Journal Octobre 2021

I N F ORME A F FA I R E S , L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I OC TOB R E 2 0 2 1 | Pa g e 3 5 Le SNEAA appuie l’industrie de la transforma on Fort de plus de 80 ans d’histoire régionale, le Syndicat Na onal des Employés de l’Aluminium d’Arvida (SNEAA) affilié à Unifor, représente fièrement aujourd’hui, plus de 1 300 membres à travers 9 accrédita ons. Cellesci couvrent divers champs d’exper ses, comme l’électrolyse, la coulée, le chemin de fer, les barrages, la raffinerie d’alumine ainsi que la recherche et le développement. Au cours des dernières décennies, et audelà de la protec on des emplois de ses membres et de l’améliora on du sort de ses travailleurs et travailleuses qui est sa mission première, le SNEAA s’est toujours grandement intéressé à l’économie locale, mais également au développement des emplois dans le secteur de la transforma on dumétal gris dans la région. C’est d’ailleurs pourquoi ses représentants ont toujours été présents et ac fs au sein du conseil d’administra on de la Société de la Vallée de l’aluminium (SVA) pour appuyer cet organisme dans sa mission de s muler les ac vités de transforma on de l’aluminium, notamment par l’implanta on et la croissance d’entreprises au SaguenayLacSaintJean. Le rôle de Rio Tinto Bien que dans les 10 à 20 dernières années, le Syndicat Na onal des Employés de l’Aluminium d’Arvida SNEAA et la région ont souvent misé sur le développement de grands projets, les dirigeants du SNEAA croient que Rio Tinto aurait tout intérêt à intégrer l’ensemble de ses opérations au Complexe Jonquière, dans le contexte de la stratégie québécoise de développement de l’aluminium que le gouvernement travaille à mettre à jour. Il est par ailleurs essentiel que la 2 e et 3 e transformation soit au cœur de la stratégie de la mul na onale. Ce e approche, perme rait la diversification des produits finis et augmenterait l’a rait de la grappe industrielle autour de Rio Tinto. De ce e façon, l’industrie de l’aluminium du Saguenay LacSaintJean, du Québec et du Canada, serait moins à la remorque de nos voisins du sud et, surtout, moins affecté par leurs mesures protec on­ nistes poten elles, qui sont des menaces con nuelles pour notre économie.

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