larouche. Celui-ci souhaite d’ailleurs pérenniser les opérations de l’entreprise qui sont plutôt saisonnières pour l’instant, afin de fournir de l’emploi à l’année à tous ses travailleurs. «Dans le contexte actuel, c’est très difficile de recruter et de recommencer le processus chaque année. Je veux vraiment mettre des choses en place et conclure des contrats à long terme pour garder tous nos employés à long terme aussi», conclut M. Larouche. D’importants contrats pour Nova Transport MANUFACTURIER par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com 1934, RUE DAViS, SUiTE 103, JONQUiÈRE (QUÉBEC) G7S 3B6 TÉL. : 418 548-6446 | GCFiLiON.COM LA RÉFORME DE LA LOi SST VOUS PRÉOCCUPE? SIÈGE SOCIAL 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay, Québec G7S 3B6 BUREAU D'ALMA 520-15, Sacré-Coeur Ouest Alma, Québec G8B 1L9 Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com ÉDITEUR ET COPROPRIÉTAIRE Maxime Tremblay mtremblay@informeaffaires.com Cell. : 418 944-8892 VENTES ET MARKETING Dominique Bérubé REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE dberube@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 418 815-7000 France Cloutier REPRÉSENTANTE PUBLICITAIRE fcloutier@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 581 668-3147 RÉDACTION Maxime Hébert-Levesque JOURNALISTE mhlevesque@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 450 341-1426 Karine Boivin Forcier JOURNALISTE kbforcier@informeaffaires.com Tél. : 418 548-7100 Cell. : 418 540-3716 Édité par le Groupe Informe Affaires 1934, rue Davis, suite 101, Saguenay Tél. : 418 548-7100 www.informeaffaires.com DÉPÔT LÉGAL : Bibliothèque et Archives nationales Québec DISTRIBUTION Postes Canada et Transcol Le mensuel économique Informe Affaires est distribué dans les entreprises de Saguenay, dans les quatre MRC de la région et dans le secteur de Chibougamau-Chapais. Les propos tenus dans ces textes d’opinions n’engagent que leurs auteurs. Les auteurs des articles ont l’entière responsabilité de leurs textes. La reproduction des articles est interdite sans l’autorisation des auteurs. Me r c e d e s - Be n z S a g u e n a y, 1 8 6 8 , b o u l e v a r d S a i n t - P a u l , Ch i c o u t i m i , 4 1 8 6 9 8 - 1 0 0 0 , www. me r c e d e s - b e n z - s a g u e n a y. c a Chris an Tremblay Représentant Sprinter 418 5913333 Chris an.tremblay@saguenaymb.com COMMANDEZ VOTRE SPRINTER 2022 LAVE-AUTO SANS CONTACT Boulevard Saint-Paul, Chicoutimi Voisin de Mercedes-Benz Saguenay FAITES BRILLER VOS VÉHICULES COMMERCIAUX POUR VOS FLOTTES DE VÉHICULES Chris an Tremblay 418 6981000 (361) 3 FORFAITS DISPONIBLES DE BASE - SUPÉRIEUR - EXTRÊME À PARTIR DE 8 99$
Pa g e 4 | MA R S 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I Le 4 mars 2022, je suis devenu officiellement l’unique actionnaire d’Informe Affaires, au terme d’un processus de relève qui avait été initié en septembre 2016, par son éditeur Guy Bouchard. Au cours des cinq dernières années, nous avons su nous entourer d’une équipe intergénérationnelle de passionnés qui m’aidera à relever ce défi avec succès et poursuivre notre mission qui est d’informer et d’animer les acteurs du milieu économique de notre région. C’est en juin 2016 que j’ai rencontré Guy Bouchard pour la première fois, afin qu’il me présente son entreprise, qui je dois l’avouer, je ne connaissais pas du tout. J’ai immédiatement été séduit par la mission et surtout le potentiel de ce média unique, qui avait pour objectif de faire rayonner et réseauter les entreprises et entrepreneurs de la région. Cependant, je dois admettre que j’étais sceptique quant à l’avenir du médium papier comme support à l’information spécialisée que nous diffusons. Mais, comme plusieurs observateurs de cette industrie, je me trompais. À titre d’exemple, en 2021 Informe Affaires a publié un total de 520 pages. C’est 140 de plus qu’à mon arrivée en 2017. Apprivoiser le métier En septembre 2016, j’intégrais progressivement l’équipe d’Informe Affaires, au poste de directeur des ventes, car c’était mon domaine d’expertise et ma passion. Mon premier défi a consisté en l’amélioration du positionnement de l’image de marque et de notre contenu. C’est pourquoi ma première décision importante a été d’aller frapper à la porte d’Annie Tremblay dg de Cogeco Média dans la région pour lui proposer un partenariat. Mon idée était de promouvoir nos nouvelles dans l’émission Midi Pile, en créant la chronique « le 11 h 45 économique». L’excellente collaboration des animateurs de ce segment, soit Frédéric Gagné et Simon Tremblay, a fait de cette stratégie un succès immédiat. Dans les années qui ont suivi dans l’équipe d’Informe Affaires, j’ai pu graduellement ajouter ma couleur à l’entreprise, et ce à tous les niveaux. La confiance que m’a accordée Guy Bouchard dès le départ m’a aussi permis d’initier et piloter plusieurs projets. Toutefois, le plus grand défi que j’ai eu à relever a été d’acquérir, rapidement, des compétences en tant qu’éditeur tout en continuant à développer la clientèle pour nos produits, jusqu’à ce que je sois en mesure de prendre les destinées de l’entreprise, en août dernier. Une équipe qui m’a supporté. Tout ce chemin parcouru n’aurait pas été possible, ni aussi agréable à faire, sans le soutien et la collaboration des membres de notre équipe. J’en profite donc pour remercier Lise Lebeuf (retraitée depuis 2018) de m’avoir accueilli, formé et supporté lors de mon arrivée. Plus récemment, j’ai appris à découvrir le rôle d’éditeur avec nos journalistes Karine Boivin Forcier, Maxime HébertLévesque et Dominique Savard, temporairement sortie de sa retraite pour m’appuyer dans la transition. Je remercie également les représentantes publicitaires France Cloutier et Stéphany Côté, d’être venues en renfort au cours des derniers mois en appui à notre conseillère senior Dominique Bérubé, qui est devenu au fil des ans la locomotive qui a permis à l’entreprise de développer cette belle clientèle d’annonceurs et de partenaires. Sans eux, il serait impossible de produire et de diffuser nos contenus. Poursuivre notre croissance Motivée par les nombreux projets de développement à venir, notre équipe a un objectif, soit de conserver la crédibilité et la notoriété de nos médias, qui sont les véritables moteurs d’Informe Affaires. Notre priorité sera donc toujours d’offrir à nos clients des contenus pertinents et des véhicules publicitaires performants qui leur permettent encore et toujours de faire rayonner leurs produits et leurs services aux quatre coins de la région et au-delà. En terminant, ces cinq dernières années qui ont été jalonnées de défis et d’enjeux de toutes sortes m’ont permis de réaliser à quel point le support de l’entourage personnel et professionnel est primordial à la réussite que je vis maintenant à la direction d’Informe Affaires. Et surtout, merci à Guy Bouchard de m’avoir fait confiance il y a cinq ans ce qui me permet aujourd’hui de réaliser mon rêve de devenir entrepreneur ! Maxime Tremblay, éditeur d’Informe Affaires Un rêve devenu réalité COMMENTAIRE DE L’ÉDITEUR OPPORTUNITÉ D’AFFAIRES Entreprise ayant 4 locaux à revenu bail de 5 ans • Garage automobi le • Art i ste • Cai sse Des jardins • Salon d’esthét ique Dépanneur Delisle bannière Harnois • Plusieurs améliorations ont été apportées au commerce • Terrain de 200 pieds par 100 pieds • Station d’essence de 4 pompes • Volume de vente élevé avec bon profit Pour de plus amples informations communiquer par courriel à serge.tremblay@hotmail.com 2 4 7 2 , a v e n u e D u P o n t N o r d , A l m a I S e r g e . t r e m b l a y @ h o t m a i l . c o m
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA R S 2 0 2 2 | Pa g e 5 SAGUENAY – L’homme d’affaires bien connu Guy Harvey n’est pas près de prendre sa retraite. Celui qui dirige la firme Gestion immobilière Harvey’s depuis plus de 35 ans planche présentement sur un Power Center à l’angle de l’autoroute 70 et du boulevard Saint-Paul à Chicoutimi. «Avec les fusions municipales, géographiquement, le cœur de la ville est devenu le boulevard Saint-Paul. Pour les prochaines années, mon équipe et mes associés y feront d’importants investissements […] Lorsque plusieurs agglomérations se regroupent pour former une ville, comme c’est le cas pour Saguenay, il se produit ce qu’on appelle un effet de beigne. C’est-à-dire que le contour de la nouvelle ville est développé et en son centre, il se crée un vide. Cet espace vacant, la municipalité y privilégie l’implantation de commerces de service», explique Guy Harvey, président fondateur de Gestion immobilière Harvey’s. L’homme d’affaires entend développer un «Power Center » sur Saint-Paul. Autrement dit, un regroupement d’unités commerciales destinées à accueillir des entreprises de service et de distribution. «C’est l’artère névralgique de la ville qui passe entre les alumineries et qui débouche directement sur Chicoutimi-Nord. Peu à peu, le boulevard Saint-Paul fait peau neuve et ses petites industries font place aux entreprises de service. Nous suivons donc la tendance et nous allons revitaliser nos bâtiments existants situés à la hauteur de l’autoroute 70, de la rue Manic, de la rue Descartes et de l’ancienne quincaillerie Laurent Lapointe en plus d’en construire de nouveaux. Sans trop m’avancer, je peux affirmer qu’il y a des projets de restaurants et de stationsservice qui devraient voir le jour au cours des mois à venir. » Construire en fonction des besoins Ce flair en affaires, monsieur Harvey l’a développé, entre autres, grâce à son parcours académique. Titulaire d’un MBA de l’Université de Sherbrooke, le promoteur immobilier a acquis de solides bases en gestion et en marketing. Son succès ne repose toutefois pas que sur ce point. « J’ai toujours été bien entouré. Dans la majorité de mes projets, j’ai été en partenariat avec du monde compétent comme mon frère Jeannot Harvey de Cegerdev, mon associé de longue date Ghislain Larouche et dernièrement mon fils Alexandre Harvey qui occupe la vice-présidence de Gestion immobilière Harvey’s. » Selon Guy Harvey, l’une des clés pour réussir dans le domaine de la gestion immobilière est d’offrir un produit adapté au besoin. «Lorsque nous avons démarré l’entreprise, nous nous sommes promenés en Ontario et dans le sud des États-Unis pour observer les dernières tendances en matière de construction commerciale. C’est là que nous avons réalisé l’importance d’avoir des bâtiments qui s’adaptent à tout type de clientèle. Des immeubles permettant d’accueillir à la fois des bureaux, des quais, des entrepôts et de grandes portes. Toutes nos constructions sont conçues selon ce principe et cela nous dessert bien à l’époque du télétravail. » La venue du télétravail Les entreprises semblent de moins en moins volumineuses au niveau des ressources humaines. Le phénomène s’explique par diverses raisons comme l’automatisation, l’informatisation et la pénurie de main-d’œuvre. « Aujourd’hui, la moyenne de superficie louée par projet tourne autour de 1500 à 3000 pieds carrés. Autrefois, les gens louaient de plus grands espaces. C’est une réalité qu’il faut prendre en compte. C’est pour cette raison qu’il est important d’avoir des bâtiments qui se modulent facilement. » La venue du télétravail est également un facteur clé dans la transformation des places d’affaires. Selon une étude menée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, près de 52 % des répondants préfèrent une formule hybride, c’est-à-dire le travail à la maison et quelquefois au bureau. «Les compagnies d’assurance et de comptabilité ont été touchées par cette nouvelle tendance. Il serait faux de dire que le télétravail ne nous affecte pas, cependant, nous avons beaucoup de locataires qui ne peuvent opérer s’ils ne sont pas sur place, comme les restaurants, la Voie Maltée et des entreprises de distribution. » Un parcours unique Gestion immobilière Harvey’s, fondée en 1988, compte aujourd’hui 22 immeubles en gestion, surtout concentrés à Chicoutimi, et plus de 120 locataires commerciaux et industriels. «Avec nos bâtiments situés dans le parc industriel de Chicoutimi, nous faisons office d’incubateur. Nous hébergeons des entreprises en démarrage juste à temps pour qu’elles puissent se bâtir », souligne Guy Harvey, qui possédait auparavant une firme d’informatique et œuvrait dans l’évaluation immobilière. Entrepreneur depuis toujours, le gestionnaire n’est pas le seul de sa famille dans le monde de l’immobilier. « Je viens d’une famille de 11 enfants. Notre père achetait de vieilles résidences qu’il retapait et revendait. Une activité qui s’est brusquement arrêtée lorsque l’un de ses bâtiments principaux de Jonquière s’est enflammé. Il y a eu un mort parmi les locataires et mon père a tout perdu à ce moment. Dans la fratrie, mes frères Jeannot et Michel Harvey sont devenus ingénieurs et j’ai travaillé avec eux à plusieurs occasions sur des projets. » Implication sociale Parmi les nombreuses réalisations de sa vie, dont ses trois enfants et dix petits-enfants, Guy Harvey est particulièrement fier de son travail auprès de la Maison Notre-Dame du Saguenay. « Je l’appelle mon bébé. C’est une résidence de soins palliatifs que j’ai mise sur pied grâce à une fondation et l’aide de ma conjointe. Aujourd’hui, elle a été transférée à la Maison Gilles-Carle. J’avais été approché par plusieurs entreprises pour le rachat du centre pour en faire des cliniques privées et j’ai toujours refusé. Depuis, je m’implique à la Maison de soins palliatifs du Saguenay à Arvida à titre de vice-président finances », conclut M. Harvey. Guy Harvey: prévoir l’avenir, c’est le construire Guy Harvey, président fondateur de Gestion immobilière Harvey’s (Photo : Jécénia Girard) PORTRAIT par Maxime Hébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com
Pa g e 6 | MA R S 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E MENS U E L É CONOM I QU E D ’ I C I ce qui vous rend unique MNPCarrières.ca Tout commence ici. Une carrière à votre image. Chez MNP, vos ambitions deviennent réalité. Vous trouverez un rôle sur mesure dans un cabinet unique en son genre. N’attendez plus pour briller.
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA R S 2 0 2 2 | Pa g e 7 Multipliez vos expériences en devenant mentor Le service de mentorat pour entrepreneurs de Promotion Saguenay permet à des entrepreneurs détenant une expérience d’au moins cinq ans de valoriser leur riche expérience, en accompagnant d’autres entrepreneurs dans leur cheminement. Être mentor, c’est favoriser la réussite entrepreneuriale, se nourrir de la passion des autres, tout en accentuant son sentiment de fierté! Durant l’accompagnement avec son mentoré, le mentor lui permet notamment de développer de meilleurs réflexes d’affaires, de mieux comprendre les enjeux liés à ses décisions, de se sentir confiant, de clarifier ses besoins les plus fondamentaux et ses valeurs. Celui-ci s’investit de manière bénévole et profite des meilleures formations, d’un grand réseau d’affaires, en plus de plusieurs avantages exclusifs aux membres. Redonner en devenant mentor Sur le marché du travail depuis 1981, Serge Desgagné réalise rapidement qu’il a la fibre entrepreneuriale. À son retour dans la région, il se lance dans le démarrage de jeunes entreprises. Il est invité à participer à la croissance pendant dix ans de la division aluminium de Vallée qui est achetée par Mecfor en 2003. Il devient actionnaire de MECFOR (aujourd’hui fusionnée à Advanced Dynamics) et continue de participer à la croissance. Passionné par son milieu, Serge possède non seulement une riche expérience, mais également de grandes valeurs humaines qui sont à l’origine de son succès entrepreneurial. Maintenant en fin de carrière, il souhaite aider d’autres entrepreneurs de Saguenay à réussir. Depuis maintenant deux ans que Serge accompagne sa mentorée, Fannie Hovington. Nouvellement actionnaire principale de l’entreprise familiale Ventil-Air fondée en 2001, elle fait appel au mentorat d’affaires, alors qu’elle rencontre plusieurs défis dans sa transition. Comme elle souhaite limiter le poids de ses inquiétudes sur son entourage, elle se tourne vers le mentorat qui lui permet de se confier et trouver rapidement des pistes de solutions, favorisant ainsi son équilibre au niveau personnel, entrepreneurial et de son développement personnel. « J’avais besoin de soutien et d’une vision nuancée, alors que je traversais une phase importante dans mes nouvelles fonctions. Serge a su bien m’outiller pour que je puisse m’épanouir rapidement », confie Fannie Hovington. Le service de mentorat pour entrepreneurs de Promotion Saguenay connaît bien les profils de ses membres pour créer des duos gagnants. « Tout au long de ma carrière d’entrepreneur, j’ai connu des hauts et des bas. Ce que Fannie a vécu est similaire à mon vécu. J’ai donc pu partager mon expérience avec elle et l’aider à cheminer », souligne Serge Desgagné. La confiance s’est vite instaurée, ce qui a favorisé le dialogue. Aujourd’hui co-chef mentor, Serge Desgagné aimerait que d’autres puissent profiter de son bagage de vie. Être mentor lui permet également de relater les grands accomplissements de sa vie et d’en tirer un grand sentiment de fierté. « Depuis le début de mon implication, j’ai développé des relations fortes qui me nourrissent autant qu’elles nourrissent les mentorés », dévoile Serge Desgagné. Il se réjouit des répercussions qu’il a engendrées. Pour lui, le mentorat est une continuité naturelle à son cheminement entrepreneurial. Il contribue au succès d’autres entrepreneurs tout en continuant à se valoriser. Devenez mentor! Vous aimeriez valoriser votre expérience comme Serge? Contactez Émilie Lachance, conseillère aux entreprises et responsable du mentorat chez Promotion Saguenay. Courriel : mentorat@saguenay.ca Le mentor Serge Desgagné (MECFOR) accompagne sa mentorée, Fannie Hovington, actionnaire principale de Ventil-Air. « Depuis le début de mon implication, j’ai développé des relations fortes qui me nourrissent autant qu’elles nourrissent les mentorés », dévoile Serge Desgagné mentoratsaguenay.ca
Pa g e 8 | MA R S 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I Depuis quelques semaines, nous avons les yeux rivés sur un conflit armé qui donne l’impression de revivre une séquence des siècles passés. À plus de 7000 km, on observe une population qui comme nous, foulard au cou, attend le printemps, avec pour trame de fond le bruit des alarmes et des sirènes. Les villes ukrainiennes colorées se teintent sous nos yeux de flammes et de gris. Il est difficile d’établir la portée de ce conflit sur notre économie. Ses impacts sur l’inflation et sur la chaîne d’approvisionnement mondiale se font déjà sentir. Comment agir pour se protéger et prévoir les impacts de ce conflit? Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le potentiel industriel de la région a été mis à contribution afin de fournir de l’aluminium, utile dans la fabrication des avions destinés aux alliés. L’usine Alcan d’Arvida a connu une expansion rapide pendant le conflit. En 1939, l’Alcan avait 1 790 employés. En 1943, près de 12 000. Une nouvelle centrale hydroélectrique est construite sur la rivière Shipshaw, de même que plusieurs routes pour relier les différentes infrastructures. C’est au cours de ce conflit que la Base militaire de Bagotville est créée, en 1942, pour entraîner les pilotes et pour protéger l’Alcan et les centrales hydroélectriques de la région. À certains moments, plus de 3000 soldats surveillent des infrastructures de l’Alcan. En pleine effervescence, la région vit une pénurie de logements destinés aux travailleurs et aux militaires. Alcan fait construire en série des centaines de petites maisons qui colorent toujours les rues d’Arvida et un quartier dédié aux militaires anglophones est construit à Chicoutimi. La région a connu un essor unique au cours d’une période mondialement extrêmement difficile, qui en a changé le visage pour toujours. Indéniablement, les conflits, aussi déplorables soient-ils, occasionnent des contextes économiques propices à l’innovation et aux changements durables. On souhaite tous que l’appétit du leader russe se calme et que la situation connaisse rapidement un dénouement. Or, il serait fort imprudent de ne pas songer à l’avenir de la région si la situation perdurait. « Qui veut la paix prépare la guerre », disait Jules César. Devant les différents problèmes d’approvisionnement que nous vivons, pourquoi ne tentons-nous pas d’accroitre notre autonomie pour certains biens de base? La pandémie et cette entrée en guerre riches en apprentissages doivent guider nos actions. Il importe d’optimiser notre savoir et nos ressources afin de réduire au minimum notre dépendance économique. Avec les connaissances et les capacités industrielles que nous avons, de même que la force agricole présente sur le territoire et les ressources naturelles abondantes que nous avons, il y a lieu d’envisager des investissements massifs permettant d’atteindre une plus grande autonomie alimentaire, énergétique et médicale, notamment. L’impact local d’une situation globale CHRONIQUE POLITIQUE par Sophie Villeneuve Chroniqueuse svilleneuve@catapultecommunication.com Vue aérienne du site patrimonial d’Arvida (Photo : Pierre Lahoud 2011) Lussier Dal eader cen vo L Dé izea re t e Par ai , ten ué HW ĆQDQFLHUV ons Nous trouv des camionneu ers toute À trav Nous connaiss leure nspor ns du Québec égio en la la meil rs, tra s les r ons bi ouvrez n Déc ance des Assur ance resp Assur e offre globale r omm lité c otre biens c onsabi nouvelée. sier.co Lus
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA R S 2 0 2 2 | Pa g e 9 Les travailleurs et travailleuses de l’aluminium d’Arvida, par l’entremise du Syndicat National des Employés(ées) de l’Aluminium d’Arvida, le SNEAA, viennent de lancer une campagne de sollicitation positive envers Rio Tinto, afin d’obtenir la construction de l’usine de remplacement tant attendue à Arvida. C’est une initiative stratégiquement très importante et qui mérite l’appui unanime de la région. Rappelons que le dossier de cette usine de remplacement à Arvida est en gestation depuis la fin des années 1980, alors qu’une partie de la production de l’aluminerie d’Arvida a été transférée à la nouvelle usine Laterrière. Alcan, s’est alors engagée à ce que la production d’aluminium qui était demeurée à Arvida, soit transférée, à la fin des opérations de l’ancienne usine, dans une nouvelle aluminerie, dite « usine de remplacement », sur le site d’Arvida. Malheureusement, en 2004, Alcan fermait une partie importante de ses installations d’Arvida et déclarait qu’il n’y aurait plus d’usine de remplacement à Arvida… Les travailleurs de l’aluminium d’Arvida ont alors lancé une vigoureuse campagne de communication économique qui a conduit, en décembre 2006, à l’annonce conjointe par Alcan et le Gouvernement du Québec, d’un engagement de 2,2 milliards $ d’investissements, confirmant qu’avant 2015, seraient construites une usine de remplacement de 460 000 tonnes/an à Arvida et la phase 2 de l’aluminerie Alma (150 000 tonnes/an). Rio Tinto a racheté Alcan en 2007 et a réalisé une petite partie de l’engagement conjoint d’Alcan-Gouvernement du Québec en construisant (en grande partie avec des contributions gouvernementales), l’usine AP-60 à Arvida, qui produit 60 000 des 460 000 tonnes/an annoncées en 2006, soit moins de 20 % de l’usine de remplacement prévue. Après plusieurs années de laborieuses tractations, nous avons enfin assisté, en novembre dernier, à la modeste annonce d’un ajout de production de 26 000 tonnes/an à l’usine AP-60 d’Arvida. Comme vous le constatez, il manque toujours 375 000 tonnes/an de production pour obtenir l’usine de remplacement de 460 000 tonnes/an (sans compter les 150 000 tonnes/an de la phase 2 Alma) annoncées en 2006 par Alcan et Québec. Rendez-vous en mai prochain Par contre, lors de l’annonce de novembre dernier, Rio Tinto s’est engagée à revenir, au plus tard en mai 2022, avec d’autres annonces d’investissements majeurs dans la région. Depuis ce temps, le gouvernement du Québec travaille étroitement avec les travailleurs et la compagnie pour concrétiser ces futurs investissements. C’est en ce sens qu’il est donc de la première importance pour l’ensemble de la population et des acteurs socio-économiques régionaux d’appuyer la campagne des travailleurs et travailleuses de l’aluminium afin d’obtenir de Québec et de Rio Tinto la concrétisation tant attendue de l’usine de remplacement d’Arvida et de la phase 2 de l’aluminerie Alma. N’oublions pas que ces investissements, la région les a plus que mérités, elle y a pleinement droit après toutes ces années de patience et d’efforts collectifs ! APPUYONS LA CAMPAGNE DES TRAVAILLEURS DE L’ALUMINIUM D’ARVIDA ! CHRONIQUE ÉCONOMIQUE par Roger Boivin / chroniqueur roger@gpstrategique.com l’usine AP60 de Rio Tinto à Jonquière (Photo : Archives) LA CHRONIQUE d’Antoine Roussel Ambassadeur Ça y est! Le temps des sucres est enfin commencé. Des semaines de dur labeur à l’horizon pour toute l’équipe. Cette période peut sembler courte mais les différentes sphères d’activités que touchent la cabane à sucre rendent la charge de travail très chargée pour la petite équipe que nous sommes. La cabane à sucre c’est avant tout, les brunchs. La joie de pouvoir se retrouver en famille devant un copieux déjeuner typique du temps des sucres. De manger ne serait-ce qu’une fois par année, un traditionnel repas composé de recettes qui se transmettent de génération en génération. Et c’est ce que fait notre équipe en cuisine, elle s’affère année après année à vous servir la meilleure version d’un délicieux brunch de cabane. Avec l’accueil de la clientèle, vient aussi la gestion de notre salle à manger. S’assurer de prendre les réservations, placer les gens et leur fournir le meilleur service possible et ce, à l’intérieur de notre cabane très rustique. Outre la gestion de notre cuisine et de notre salle à manger, il faut bien entendu s’assurer que la production de notre matière première, le sirop d’érable, soit efficace. Même si le système de tubulures, préalablement branché lors de l’entaillage, fait une grande partie du boulot, il faut s’assurer que le tout soit efficace. C’est-à-dire calfeutrer les fuites en forêt, réparer les bris d’équipement causer par les intempéries, bien gérer les coulées et le bouillage. Chaque saison apporte son lot d’anxiété car même si on prend de l’expérience, Dame Nature ne coopère pas toujours. Cette année, on a bien hâte de voir ce que nous réserve l’épais couvert de neige en forêt. Avec la production de notre sirop vient également la fabrication des différents produits dérivés. En effet, la transformation est une tâche qui nécessite beaucoup de précision et de temps, chaque produit ayant ses propres spécificités. En plus de les transformer, il faut s’assurer de continuer à distribuer nos merveilleux marchands ainsi que nos clients qui achètent sur notre boutique en ligne. En plus de toutes ces tâches connexes, nous offrons également la possibilité de se déplacer pour des activités de tire sur la neige. Oui, le temps des sucres est un tourbillon infernal, la charge de travail est colossale mais nous comptons sur une équipe passionnée qui chaque printemps donne le meilleur d’elle-même! À notre fidèle clientèle, nous vous souhaitons un joyeux temps des sucres! La folie de la période des sucres ausucredor.com
Pa g e 1 0 | MA R S 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I DÉCONFINEMENT SAGUENAY – L’équipe de hockey Les Saguenéens de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) entrevoit d’un bon œil la levée progressive des mesures sanitaires. Après deux ans de restrictions, le club avoue avoir essuyé des pertes financières, mais son positionnement parmi les cinq meilleurs marchés du Québec rassure les gestionnaires. «Comme en entrepreneuriat, il y a toujours des zones grises que tu ne peux pas contrôler ni prévoir. Alors, oui, nous avons des appréhensions à savoir si la population sera de retour au Centre Georges-Vézina comme avant la pandémie. La barre était haute il y a deux ans, nous avions l’une des meilleures équipes de notre histoire et nous recevions en moyenne 3400 personnes par partie», explique Serge Proulx, directeur des opérations chez les Saguenéens de Chicoutimi. Toutefois, le directeur se dit optimiste relatant que la dernière rencontre contre les Remparts de Québec a attiré une foule de 3300 personnes. «C’était un match disputé en pleine semaine, un jeudi. Nous ne nous attendions pas à remplir l’aréna, mais ça fait chaud au cœur de voir autant de gens se déplacer pour venir nous voir. » La capacité maximale assise étant de 3759, un retour aux statistiques précovid est envisageable. D’ailleurs monsieur Proulx prévoit remplir l’aréna le 26 mars prochain alors que Les Saguenéens affronteront Les Voltigeurs de Drummondville. Ne pas s’asseoir sur ses lauriers Monsieur Proulx confirme que Saguenay est très favorable au hockey et qu’au sein de la LHJMQ, la municipalité se positionne dans les cinq meilleurs marchés. Un avantage qu’il ne faut toutefois pas tenir pour acquis. « L’an prochain, le club de hockey aura 50 ans. C’est une institution chère aux yeux des gens de la région, et ça nous oblige à ne pas nous asseoir sur nos lauriers. Nous travaillons fort sur nos communications et nos stratégies marketing afin de rejoindre notre clientèle. De plus, nous continuerons à adapter nos prix afin d’offrir des promotions pour les étudiants et les familles. Pour les gestionnaires de l’équipe, c’est un devoir d’être constamment proactif et de redonner à la communauté. » Une équipe forte Parmi les stratégies d’attractivité, Serge Proulx précise l’importance d’avoir une équipe forte. Le directeur explique que le club est à sa première année d’un nouveau cycle, mais que malgré cela les recrues et les vétérans travaillent bien ensemble et forment une équipe très prometteuse. À partir de ce printemps, l’équipe Les Saguenéens dévoilera la programmation pour le 50e anniversaire. «Nous voulons organiser quelque chose de rassembleur qui pourra toucher à la fois les amateurs de longue date et les plus jeunes», conclut le gestionnaire. Saguenéens : un déconfinement qui arrive à point pour le 50e parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Le gardien des Saguenéens à domicile qui arrête le tire d’un attaquant des Olympiques de Gatineau. (Photo : Courtoisie) 587, rue des Actionnaires, Chicoutimi, QC G7J 5B3 Tél. : 418 549-5600 ventes@ygboulons.com www.ygboulons.com
I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I MA R S 2 0 2 2 | Pa g e 1 1 SAGUENAY – L’essentiel des mesures sanitaires a été levé le 14 mars, une annonce accueillie avec soulagement par les industries de la restauration et de l’hôtellerie. Fortement touchées par la pandémie, ces dernières pourraient prendre des années avant de s’en relever complètement. Selon des intervenants des deux industries, il est encore un peu tôt pour connaître l’impact réel des deux années de pandémie sur les entreprises de restauration et d’hôtellerie. En effet, la fin des programmes d’aide gouvernementaux pourrait entraîner d’autres fermetures pour certains commerces dont la situation financière demeure précaire. « Il va falloir attendre quelque peu, s’assurer de ce que représente le futur pandémique. […] Une fois que les programmes d’aide vont s’estomper, c’est là qu’on va voir ceux pour qui la charge d’endettement est trop lourde », indique Martin Vézina, porte-parole de l’Association Restauration Québec (ARQ). Déjà plusieurs fermetures Déjà, l’organisme estime qu’à l’échelle québécoise, ce sont 17 % des restaurants qui ont fermé leurs portes entre février 2020 et janvier 2022. Il se base pour faire ce calcul sur les permis délivrés par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ). Dans la région, ce chiffre grimpe à 20 %. « Il y a eu beaucoup de traiteurs qui ont fermé (31 %). Quand les événements sont annulés, c’est difficile pour les traiteurs et les salles de réception. Ça semble être eux qui ont été touchés principalement dans la région », précise M. Vézina. Les hôteliers ont aussi subi les impacts de l’arrêt des événements ou des limites de personnes permises, même si l’Association Hôtellerie Saguenay– Lac-Saint-Jean ne déplore aucune fermeture parmi sa trentaine de membres. « Les hôteliers ont été parmi les premiers à subir des impacts. Ce sont des soirées, des banquets. […] Puis, on ne pouvait plus se déplacer. Ça a été un choc. […] À chaque nouvelle mesure, les hôteliers ont été touchés, même si ce n’est pas un secteur qui a été fermé complètement », rappelle la directrice générale de l’association, Anne-Marie Boudreault, ajoutant que certains ont fermé pour l’hiver ou ont enlevé des services pour y arriver. Après un excellent été et un automne plein d’espoir, l’arrivée d’Omicron en décembre a été un coup dur. « Pour janvier, février et mars, il y avait beaucoup d’hôtels qui étaient pleins à cause des tournois. Quand on arrive et que le gouvernement annonce qu’il n’y aura plus de tournois, c’est dur à prendre. Les hôteliers pensaient se reprendre avec des établissements pleins, mais ils sont retombés entre 10 % et 22 % de taux d’occupation dans certains secteurs », révèle Mme Boudreault. Rattraper le retard? D’après ce qui a été vu lors des périodes d’accalmie au cours des deux dernières années, les intervenants des deux industries pensent que la clientèle sera au rendez-vous avec la levée de l’essentiel des mesures sanitaires. Pour Anne-Marie Boudreault, il est clair que le tourisme d’affaires reprendra, tout comme les mariages et autres événements. « Les congrès sont souvent organisés plusieurs années d’avance. Il y en a beaucoup qui ont été repoussés depuis deux ans. Ils sont prêts et on pense qu’avec la réouverture, les gens seront au rendez-vous. » Même si la clientèle est au rendezvous, il faudra des années à l’industrie hôtelière pour rattraper les pertes occasionnées par la pandémie. « L’an passé, on parlait de trois ans au minimum. J’ai l’impression qu’au point où on en est maintenant, ce serait plus de quatre ans, à condition que les gens répondent présents », affirme Mme Boudreault, qui pense que certains hôteliers vont revoir les services offerts ou leur façon de faire les choses. Martin Vézina croit pour sa part qu’il est difficile de dire actuellement si l’on pourra rattraper les 17 % de fermetures dans la restauration. « C’est un secteur avec peu de barrières à l’entrée. Beaucoup veulent s’aventurer dans la restauration, mais c’est un peu tôt pour dire si on pourra retrouver les 17 % qu’on a perdus. […] Je pense qu’il faut surtout tabler sur ceux que nous avons pour nous assurer qu’ils pourront se relancer et ne pas perdre d’autres joueurs. » Le porte-parole de l’ARQ souhaite voir les programmes d’aide financière gouvernementaux se prolonger. « Si on fonctionne au maximum des capacités, qu’on a un peu d’aide pour nous repartir, il y en a qui vont pouvoir diminuer le fardeau de leurs dettes. Et là, c’est l’économie qui décidera de qui survivra », conclut-il. Hôtellerie et restauration Les impacts de la pandémie se feront sentir longtemps Les restaurants ne sont pas tous sortis du bois, alors que plusieurs ont accumulé un endettement considérable en raison des fermetures successives. (Photo : Shutterstock) DÉCONFINEMENT par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com
Pa g e 1 2 | MA R S 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Avec la levée récente de l’essentiel des mesures sanitaires, les industries de l’hôtellerie et de la restauration se préparent à relever un autre défi de taille : celui de la main-d’œuvre. Avec la levée des restrictions et la réouverture des salles à 100 % de leurs capacités, les industries de l’hôtellerie et de la restauration devront faire face à un autre enjeu majeur : celui de la main-d’œuvre. Déjà présent, il s’est accentué au cours des derniers mois alors que plusieurs travailleurs, devant l’instabilité de la situation dans ces secteurs, ont choisi de se diriger vers d’autres domaines. « L’enjeu, ce n’est pas tant le retour de la clientèle que de s’assurer d’avoir la main-d’œuvre nécessaire pour être ouverts à 100 %. Ça, ça va être un véritable défi. Le fait d’avoir eu une prévisibilité du plan de déconfinement a permis aux exploitants de planifier et de recruter. Mais ça va demeurer compliqué. Ce ne sont pas tous les restaurateurs qui vont être capables d’être à 100 % de personnel pour répondre à toute la capacité », prévoit Martin Vézina, porte-parole de l’Association Restauration Québec (ARQ). Plusieurs devront donc faire des choix en ce qui a trait à la façon de poursuivre leurs activités. Selon M. Vézina, ceux-ci n’impliqueront pas forcément de réduire la capacité des salles. Ainsi, on voit de plus en plus de restaurants fermés le lundi et le mardi. D’autres pourraient choisir de ne pas ouvrir sur l’heure du dîner. « Les restaurateurs vont se concentrer vers les moments où c’est le plus payant. Il faut donner du répit à notre personnel aussi. L’industrie augmente les salaires, travaille sur son attractivité, mais tous les secteurs cherchent des employés et il y en a qui bénéficient de programmes de requalification du gouvernement. Ce n’est pas facile de recruter. » Un gros enjeu Même son de cloche du côté de l’Association Hôtellerie Saguenay– Lac-Saint-Jean. « C’est un gros enjeu, la main-d’œuvre, parce que dans notre secteur, c’est très périodique. Il y a des moments où c’est plus actif, des temps morts, donc les employés, c’est déjà difficile à planifier. Quand il y a plusieurs arrêts comme nous avons connu, c’est impossible de garder tous les travailleurs sur ta liste de paie. Il y a beaucoup d’employés qui se sont tannés et qui ont choisi de partir dans d’autres secteurs », rappelle Anne-Marie Boudreault, directrice générale de l’organisme. Les hôteliers doivent aussi repenser la façon dont ils offrent les services et Hôtels et restaurants Après la pandémie, la main-d’œuvre La main-d’œuvre représente un gros défi pour les secteurs de la restauration et de l’hôtellerie, alors que de nombreux employés ont quitté ces industries en raison de l’instabilité liée à la pandémie et aux mesures sanitaires. (Photo : Courtoisie) DÉCONFINEMENT par Karine Boivin Forcier kbforcier@informeaffaires.com L’Éternel spa accueille au sein de son équipe, Madame Najat Tremblay, qui occupe depuis lemois de janvier 2022 le poste de directrice des opérations. Comptant 12 ans d’expérience dans le domaine de la santé et dumieux-être elle apportera un vent de fraîcheur pour l’évolution et l’expansion de l’entreprise! Auparavant propriétaire d’un centre santé à Chicoutimi-Nord et massothérapeute spécialisée dans lemassage thérapeutique, elle quitte maintenant la pratique pour se concentrer entièrement sur ses nouvelles fonctions pour l’Éternel spa. Bienvenue et bonne chance à Mme Tremblay dans l’atteinte de l’excellence et de la satisfaction à la clientèle. NOMINATION AVIS DE NOMINATION STÉPHANY CÔTÉ Représentante aux ventes M. Maxime Tremblay, Président-Éditeur d’Informe Affaires est heureux d’accueillir au sein de son équipe Mme Stéphany Côté, au poste de représentante aux ventes. Récemment diplômée du CFP du Grand Fjord en représentation, Stéphany a acquis précédemment une solide expérience chez Lachance & Gravel au sein du département du service à la clientèle. Son enthousiasme, son souci du détail et son professionnalisme font d’elle une représentante à l’écoute de ses clients et de leurs besoins. Outre son expertise dans le service client, nous sommes heureux de pouvoir compter sur son réseau professionnel qui contribuera certainement au succès futur de notre organisation. Vous pouvez rejoindre Mme Côté au : 418 548-7100, poste 223 ou au 581 235-2037 .com L’ÉCONOMIE au quotidien
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