Journal novembre 2021
I N F ORME A F FA I R E S , L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I NOV EMB R E 2 0 2 1 | Pa g e 1 9 SAGUENAY — Pour une relève intéressée par la culture et assurer un héritage durable et pérenne pour les générations futures, il faut intéresser les jeunes dès leur plus jeune âge. C’est pourquoi Culture Saguenay–Lac-Saint-Jean et la Table de concertation en loisirs culturels ont récemment lancé des outils de mobilisation destinés aux organismes régionaux. « Plus l’habitude est instaurée en bas âge, plus c’est profitable à long terme », explique d’entrée de jeu, Meggie Torresan, chargée de projets chez Culture Saglac et coordonnatrice de la table de concertation en loisirs cultu- rels. « Un loisir culturel, c’est une acti- vité que l’on pratique dans un cadre ludique. Par exemple, je m’intéresse à la musique classique et j’aimerais jouer du violon. Mon loisir culturel est de pra- tiquer des cours de violon. Ce n’est pas dans un but professionnel, mais ça me permet de toucher à des facettes de la vie culturelle », mentionne-t-elle. En intéressant à la culture au plus jeune âge, cela permet d’assurer une relève potentielle pour maintenir une richesse culturelle collective forte et intéres- sante. « Un jeune qui pratique un loisir dans la sphère artistique, musicale ou autre a de fortes chances d’être davantage sensible aux enjeux et même de devenir un professionnel plus tard. Le fait d’intéresser indivi- duellement les gens contribue à créer une richesse collective où la culture devient un pilier important dans une société. N’oublions pas aussi que ça peut bien se marier avec l’industrie touristique, car notre mémoire collec- tive intéresse plusieurs visiteurs. Il faut l’inculquer aux plus jeunes pour que la culture demeure bien vivante », croit la chargée de projets de Culture Saglac. Les bénévoles, ces forces vives En plus du volet citoyen, les travaux de la Table de concertation ont développé une formation destinée aux organis- mes qui diffusent la culture grâce aux bénévoles. « Nous avons proposé une boîte à outils et une formation auprès des organismes qui rayonnent grâce à l’apport précieux de bénévo- les. Nous avons offert une présenta- tion de Janie Maltais de Festirame, l’un des plus importants organismes jeannois qui ont développé une expertise dans la gestion de bénévo- les. Nous voulons développer un mécanisme d’accueil commun pour que ces forces vives soient toujours traitées de la même manière, peu importe dans quelle organisation elles se trouveront », résume Meggie Torresan. Travailler en concertation En plus du premier volet qui a été éla- boré, la coordonnatrice prévoit un deuxième volet d’ici l’an prochain, cette fois-ci du côté de la concertation régio- nale. « Il faut cesser de travailler en silo. C’est primordial que les organismes se parlent ou qu’il y ait une façon de faire établie pour rendre la culture facile, agréable et prisée par les jeunes et moins jeunes. Nous sommes à l’étape du développement personnel et collectif en culture et je fonde de grands espoirs pour créer une intelli- gence culturelle. Nous ne sommes pas encore là, mais qui sait! », de con- clure Mme Torresan. Intéresser les jeunes au maintien de la vie culturelle Jonathan Thibeault Collaboration Spéciale Meggie Torresan, chargée de projets chez Culture Saglac. (Photo : Courtoisie)
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