Journal septembre 2020

I N F ORME A F FA I R E S , L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I S E P T EMB R E 2 0 2 0 | Pa g e 2 7 technologies. Sans grande surprise, l’arrêt soudain de l’économie au printemps est venu bouleverser le cours des choses, à tel point que le ministre des Finances, Éric Girard, prévoit dans son Portrait de la situation économique et financière de juin une contraction du PIB réel du Québec de 6,5%. Devant cette nouvelle réalité, le constat pour le secteur manufacturier est que les éléments qui étaient en croissances en 2019 pourraient être stagnants pour 2020 et que les éléments en perte de vitesse en 2019 continueraient de l’être en 2020. Un essoufflement qui persiste En 2019, le STIQ observait déjà un essoufflement au niveau de la croissance. En 2018, 63% des entreprises manufacturières avaient augmenté leur chiffre d’affaires de 5% et en 2019, on révélait que seulement 60% avaient connu une augmentation du même pourcentage. Donc un léger recul de ce côté et on indiquait du même coup que 13% des répondants au sondage du STIQ avaient mentionné avoir perdu 5% de leur chiffre d’affaires sur une période d’un an contre 9% pour l’année 2018. L’OBNL expliquait cette diminution de la croissance, entre autres, par la stagnation des exportations. Pour 2020, la situation ne promet pas d’être mauvaise partout, mais il ne faut pas se faire d’illusion. « La situation est très différente pour chaque secteur. Si le gouvernement met en exécution ses grands projets d’infrastructures, de transports et d’habitations, il y a aura plusieurs entreprises qui seront en bonne position dans les prochains mois. Toutefois, pour les firmes dans le secteur aéronautique, ça risque d’être difficile. Les compagnies aériennes sont sur le tarmac, alors moins d’avions se vendent et, par conséquent, moins de pièces s’achè- tent », explique Richard Blanchet, PDG de STIQ. La main-d’œuvre demeure problématique Le secteur manufacturier, comme plusieurs autres pans industriels de notre économie, se trouve en situation de plein-emploi, le taux de chômage en 2019 pour ce domaine d’activité étant de 3,3%. En d’autres mots, il n’est pas difficile de s’y trouver du travail. «C’est d’ailleurs un paradoxe : il y a plusieurs bons emplois spécialisés offerts dans ce secteur et les taux de placement y sont excellents. Pourtant, les admissions dans les écoles de formation sont continuellement en baisse ». La rareté de la main-d’œuvre est donc un enjeu majeur qui serait peut-être aggravé par les mesures d’atténuation des effets de la crise, comme la PCU, mise en place par le gouvernement fédéral. « Nos membres pensent qu’une fois les programmes d’aide terminés, on devrait voir un retour de la main-d’œuvre non qualifiée sur le marché du travail ». M. Blanchet précise que la crise n’aura pas eu que des effets négatifs, mais qu’elle aura aussi permis de faire évoluer les mentalités. (...) On remarque un essoufflement de la croissance chez les entreprises manufacturières. (Image tirée du Baromètre Industriel Québécois 11 e édition) Suite à la page 28 1275, rue Bersimis, Chicoutimi, Qc, G7K 1A4 Téléphone : 418 549-5027 EXPERT DEPUIS 1975 USINAGE • SOUDURE • MÉCANIQUE INDUSTRIELLE RBQ : 1463-3374-01 SERVICE D’USINAGE SUR SITE Hardox Wearpart autorisé du Saguenay-Lac-St-Jean

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