SAGUENAY – Défi Entreprises, une firme qui se spécialise à la promotion de la culture sportive transforme son défi d’automne en événement virtuel. La nouvelle formule se tiendra sur 42 jours, du 7 septembre au 18 octobre, et invite un maximum d’entreprises et d’employés à se joindre à eux. Rappelons que le Défi Entreprises Saguenay de juin 2020, organisé conjointement par Informe Affaires, a été annulé cette année à cause de la COVID-19.
Ce que Défi Entreprises propose c’est un marathon santé de 42 jours où le défi pour les participants est de réaliser une moyenne de 100 minutes d’activité physique par semaine. À l’aide d’un portail, les inscrits peuvent cumuler le temps de chacun de leurs exercices et l’additionner. Bien que l’événement soit virtuel, le promoteur suggère également de pratiquer certains entraînements entre collègues au bureau. « Parce que la mission reste la même, promouvoir la mobilité et l’interactivité entre les employés, précise Daniel Riou, président du Défi Entreprises. » Il faut compter un coût de 75 $ par entreprise à l’inscription et un montant de 25 $ par employé. Une partie des fonds est remise à l’organisme Centraide de la région où se trouvent les participants.
Lors de l’inscription, la personne reçoit une trousse comprenant des outils pour réaliser les activités, un plan d’entraînement ainsi que l’accès à des capsules en ligne. Au programme : Zomba, yoga, cardio-fit, etc. Il est important de préciser que les gens inscrits au Défi Entreprises du printemps ne sont pas inscrits par défaut à cette édition d’automne. L’événement du printemps est reporté à l’année prochaine.
Un défi pour le Défi Entreprises
Avec la COVID-19 qui rôde encore et les mesures sanitaires instaurées pour limiter sa propagation, rien ne s’organise comme avant. Tout est à repenser et l’on doit innover à chaque fois que l’on désire reprendre ses activités. Pour l’équipe du Défi Entreprises, il a fallu transposer un événement extérieur comportant une grande foule en une activité virtuelle qui se fait plutôt de manière solitaire. Une transformation plutôt extrême, mais qui ouvre sur de nouvelles opportunités.
« L’an passé le défi d’automne avait été fait dans un sentier dans la région de Québec, c’était un projet pilote. Nous avions une limite de participants et nous avons même dû mettre la promotion sur pause afin de ne pas être obligés de refuser du monde. Avec notre événement virtuel, cette année, nous n’avons plus la problématique de l’espace et du lieu. Il peut y avoir un nombre d’inscrit illimité et le Défi est accessible à l’ensemble de la province. Nous invitons même les entreprises du Canada anglais. L’édition 2019 avait rejoint environ 500 personnes et avec celle-ci, nous sommes sûrs de compter au moins 1000 personnes, explique Daniel Riou. Le trafic sur notre site augmente et plusieurs compagnies nous ont déjà signalé leur intérêt. »
Une gestion différente
Une course en nature et un marathon virtuel sont deux choses très différentes qui demandent un réajustement tant sur le côté promotionnel qu’organisationnelle. « Ce que nous investissions en argent et en temps dans l’organisation de l’événement physique, nous l’investissons maintenant dans l’accompagnement des inscrits et dans le matériel fourni aux participants qui a doublé. Le principal enjeu est de rester fidèle à notre mission qui est de rassembler les gens autour du sport et de l’activité physique. Pour faire, nous avons consacré deux fois plus d’énergie sur nos plateformes web afin de stimuler la communauté et mettre en place les outils nécessaires pour bien présenter les entraînements ».
Dans ce type de projet, la communication devient donc la clé. Un atout que possédait déjà le Défi Entreprises. « Nous avons la chance de posséder à l’interne une expertise en médias sociaux. Avec les circonstances et le fait de ne pas avoir à planifier la construction d’un site physique, nous avons pu consacrer davantage de temps sur la communication. La pandémie nous aura appris qu’il faut demeurer flexible. Si notre édition virtuelle fonctionne bien peut-être que nous pourrions l’inclure pour les années suivantes. »