Pa g e 2 2 | S E P T EMB R E 2 0 2 2 I N F ORME A F FA I R E S, L E ME N S U E L É CONOM I QU E D ’ I C I SAGUENAY – Au pays, il n’y a qu’à Bagotville et Cold Lake, Alberta, que des installations aéroportuaires partagent ses opérations avec la Défense nationale. Une caractéristique qui apporte son lot d’opportunités et Promotion Saguenay entend bien en profiter. « Le développement de la zone aéroportuaire de Saguenay sera intimement lié à la direction que prendra la Défense nationale. Il faut savoir qu’il n’y a que deux endroits au Canada où des entreprises ont accès à une base militaire de l’OTAN. L’aéroport Saguenay-Bagotville est donc unique et nous nous servons de cette unicité comme d’un levier pour promouvoir les 34 hectares qui constituent un parc industriel situé aux abords des pistes. Celui-ci pourra accueillir des fournisseurs, des organismes et tout type d’entreprises œuvrant dans le secteur aéronautique», explique Martin Gilbert, directeur du développement industriel chez Promotion Saguenay. L’un des rôles de M. Gilbert est d’attirer les investissements étrangers dans la Ville de Saguenay. « La mission est de rendre la ville attrayante pour l’industrie à travers le monde. Pour ce faire, nous travaillons de pair, entre autres, avec des organismes provinciaux et fédéraux comme Investissement Québec section International et Affaires mondiales Canada. » Développer un créneau Le projet de remplacement des vieux CF-18 de la flotte de chasse de la Défense nationale suit toujours son court. Aux dernières nouvelles, c’est le F-35 du constructeur américain Lockheed Martin qui aurait été choisi. En avril, nous apprenions que le gouvernement de Justin Trudeau serait même en négociation pour les derniers paramètres du contrat, bien qu’aucune signature ne soit encore confirmée. «Dès que le Canada avait émis ses appels d’offres pour remplacer ses avions de chasse, nous sommes rentrés en contact avec chacun des constructeurs qui avaient soumissionnés. D’ici les prochaines années, il y aura de nouveaux appareils à la base et ceux-ci devront subir de la maintenance de routine. L’objectif pour notre parc industriel est d’accueillir les entreprises qui fournissent ce type de service paramilitaire. Nous ne sommes pas dupes, la région n’est pas comme Mirabel qui bénéficie de grands constructeurs comme Boeing ou encore Airbus. Nous n’avons pas non plus Aéro Montréal, la grappe aérospatiale, dans notre cour. La niche que nous visons est celle des fournisseurs de moyenne envergure, des organismes de développement ou encore des prestataires dans le secteur militaire», précise le directeur. «Prêt à faire feu» M. Gilbert décrit le dossier de développement de la zone aéroportuaire comme étant sur un sol mou. C’est-àdire que tout est conditionnel aux décisions que prendra la base militaire pour l’avenir de ses flottes. «À ce stade-ci, démarcher des entreprises, qui fabriquent, par exemple, des hélicoptères, ça serait nous tromper. Le moteur économique de notre secteur aéronautique c’est Bagotville et ses besoins. Sur une période s’étirant jusqu’en 2025, le gouvernement canadien va investir plusieurs centaines de millions de dollars sur la base. Zone aéroportuaire de Saguenay : unique au Québec parMaximeHébert-Lévesque mhlevesque@informeaffaires.com Québec • 418 883-3926 Jonquière • 581 702-9849 Service & Machinerie AUDET EQUIPEMENT VENTE • RÉPARATION • INSTALLATION Votre expert en équipements forestiers et agricoles à Jonquière
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