Journal Octobre 2019

P a g e 2 8 | OC TOBRE 2 0 1 9 I N FORME A F FA I RE S , L E MENSUE L ÉCONOM I QUE D ’ I C I Texte rédigé par Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’Association minière du Québec. Bien qu’elle ne compte qu’une seule mine en activité sur son terri- toire, la région du Saguenay–Lac- Saint-Jean tire très bien son épingle du jeu sur le plan des retombées économiques de l’industrie minière, selon une étude de l’Association minière du Québec (AMQ). Avec des dépenses annuelles de 279,9 millions de dollars effectuées par les sociétés minières au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la création et le maintien de 1 990 emplois pour les résidents de la région et un réseau de 367 fournisseurs, il est clairement établi que le Saguenay–Lac-Saint- Jean joue un rôle important dans le développement minier québécois, lui qui profite de sa relative proximité avec les trois grandes régions miniè- res que sont l’Abitibi-Témiscamingue, le Nord-du-Québec et la Côte-Nord. Ces importantes retombées sont en grande partie dues à la présence de la mine Niobec, une compagnie Magris Ressources. Fleuron de l’industrie minière québécoise, Niobec a su, depuis 1976, s’imposer comme l’un des trois principaux producteurs mon- diaux de niobium et la seule exploita- tion souterraine de ce minerai dans le monde. Bien implantée dans le milieu, cette mine fait avec raison la fierté du Saguenay–Lac-Saint-Jean et a pavé la voie pour d’autres projets qui verront le jour dans la région au cours des prochaines années. À cet effet, l’année 2019 a permis à Arianne Phosphate de conclure des ententes stratégiques pour son développement, ce qui permet d’envi- sager un avenir prometteur pour le Saguenay–Lac-Saint-Jean avec le projet Lac à Paul. En plus de rendre possible une plus grande diversifica- tion de la filière minérale québécoise, la mine d’apatite permettrait de com- bler la demande mondiale en phos- phore, élément essentiel à la produc- tion de fertilisants pour l’agriculture et pour lequel il n’existe aucun substitut. Malgré le fait que le projet Lac à Paul ne soit pas encore en phase d’exploi- tation, Arianne Phosphate est l’une des rares entreprises d’exploration qui fait le calcul de ses émissions de gaz à effet de serre. Et pour les minimiser, elle a choisi l’électrification de ses ins- tallations (pelles mécaniques, usine de concentration 100 % électrique, etc.) ainsi que l’utilisation de gaz naturel liquéfié pour le transport de concentré. Par ces actions, l’entreprise démontre qu’elle est soucieuse de l’empreinte écologique de ses activités. La région aura aussi un rôle important à jouer dans les succès de Métaux BlackRock, qui compte y construire son usine de transformation de concentré de fer en fonte brute et en ferro-vanadium dans la zone industrialo-portuaire de Saguenay. Inf. : amq-inc.com/ Le Saguenay-Lac-Saint-Jean : une région minière Josée Méthot est présidente-directrice générale de l’Association minière du Québec. (Photo : Courtoisie) 5 104 TEO MOI JE V NEN-VUL SIMO ÉQU ’L 6H | -MYO IPE N R ARTEL

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