Les anciens propriétaires sont toujours présents pour épauler le releveur. Madame Madore est en préretraite et rentre au travail environ deux fois par semaine, alors que son conjoint est toujours à un coup de fil pour régler les problèmes techniques. Monsieur Sasseville travaille toujours quatre jours par semaine pour au moins la prochaine année. L’acquéreur est très heureux de ce support.
La relève a été un processus de plusieurs mois qui a commencé en juin. Des centaines d’appels et de courriels ont été nécessaires pour faire la transition dans la conformité.
L’amour de Saint-Félicien
« J’ai pris la décision de relever l’entreprise pour être impliqué dans ma ville. Même si je ne suis pas né ici, Saint-Félicien, c’est la ville que j’ai choisie. J’ai envie de m’impliquer et de connaître les gens. J’ai envie d’être ici longtemps, Saint-Félicien, je l’ai de tatouée sur le cœur », laisse savoir le propriétaire, David Lampron.
Il veut commencer son implication à titre de pharmacien, mais pour la suite, il veut faire partie de divers comités ainsi qu’offrir de son temps bénévolement pour sa communauté.
Main-d’œuvre
Le propriétaire de l’entreprise comptant 36 employés est ouvert à accueillir toujours plus de main-d’œuvre. Les techniciens en pharmacie sont plus que bienvenus à déposer leur curriculum vitae.
« Je vais dire comme les anciens propriétaires, tu n’as jamais assez d’employés. Lorsque tu as plus d’employés, tu fais plus de développement, tu mets en place d’autres services », partage M. Lampron.
Projets
Les projets à long et moyen terme se résument par des rénovations ainsi que l’ajout d’un autre pharmacien à l’équipe. Les rénovations se concentreraient sur le laboratoire. Il est relativement petit pour la clientèle qu’il dessert, M. Lampron voudrait donc le voir s’agrandir. Le reste de l’endroit est au goût du propriétaire.
Avec un autre pharmacien, le risque serait diminué. De plus, l’agrandissement de l’équipe permettrait une plus grande diversité de services, comme l’ajout d’une infirmière.
David Lampron désire garder le cap vers le développement et la progression. Le projet de loi 67 amènera aussi son lot de changements pour commencer son parcours en entrepreneuriat, mais le pharmacien est prêt à relever le défi.
« J’aime mieux avoir un laboratoire trop grand avec trop de postes, comme ça, la journée que la demande va augmenter et que notre tâche va s’alourdir, nous allons être prêts », indique David Lampron.
« Je remercie la population de Saint-Félicien, les gens ont été super gentils. La population a pris ça de la bonne façon. Je n’ai aucune expérience négative jusqu’à maintenant. J’ai été bien accueilli, je suis vraiment reconnaissant », conclut-il.
Le propriétaire souhaite continuer le bon service de l’entreprise et se sent à sa place.