Journal Novembre 2019
I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I NOV EMBRE 2 0 1 9 | P a g e 3 5 « On voyait qu’il y avait une globalisation qui s’installait. J’ai eu la chance de relever ce défi avec quelques entrepri- ses dont Alcan qui venait d’acquérir les sociétés Algroup en Suisse et Pechiney en France. Vers 2008, il y avait une quarantaine de pays où l’on a aidé des entreprises à réduire les accidents de travail. C’est dur à expliquer. Tu acceptes un premier mandat où un client nous dit qu’elle a 15 usines et ça nous procure du travail du même coup dans huit pays. Il faut alors réagir rapidement. On accepte le boulot en demandant un délai de quelques mois et on trouve des partenaires qui parlent la langue du pays concerné », explique l’homme d’affaires. Rayonner à partir de Chicoutimi ? Pourquoi s’intéresser à une petite firme de Chicoutimi qui compte un petit groupe d’une quarantaine d’employés se demanderont bien des gens. « La SST, c’est avant tout une question de culture, de comporte- ments et de leadership d’entreprise. Depuis le premier jour, nous adaptons nos services, conseils et formation à la culture des organisations, des régions et des pays où nous sommes appelés en renfort. De plus, les gros- ses compagnies mondiales avec des sièges sociaux ne veulent pas se sou- cier de magasiner des consultants. Ils tentent de trouver une organisation qui a une expertise et les effectifs pour les aider partout dans le monde. Nous avons de beaux exemples avec les multinationales comme ABB, Sanofi, Velia et Thales. Ce sont des groupes dont les effectifs varient de 100 000 à 150 000 travailleurs dans le monde. Ça fait peur au départ quand ils désirent travailler avec nous. Il faut trouver les bons joueurs et il arrive que nous ayons des semaines où nous devons avoir des intervenants dans 10 pays en même temps », précise-t-il. Garder le siège social au Saguenay Gérald Perrier avoue qu’il a toujours été passionné par la planète, le monde et les voyages. Aider un pays où la santé et sécurité ne vont pas bien, ça le fascine. « Comme présentement, nous avons beaucoup de travail en Inde. Il y a des parties du pays où ça ne va pas bien, mais on réussit à trouver des solu- tions. Nous avons toujours 15 à 20 défis qui roulent à travers le monde. J’ai une très belle équipe. J’ai des leaders en Europe, en Asie, au Canada évidemment, et c’est ce qui fait notre réussite. Et j’insiste pour que notre petite firme garde son siège social à Chicoutimi, même si j’avoue qu’il y a eu plusieurs bonnes raisons pour bouger vers Montréal et ailleurs. J’ai toujours dit qu’on va rester ici. J’y vis et pourquoi on bougerait alors que dans notre métier, on n’a pas besoin d’avoir des bureaux officiels avec pignon sur rue dans toutes les gran- des villes du monde ? », laisse tom- ber Gérald Perrier qui, en plus du siège social sur la rue du Séminaire, compte un bureau satellite en France dirigé par le vice-président et associé Olivier Leroux, ainsi qu’un autre en banlieue de Porto au Portugal, en plus de nombreux partenaires sous- traitants installés un peu partout sur la planète, notamment en Chine et en Allemagne. Soulignons que Perrier Groupe- conseil a mérité le titre de la PME de la semaine du Journal Les Affaires le 24 août dernier ainsi que le prix « Diversification de marchés » lors du Gala régional MercadOr le 10 octobre. I nf.: groupeperrier.com/ Le secteur de l’aluminium a été le premier client de l’entreprise de Gérald Perrier. (Photo : Courtoisie)
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