SAGUENAY – L’agence Polka/Arsenal vient de conclure avec succès un processus de relève engagé depuis deux ans. Virginie Boulianne succède à Stéphane Riverin au sein de l’actionnariat. Elle poursuivra le développement de l’entreprise en compagnie de Thierno Ba.
La transaction a été signée officiellement le 17 juillet et est rétroactive au 1er mai. M. Riverin a quitté pour un autre domaine à la fin avril.
Mme Boulianne a intégré l’équipe de l’agence marketing et web il y a près de trois ans. Elle a immédiatement fait part de son intérêt à faire partie de l’actionnariat. « Stéphane, de son côté, voulait potentiellement se trouver un repreneur pour l’entreprise. Je suis arrivée un peu plus vite que prévu dans les plans. Nous nous sommes donc laissé une première année pour voir comment ça allait se passer et de quelle façon j’allais m’intégrer dans l’équipe », raconte-t-elle.
Après cette première année, une démarche a été entamée avec la firme Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT) pour le processus de relève. « Dans notre cas, tout le monde était positif. Les conditions et le climat de travail sont demeurés excellents, même si le processus a été plus long que ce qu’on pensait au départ. L’équipe était au courant aussi et les communications étaient presque parfaites », souligne Thierno Ba.
« Il y a eu une belle transparence de Stéphane et Thierno initialement sur le processus avec tous les membres de l’équipe. Avec RCGT, des entrevues ont été réalisées avec différents employés, qui sont un peu les piliers de l’agence, pour être sûr que l’équipe abondait dans le même sens que nous », ajoute Virginie Boulianne.
Prendre de l’expansion
Pour cette première année, M. Ba et Mme Boulianne souhaitent se donner le temps d’apprivoiser ce nouveau fonctionnement. Ils ont toutefois comme vision de poursuivre le développement de l’entreprise et d’adopter une stratégie d’expansion pour les prochaines années, tout en demeurant dans la continuité en ce qui a trait à l’essence de l’agence et à son engagement envers ses clients.
« On veut prendre un pas de plus au niveau des ressources, du marché, de l’innovation. Nous avons l’intention d’être plus agressifs, dans le bon sens du terme », mentionne Thierno Ba.
Les deux associés désirent continuer à se concentrer sur les services offerts dans les créneaux du marketing, des communications et du Web. « Nous ne voulons pas trop nous éparpiller. Le virage que nous prenons depuis quelques années se trouve au niveau de l’accompagnement des clients. Plutôt que de faire des petits projets, nous prenons les clients plus en amont pour réfléchir avec eux vers où ils veulent aller, ce qu’ils veulent faire concrètement. Nous nous impliquons avec eux sur le long terme », résume Virginie Boulianne.
Celle-ci veut appliquer ce modèle, qui fonctionne très bien avec les clients régionaux, au développement de nouveaux marchés à l’extérieur de la région. Actuellement, le chiffre d’affaires de l’agence se concentre beaucoup au Saguenay–Lac-Saint-Jean. « Nous voulons aller chercher des clients réguliers à l’extérieur de la région », précise-t-elle.
Un long historique
Aux dire de M. Ba, Polka/Arsenal serait l’une des plus vieilles agences de marketing de la région. Elle a changé plusieurs fois de noms et de propriétaires. C’est Stéphane Riverin qui, en 2008, a dirigé l’acquisition de Solution Globale Informatique par Solution Publicité.
Six ans plus tard, Solution Publicité a fusionné avec le Groupe Vision Marketing pour former Polka. Elle est ainsi devenue la plus grande agence de communication marketing à l’est de la ville de Québec à cette époque. Au cours de la même période, Solution Globale a été rebaptisée Arsenal Web pour mieux refléter sa transformation.
« L’Agence Polka et Arsenal Web demeurent deux entités pour des raisons fiscales, mais en réalité, c’est une seule et unique entreprise dans les mêmes bureaux, avec les mêmes personnes », explique M. Ba.
Polka/Arsenal compte aujourd’hui 14 employés en plus de ses deux associés. La PME est toujours à la recherche de travailleurs, surtout pour les développeurs et programmeurs-analystes. « Nous sommes toujours à l’affût de bons candidats. Même si nous n’avons pas de postes d’ouverts nécessairement, nous sommes prêts à embaucher si une personne se présente dans un créneau qu’on ne dessert pas encore ou dans lequel on a moins d’expertise », conclut Thierno Ba.